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    Persona
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    4,2
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    124 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Peut-on réellement juger ce film quand on est ni psychologue, ni spécialiste de Bergman ou ni un cinéphile de haut-vol avec une très grande capacité d'analyse ?
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Ça commence par un générique très expérimental, une sorte de pèle-mêle de toutes les peurs et misères humaines, on a la guerre, une crucifixion, une araignée en gros plan (sympathiques bébêtes), et surtout un pénis en image subliminale. Ça commençait bien. Enfin que je dis ça commençait, le reste n'est pas mal non plus. Je pense qu'il n'y a pas grand chose à reprocher au film d'un point de vue plastique, c'est magnifique tout simplement, que ce soit au niveau de la photo ou de la mise en scène. Même si on adhère pas, on peut au moins lui reconnaître ça, le film n'a pas rien pour lui. Ce qui est bien c'est de voir à quel point Bergman fait ce qu'il veut, refuse les conventions et nous propose un film très épuré, avec quasiment deux personnages uniques (dont l'un mutique), très bien interprétés (on est pas dans la performance quoi), en réussissant à nous intéresser et à dire des trucs. Le thème du film c'est l'identité, les personnages se perdent au fur et à mesure, la dominante devient dominée, les identités se troublent au détour d'un gros plan très bien pensé. Et si le film m'a plu, c'est parce que le centre du film c'est la relation entre les deux femmes, et qu'elle est bien écrite, avec des scènes longues qui durent, un truc que j'aime toujours voir au cinéma. J'ai particulièrement retenu la scène où Alma confie à sa patiente ses ébats érotiques. C'est presque plus excitant que de le voir. Et je suis toujours fasciné par les femmes au cinéma (quand elles sont bien filmées (ba oui, j'ai pas changé depuis quelques jours)) alors un film avec deux femmes qui ont une relation très... je ne sais pas comment la qualifier, tordue ? Ambiguë ? Pas claire ? Mouais, un peu de tout ça. C'est un film vraiment intéressant, très bien fichu, je me suis pas ennuyé une seconde (en plus).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Si le mot chef d'oeuvre a encore un sens... disons le : ce film en est un !
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    313 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2013
    Il est étrange de voir que David Lynch n'ait jamais, à ma connaissance, cité Persona (et à moindre échelle le film suivant de Bergman, L'heure du Loup) dans ses influences sur son travail au cours de ses différents entretiens. En effet, ce film comporte énormément d'éléments que l'on retrouvera de près ou de loin dans Mulholland Drive ou Lost Highway, deux des incontestables chefs-d’œuvre du réalisateur d'Elephant Man. En même temps, celui-ci n'a, par exemple, jamais cité Kiss Me Deadly de Robert Aldrich, et pourtant là encore l'ascendant est assez flagrant. L'ami Lynch aime certainement, à l'image de ses films, être nébuleux et tordu dans ses déclarations et ses intentions.

    Bref, assez disserté sur le cinéaste américain pour se concentrer sur cette œuvre culte et formellement impeccabe d'Ingmar Bergman. L'immense maître suédois, figure de proue du cinéma d'auteur complexe et métaphysique, signe là un huis-clos étrange et fascinant où une charismatique actrice soudain frappée de mutisme et sa jeune infirmière aussi naïve que bavarde se retrouvent seules dans une maison au bord de la mer pour la convalescence de la première nommée. Progressivement, la complicité entre les deux femmes va se transformer en une attirance physique, puis faire un violent tête-à-queue pour se transformer en une sorte de face-à-face psychologique où les valeurs seront inversées. Tout ira alors progressivement vers la confusion la plus totale, et le violent trouble de l'identité et de la personnalité ressenti par les deux personnages n'en sera qu'accentué. Le spectateur aussi est déboussolé, tout autant qu'intrigué. Cela justifie mes propos donnés en préambule : on voit bien là les similitudes avec le futur travail de Lynch.

