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    Persona
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    124 critiques spectateurs

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    Niko0982
    Niko0982

    67 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2008
    Excellent film de Mr Bergman, qu'il serait vraiment difficile de ne pas aimer.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2007
    C'est beau quand même un artiste au sommet de sa créativité vous ne trouvez pas ? Ingmar Bergman, illustre cinéaste suédois réalisait en 1966 l'un de ses plus célèbres films avec "Persona", oeuvre atypique, superbe et passionnée dans le parfait courant du fameux cinéma Européen de ces années-là dominé notamment dans une thématique comparable par le maestro Antonioni. L'audace de laquelle firent preuve tous ces auteurs au style radical et expérimental allait ici trouver son apogée (on peut d'ailleurs s'amuser à relever les éléments retenus au cours des essais précédents des grands "rivaux" de Bergman pour former une peinture magnifique et lucide de la douleur existentielle). I.B. a parfaitement réussi dans "Persona" à combiner cette frontière obsédante entre "coeur" et "cerveau", abandonnant l'aspect visuel glacial du "Septième Sceau" sans pour autant en délaisser les côtés plus psychologiques. Il se permet une ouverture à l'abstraction déroutante et sublime, usant d'objets en apparence anodins pour en retenir les formes les plus frappantes. La modernité de son montage subjugue, la précision de ses plans laisse sans voix. Liv Ullman campe à la perfection l'anti Bibi Anderson, le duo interprétant deux protagonistes blessés à la facade opposée. L'introspection est puissante, Bergman mélangeant souvenirs, phantasmes, affabulations dans un huis-clos étouffant (chapeau le tour de force technique !). C'est cru, explicite, dérangeant mais toujours dans une optique de progression croissante. La photographie est irréprochable, jouant elle aussi un rôle important dans l'impact incontestable qu'exerce "Persona" sur le spectateur. Ce chef-d'oeuvre sur l'humiliation et la solitude signé Ingmar Bergman restera longtemps dans ma mémoire, certaines séquences en particulier d'un désespoir envoûtant, splendide. Extraordinaire, tout simplement. A voir obligatoirement ne serait-ce qu'une fois dans sa vie...
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2007
    PERSONA est un film d'une grande richesse visuelle et psychologique. Après une introduction rappelant les thèmes chers au cinéaste (notamment la religion) et son oeuvre passée, Bergman définit son film comme un poème de cinéma, avec le projecteur qui s'allume et s'éteind au début et à la fin du métrage. C'est surtrout le portrait poignant de ces deux femmes incarnées par Bibi Andersson et Liv Ullmann, deux actrices qui se complètent parfaitement. Bergman les met en scène dans des séquences intriguantes. La meilleure de ces scènes est sans conteste celle où Alma parle à Elizabeth de l'enfant de cette dernière. La scène est répétée deux fois, l'une en filmant Elizabeth et l'autre en filmant Alma. Bien qu'on ait le même texte sur les deux plans, celui-ci s'accorde différemment sur chacune. Cette superbe scène de point de vue se termine par une juxtaposition du visage des deux femmes, montrant le trouble des deux "persona-lités". Parmi d'autres moments d'une force psychologique inouïe, cette scène est sûrement l'une des plus grande du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2007
    Ben tiens ! Un des plus grands films de tous les temps. Concis, une mise en scène fabuleuse. Ce film vous prend aux tripes et celui qui dira que ce film l'a laissé indifférent, ne le croyez pas.Persona est un concentré de tous les thèmes et névroses chers à l'auteur: réflexions sur l' art et la vie,l'altérité,la non communication, l'humiliation,l'absence de dieu,la peur du néant et j'en oublie surement...Ce film,on ne peut plus onirique, vous entraine dans l'inconscient des ames et cela, par la pure magie du cinéma. Car tel est bien ce que Bergman veut nous dire: l'art dépasse la vie en ce sens qu'il nous livre le vrai sens de la vie. Avec trés peux de moyens et un travail de montage extraorinaire, Persona réussit la démonstration du pré supposé.L'artiste n'est pas dieu, il est meme pitoyable. Le public n'est pas philistin et sans lui, l'artiste n'existerait pas.La rencontre d'élizabeth, l'actice et d'alma, sa soignante,son "public", ces deux contraires et complementaires,leur symbiose,ne peut aboutir qu'à une impasse. Reste l'art,ce tout petit quelque chose, qui rend la vie supportable dans un monde absurde.... voilà tout ce que nous dit ce film : un éloge de l'art , du cinéma.La preuve par 9 : jamais un film n'a fait rarement preuve d'autant d!inventivité et de créativité et je le répète avec si peux de moyens.Conclusion: laissez vous envahir par Persona. Vous ressortirez émérveillé de ce moment de pur cinéma
    rogertg2
    rogertg2

    29 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2007
    Un film ennuyeux dans lequel il ne se passe rien. Il consiste en un dialogue entre deux femmes qui s'ennuient et qui nous ennuient. Un véritable soporifique. Inutile d'attendre la fin, je préfère vous prévenir à l'avance : il ne se passe rien !!! C'est encore une fois un "chef-d'oeuvre" pour les "intellectuels" mais qui ne peut intéresser le commun des mortels que nous sommes.