    Extrêmement minimaliste dans ses décors et sa photographie, ultra-soignée dans ses choix de cadrage et de mise en scène, Persona a également tout du film expérimental, en témoigne sa brillante introduction complètement hallucinante et hallucinée, où, mêlant en même temps de brèves images horrifiques et enfantines, crues et légères, Bergman se laisse aller à des dérives visuelles nées un peu plus tôt dans son esprit tortueux au cours d'un glauque séjour à l’hôpital. En même temps, et comme il le fait très souvent, celui-ci met son travail en abyme, et ne cesse de nous rappeler que nous regardons un film. Les actrices, tout comme lui, abattent sans cesse le quatrième mur, brouillent les pistes entre réalité et fiction. Liv Ullmann, comédienne fétiche du cinéaste suédois, et son quasi-double à l'écran, l'excellente Bibi Andersson, donnent pleinement corps à ce rude combat psychologique entre ces deux femmes à la fois si proches et si opposées.

    Persona marque de plus un tournant important dans la filmographie de Bergman dont la carrière commençait à s'essouffler dans les années 60 et dont les œuvres étaient de plus en plus critiquées. Avec ce film abstrait, viscéral et très sombre, à l'ambiance quasi-surnaturelle, il réalise un incroyable coup de maître empreint de folie artistique et de liberté créative qui marquera des générations entières de cinéphiles et de cinéastes.

    Retrouvez toutes mes critiques, avis et analyses, sur ma page Facebook et mon blog, Chronique Mécanique. Merci !
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2013
    "Persona" est une expérience artistique unique, très riche et inoubliable. Une vraie leçon de cinéma: Les plans, les lumières, les émotions, les images fortes et j'en passe. Bergman s'amuse et nous montre toute l'étendue de son talent. Je pense que c'est mon film préféré de l'auteur: Mystérieux, envoûtant, tordu, fascinant... J'avais lu que David Lynch était fan de Bergman et de ce "Persona" notamment, je comprends mieux maintenant. Génial.
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2013
    Persona est une leçon de cinéma pour sa réalisation que ce soit au niveau de sa photographie somptueuse qui traversera les ages ( le film a 47 ans (1966) et ça se ressent absolument pas ) ou encore pour ses cadrages minutieux et ingénieux donnant lieu a des plans magnifique .
    Ça commence de façon étrange comme un trip expérimental, un pénis en érection qui s'affiche durant une demie seconde, des types déguisé en squelettes et même un clou qui s'enfonce dans une main, c'est un gros délire étrange qui ne semble pas avoir sa place mais ça n'a surtout aucun sens .

    Sous forme d'un huis clos au bord de la mer une infirmière va se confier a sa patiente qui se renferme dans le silence, va alors s'en suivre un climat plus ou moins malsain sur fond de folie .
    Avec cette histoire le film va aborder différents thèmes comme celui de la solitude, de la vie ou de la mort avec des interprétations assez bonne mais le soucis c'est que le film ne semble pas mener a grand chose dans le fond .
    Mais le véritable soucis du film c'est qu'il est ennuyeux, en seulement 1h20 l'ennui arrive a s'installer rapidement, des longueurs qui s'enchainent et des scènes moelle ou il semble ne rien se passer .

    Un film qui manque cruellement d’intérêt en dehors de son montage, de sa photographie et de ses quelques plans excellent . Bergman semble avoir réaliser un film contemplatif qui lui est trop personnel et laisse un peu le spectateur de coté .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2013
    Film d'1h20 entre deux femmes qui synthétise tout un monde d'image et de cinéma, à peine commencé. L'auteur, fantasme sans doute en se plaçant comme jeune enfant dans le prologue du film, au cœur de la contemplation d'un objet qui se fait devant lui, d'un visage qui apparaît. La persona. La personne. Qui est vraiment cette infirmière, et cette actrice de théâtre qui est devenue muette ? Bergman joue avec les lumières, le splendide noir et blanc, les émotions et finit par fondre les images de ces actrices dans la peau d'une même unité hybride, les inverse, les ré-échange, leurs corps, leurs histoires, brouille les pistes du rêve, s'amuse de perdre le spectateur et de tourmenter ses personnages. Jamais le reste de l’œuvre de Bergman ne trouve toute une essence créatrice et destructrice aussi poussée comme dans ce film qui raconte simplement la naissance et la mort de l'image, d'une femme doublée. Finalement, Bergman termine son film en éloignant deux morceaux qui avaient fait les premières étincelles et crée la pellicule. Le cinéma s'en trouve réduit à la simple évocation d'une courte vie de douleur, de drame, et de moments troublants entre imaginaire et réalité.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2013
    L'oeuvre d'Ingmar Bergman, The film !!!
    Mon film préféré, vous ne verrez ça nul part ailleurs, des sons, des images et des montages sans précédent. Tout ça sur fond de silence (Il me tarde de voir "Le silence" par ailleurs). Comme tout cinéphile découvert un peu sur le tard, je découvre un suédois, Bergman, jugé comme l'un des cinéaste les plus doués de sa génération qui a éclaboussé de tout son talent les années 50-60-70. Beaucoup moins médiatisé ni connu du public dit "lambda" ingmar bergman peut en tourmenter plus d'un. J'ai longtemps cherché avant de pouvoir m'offrir un jour un film de ce réalisateur et ce fût Persona. Autant dire que si vous n'avez jamais vu de film de Bergman, c'est celui-ci qu'il faut voir en 1er ! Sous peine d'être un peu déçu du reste de sa filmographie mais essentiel ! Quel duo d'actrice au fait !!!
    Pour les plus sensibles ou moins cinéphiles, " l'heure du loup " ou " la honte " sont des films plus abordables, disons moins tordu pour rentrer dans l'univers de ce génial cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Un petit chef-d'oeuvre que nous livre le réalisateur suédois. A mi-chemin entre un "Chien Andalou" et tout autre film métaphysique ("Cloud Atlas" étant le plus récent). La vie, la mort, la solitude ou l'âme, tous ces thèmes sont abordés pendant ces (courts) 1h20, où c'est à travers des différentes aventures de l'infirmière qu'ils seront traité. C'est intéressant mais un peu creux au milieu avant de remonter. C'est dur à comprendre et je crois que je n'ai compris même pas la moitié. Mais bon j'ai bien aimé et c'est le principal.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    133 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mars 2013
    Jamais je ne comprendrai l'engouement suscité par le travail (jamais je ne parlerai d'oeuvre) de Ingmar Bergman.
    annatar003
    annatar003

    63 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2013
    Difficile d'écrire une critique sur une œuvre telle que "Persona", tant les messages véhiculés par celle-ci sont puissants et formidablement retransmis à l'écran. Car sous cette mise en scène carrément marginale et son synopsis "simpliste" en apparence se cache une psychanalyse, un sentiment masqué en une étude poussée de l'être humain. Tout comme il le fit dans "Le Septième Sceau" sorti quelques années auparavant, Ingmar Bergman s'attelle une fois de plus à la lourde tâche de confronter les différentes représentations de la vie qu'ont ses personnages. Ne s'étalant pas sur une ribambelle de characters, le metteur en scène suédois choisit cette fois-ci ses acteurs, ou devrais-je plutôt dire ses actrices, avec sélectivité. Ne comptant que quatre noms au casting, "Persona" est surtout et avant-tout le récit de la relation évolutive qui relie deux jeunes femmes.
    L'une est une actrice célèbre, l'autre est infirmière...Tout démarre lorsque cette-première se cloître dans le mutisme parfois hystérique que personne ne semble comprendre. Prénommée Elisabeth, cette femme aux motivations longtemps énigmatiques se voit interprétée avec beaucoup de consistance par Liv Ullmann. Se devant de n'utiliser que les expressions de son visage ainsi que sa gestuel, l'actrice donne corps et âme à cette femme déchirée ainsi qu'aux tourments qui l'habitent. De l'autre côté de la balance on retrouve Bibi Andersson dans la peau d'une jeune fille à la vie toute tracée que tout prédestine à la "banalité". Personnage très intéressant de part sa fragilité qui se mue en force, Alma bénéficie surtout d'une comédienne impressionnante dont la présence et la réussite polyvalente clame des qualités personnelles remarquables.
    S'ouvrant sur les thèmes de l'amitié, de la jalousie pour bifurquer sur les sentiers de l'amour et du conflit, "Persona" témoigne du résultat de l'absence de communication entre deux êtres. Car pendant que l'une joue la carte du silence, l'autre pose le jeu de la confidence qui conduira inexorablement vers une rivalité et un rapport dominant/dominé en perpétuelle changement.
    Force est effectivement d'admirer la vérité émanant des scènes parfois complexes de ce chef-d’œuvre philosophique dont s'inspirera certainement David Lynch lors de l'écriture de Mulholland Drive. Bien entendu, parmi les atouts de "Persona" on compte également la mise en scène expérimental de son auteur. Brisant tous les codes cinématographiques d'hier et d'aujourd'hui, Bergman enchaîne les effets photographiques, les plans inédits ainsi que les procédés osés qui confèreront à son enfant des allures d'OVNI dans un monde où tout tend vers la conformité.
    En résumé, "Persona" est un film à la richesse infinie qui subjuguent par sa témérité autant que par son impact psychologique. Muni de dialogues enivrants, d'un duel d'actrices mémorable et d'un caractère pour le moins unique, cette production suédoise vous marquera comme jamais un film ne l'avait fait auparavant.
    Clément D.
    Clément D.