    selenie
    selenie

    6 256 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 août 2007
    Les décors nus et aseptisé nous laisse de glace. On se croirait dans un monde parallèle dans ce huis clos long et bavard... C'est ennuyeux, j'ai déjà vu des films contemplatifs bien meilleur qui ne laisse pas le spectateur sur le bord de la route. Bergman a été bien plus inspiré... A croire que ça fait bien de crier au chef d'oeuvre dès qu'on parle de cinéaste aussi marquant lorsqu'on lit autant de bonne critique. J'ai préféré "Le 7ème sceau" et de loin.
    Reste une certaine poésie dans une belle mise en image.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juillet 2007
    Bergman réalise là la preuve que le cinéma est un art tant cette oeuvre tétanise de beauté. Les plans subjectifs de Bergman sont des perles d'émotion notamment la scène on l'on entend deux fois la terrible narration d'Alma avec deux points de vue différents. Les plans objectifs ou contemplatifs transmettent ue impression de peinture visuelle où les deux femmes sont en fusion. Les jeux de lumière et d'obscurité façonnent un univers visuel où cohabitent fracture et harmonie, fission et fusion, colère et complicité. Les mouvements génaiux et le placement esthétique des actrices donnent à chaque plans une beauté illuminante et liquéfiante. La musique enrichies les scènes pour les rendre plus profondes en perçant le jeu des acteurs de vérité et de sensibilité. Des images parfois décousues qui se mélangent les unes aux autres avec des mises en abime qui soutiennent une narration esthétique et purement cinématographique. De plus il y a une magistrale césure au milieu du film qui fait basculer la relation psychologique des personnages et qui appuie la profondeur poétique de l'oeuvre en la dramatisant. C'est le moment où Alma ne se considère plus comme sujet mais juste comme un objet. Pour savoir qui se cache derrière le masque de la personne sociale Elisabet choisit d'abanonner l'usage des mots et dans un principe bergsonnien elle accède à la profondeur de son âme en ressentant la fusion de ses sentiments comme le flux unifié de sa conscience.Au contraire Alma "change perpétuellement" et cherche une unification de son moi empirique à travers un sujet transcendantal.Dans ce conflit sur la façon d'accéder à la conscience de son être Elisabet est l'ombre et Alma est la lumière, Elisabet est l'être sous le masque et Alma est le sujet au dessus du masque, de là Bergman va moduler sur l'usage de la parole.Ainsi la parole chez Elisabet est une superficialité qui n'a qu'un usage social alors que chez Alma le language a une fonction unificatrice car il lui rappel ses différents moi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2007
    Une tragédienne perd la parole suite à un traumatisme. A l'hôpital psychiatrique, une infirmière se prend d'amitié pour elle. Petit à petit, la relation s'inverse, la tragédienne "vampirise" psychiquement l'infirmière. Elle se guérie en faisant remonter à la surface les angoisses souterraines de l'infirmière. Les deux femmes finissent par ne faire qu'une seule et même personne. Ce film est d'une intelligence exceptionnelle. On en sort vraiment bouleversé.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    229 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2007
    Magistral, envoutant. Bergman, vous nous manquez déjà...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mai 2007
    Après un bon début le film devient lassant et mon esprit s'est absenté durant tout le reste de l'oeuvre. On aura l'occasion de voir de belles images (qui ne sauvent malheureusement pas le film de Bergman). Bergman fait semblant de maitriser son film et nous livre quelque chose de trop flou, pas raté, mais flou.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mai 2007
    "Chaque gros plan est un gros plan de visage" (Deleuze) mais cette oeuvre montre - plus qu'aucune autre - que le visage n'est que la face visible de l'iceberg.