    27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2013
    Film d'une intelligence rare ! Au moyen d'un long monologue le réalisateur parvient à maîtriser les émotions du spectateur. On ne s'ennuie pas et on a même envie de le revoir dès l'instant où le film se finit
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    Bergman nous livre ici un film sombre sur la relation qui unie une infirmière et sa patiente murée dans le silence. Merveille de mise en scène, ce film se présente comme un huis clos tournent uniquement autour des 2 personnages, développant leur relation en profondeur. Face a Bibi Andersson poignante, Liv Ulmann livre une performance magnifique sans jamais prononcer un mot. La violence du film se fait discrète mais perturbante, pesant sur tout le film comme une menace. On retiendra aussi la première séquence du film, véritable petit film expérimental, œuvre allumée de Bergman. Au final, on a affaire à un grand Bergman, magnifique et difficile.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Ce film étrange d'Ingmar Bergman débute avec des séquences pour le moins intriguantes, notamment celle où le jeune garçon survole de sa main le visage d'une femme.
    Une infirmière doit s'occuper d'une comédienne de théatre qui vient de se glisser dans la peau d'une personne apathique et muette. Mais cette femme silencieuse est pour l'infirmière qui s'en occupe un excellent moyen de confession, celle-ci allant même à raconter une relation sexuelle intense sur une plage avec des garçons inconnus. L'infirmière se révèle être une jeune femme profondément meurtrie. Mais Bergman ne pouvait pas s'en arrêter là: vient l'arrivée d'une lettre révélant les confessions et à partir de là, c'est la crise relationnelle qui débute. L'actrice simulant le mutisme serait-elle une manipulatrice? C'est fort possible. "Persona", film psychologique respirant la solitude, le psychisme humain, abordant même la schizophrénie dépeint comment deux femmes qui à la base semblent totalement différentes, se ressemblent en réalité. Deux femmes qui portent en elles de très lours secrets. Le maître Bergman, signe un film puissant servi par les deux beautés que sont Bibi Andersson et Liv Ullman...
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2017
    Il est difficile de caractériser par des mots un film aussi novateur, à la fois extrêmement rationalisé (comprenez pas un son ou une image qui ne soit à sa place) et extrêmement sensitif, du fait d'un emploi virtuose des possibilités du cinématographe. Ingmar Bergman est au sommet de son art avec ce long métrage parfaitement maîtrisé de la première seconde du générique de début à la dernière de la fin. La forme est heurtée, violente, puissante, mais elle suit sans interruption son objectif : créer un ressenti particulier chez le spectateur, la conscience du public n'ayant peut-être jamais été aussi prégnante dans un film que dans «Persona». Pour cela Ingmar Bergman déstructure la narration, emploie des images subliminales, exploite au maximum la suggestion de la vue et de l'ouïe,... Tout son talent est à l'oeuvre et condensé, c'est ce qui rend ce film si exceptionnel. Riche d'interprétations et de significations, esthétiquement parfait, ce film est aussi la rencontre impressionnante de deux formidables comédiennes, Bibi Andersson et Liv Ullmann ici dans un de leurs plus grands rôles. Grande source d'inspiration, de David Lynch à Woody Allen, «Persona» reste indépassable («Mulholland Drive» ne lui arrive pas à la cheville) grâce à sa modernité, à sa perfection formelle, à sa profondeur thématique et à sa poésie. Un des films les plus aboutis de toute l'histoire du cinéma, l'un des plus grands tout simplement. Un chef-d'oeuvre éternel. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
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