    Un film inoubliable sur l'inconscient et la maternité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mars 2007
    D’abord ce film en noir et blanc est visuellement très beau grâce à des jeux de lumière et aux gros plans des visages des 2 actrices Bibi Anderson et Liv Ullmann. Sinon Persona raconte l’histoire de 2 femmes dont la personnalité déteint l’une sur l’autre. L’une des 2 femmes Elisabeth Vogler est devenue muette durant et depuis la représentation d’une pièce de théâtre « Electre ». L’autre femme est Alma son infirmière qui l’accompagne au bord de la mer afin de la faire sortir de son mutisme. Pendant leur séjour, les 2 femmes se confrontent et s’opposent mais une fois que les masques tombent, la maladie de l’âme d’une finira par toucher l’autre à telle point que les 2 femmes finiront par se ressembler. D’après le psychanalyste Jung, Persona désigne la part de la personnalité qui organise le rapport de l'individu à la société, la façon dont chacun doit plus ou moins se couler dans un personnage socialement prédéfini afin de tenir son rôle social (définition de Wikipédia). Dans Persona de Bergman tout en faisant allusion à la théorie de Jung, l’individu se réalise par interpénétration avec son contraire tout en se « contaminant » psychiquement. Epatant et étrange.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2007
    On croirait vivre un rêve éveillé...Persona est à ce jour mon Bergman préféré, et ce pour deux raisons. La première raison de cette préférence est la forme du film, esthétiquement très beau, emprunt de poésie et de mystère ( j'ai d'ailleurs l'étrange impression de retrouver l'univers de David Lynch, notamment Mulholland Drive. Au reste, le cinéaste américain reprendra dans ce film le plan des deux visages féminins se superposant ). La deuxième raison est la suivante: Persona est novateur dans sa construction, et il reste à ce jour l'un des films les plus déroutants jamais réalisé ( je pense à la bouleversante césure qui intervient au milieu du film de Bergman, ou encore à cette extraordinaire scène où Alma parle de l'avortement d'Elisabeth, scène qui se trouve exposée d'abord du point de vue d'Elisabeth, puis du point de vue d'Alma ). Persona est un film si riche que les qualificatifs me manquent pour le décrire: rare, d'une violence sourde et insinueuse, envoûtant, dérangeant, incomparable...Et les deux actrices principales dont les personnages sont antagonistes sont magnifiques ( Excellente Bibi Andersson, intense Liv Ullmann...). Un chef d'oeuvre marquant sur l'introspection et l'incommunicabilité. Bergman au sommet de son Art!
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 octobre 2006
    Il y a des films comme ça que tous le monde qualifie de chef d'oeuvre et qui vous laisse totalement indifférent. "Persona" pour moi fait partie de ceux-ci...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un très bon film. Liv Ullmann est une actrice jouant « Electre », pièce de théâtre filmée. Elle perd la parole en pleine scène. Infirmière, Alma ( Bibi Andersson), va l’accompagner au bord de la mer quelques semaines. L’actrice restera muette, l’infirmière, elle, en dira peut-être trop… Igmar Bergman se sert ici librement des principes de Karl Jung, homme qui mettra en avant le « Persona » correspondant au masque social et l’ »Alma » se rapportant au subconscient. D’après le psychanalyste suisse la souffrance humaine provenait du conflit irrémédiable de ces deux principes. Bergman l’utilise en nous montrant deux femmes que tout semble opposer. Pourtant leur rapprochement sera de plus en plus troublant. La perte de la parole sert ici de masque, de protection mais également à l’incapacité de communication. La scène où arrive le mari de Liv Ulmann, d’ailleurs atteint de cécité, nous montre très explicitement le rôle de l’inconscient, des pensées et des réflexions que l’on ne peut transmettre que si difficilement aux autres et, de surcroît, au monde. Comme elle ne possède pas les mots pour lui parler elle le fait faire par…l’autre ? Où bien est-ce uniquement se fameux subconscient qui s’en charge ? A-t-on à faire à deux femmes ? Bergman amplifie encore cette dualité, de façon incroyablement intelligente, dans une merveilleuse double scène où les évènements passés des deux femmes se rapprochent. Bergman nous livre ici un film très riche, surtout pour une œuvre de moins d’une heure trente. Là encore, il a l’audace d’aborder de nombreux thèmes comme l’amour, la haine, la solitude, l’incommunication, la mort. Contrairement à ce que l’on a pu lire où entendre, le thème de Dieu est réellement abordé, notamment dans les plans-séquences du début du film où l’on entrevoit une main se faisant transpercer et une araignée, déjà utilisée par Bergman comme symbole de Dieu dans « A travers le miroir » en 1961 et réutilisée chez Zulawski en 1984 dans « La femme publique » .De plus les
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