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    Persona
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    124 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 février 2012
    Persona, d'Ingmar Bergman raconte l'histoire d' Alma, une infirmière volubile (Bibi Andersson) s'exilant dans une maison du bord de mer, seule avec sa patiente (Liv Ullmann). Celle-ci est une célèbre actrice qui, lors d'une représentation de Phèdre, a été soudain frappée de mutisme. Les deux femmes vont s'aider par leur caractère diamétralement opposé et nouer peu à peu une relation trouble...
    Comme souvent chez Bergman, le film offre plusieurs lectures, servies par multitude de symboles.

    La première est celle, linéaire, du scénario: Il raconte la dynamique de rapprochement-répulsion de deux femmes qui ont besoin l'une de l'autre, s'aiment et se détestent. Bergman ne livre pas ici une histoire vraisemblable et l'on se demande souvent si ces deux femmes n'en forment pas qu'une. L'histoire est donc une intéressante enquête psychologique (Persona et Alma sont les deux composantes de la personnalité pour Carl Jung), qui n'appelle pas forcément à une réponse claire et permet d'observer deux jeux d'actrices magnifiques.

    La deuxième est plus autobiographique. Il raconte l'amour du réalisateur pour le cinéma et sa volonté d'arriver un jour à une oeuvre parfaite. On le voit par exemple en enfant essayant de toucher un écran de cinéma qui, trop blanc, rend flou le film qui y est projeté. Cette partie intéressera qui voudra mais il n'empêche qu'encore une fois, le film du suédois demande au spectateur un réel effort de compréhension.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2009
    Hallucinant! Le maître suédois Ingmar Begman expose ici deux femmes, en apparence normales mais qui, comme tout être, a des réactions et des pensées au delà de la normalité. Captivant
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2007
    Une tragédienne perd la parole suite à un traumatisme. A l'hôpital psychiatrique, une infirmière se prend d'amitié pour elle. Petit à petit, la relation s'inverse, la tragédienne "vampirise" psychiquement l'infirmière. Elle se guérie en faisant remonter à la surface les angoisses souterraines de l'infirmière. Les deux femmes finissent par ne faire qu'une seule et même personne. Ce film est d'une intelligence exceptionnelle. On en sort vraiment bouleversé.
    fooker95
    fooker95

    4 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Il faut regarder ce film sans a priori quant au prétendu génie de Bergman, qui en a tout de même montré beaucoup dans Fanny et Alexandre. Malheureusement on est ici plus proche du Doutage de Milenie de Gouinaloue que du grand film. La proportion écrasante de plans fixes, la sophistication littéraire du texte qui est aussi lourde que peu vraisemblable, l'absence d'histoire, la bande son qui semble écrite par un gosse qui plagierait Boulez, les moments oppressants et absurdes insérés selon le délire narcissique de l'artiste entre guillemets, tout y est. Arnaque.
    David F.
    David F.

    2 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2014
    Film à part entière dans la grande carrière du cinéaste, Persona a quelque chose qui nous frappe et ne peut pas nous laisser insensible. Véritable réflexion sur le cinéma et l’être humain, Bergman, dès son introduction trouble, choque, nous laisse pensif. Mais pas le temps de réfléchir à cette 1ère séquence, car une fois l’histoire commencée tout va se mettre en place : ces deux femmes, Bibi Anderson l’infirmière et Liv Ullmann l’actrice de théâtre devenue muette, vont se retrouver dans un cadre paradisiaque, l’île de Faro, avec le réalisateur suédois aux manettes.
    A partir des travaux, basés sur le psychanalyste Jung, Bergman va travailler son film en mettant en avant l’inconscient, la dualité représenté par une mise en scène où son montage, sa musique, ses décors coïncident parfaitement avec son sujet. Mais même si l’histoire semble simple, cerner ce film demandera sans doute plus d’un visionnage, comme moi.
    La place du cinéma a, évidemment, son importance particulière car c’est une pellicule qui, en quelque sorte, ouvre le film puis le ferme. Il joue beaucoup des interdits: déchirure de l’écran, regard caméra, entre autre, et des effets : fondus, effets de flou, répétition. Souvent analysé, commenté, il est un des piliers du cinéma suédois et celui de Bergman, une œuvre à part qui mérite toute notre attention, d’une part, par sa somptueuse photographie et d’autre part, par le talent indéniable de ces deux grandes actrices qui frappe par leur justesse et la richesse de ce qu’elle peuvent renvoyer par la parole pour l’une et le regard pour l’autre.
    A redécouvrir dans sa magnifique édition restaurée.
    Victor B
    Victor B

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Entre rêve et réalité, on entre dans la psychologie des personnages qui relèvent des questions sur l'amour, l'avortement ou encore la maternité. Des images incroyables et un jeu d'acteurs remarquable. A voir de toute urgence.
    Raphaëlle Gr
    Raphaëlle Gr

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2022
    L'un des plus beaux films au monde : visuellement et dans l'exploration de la psyché. Le film s'ouvre et se ferme sur une projection cinématographique, symbole de ce qu'il propose : une réflexion fine sur la représentation et les rôles sociaux. De très beaux gros plans qui scrutent l'âme des formidables actrices Liv Ullman et Bibi Anderson, pour mieux les rapprocher et les confondre. Une merveille !
    Clément D.
    Clément D.

    27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2013
    Film d'une intelligence rare ! Au moyen d'un long monologue le réalisateur parvient à maîtriser les émotions du spectateur. On ne s'ennuie pas et on a même envie de le revoir dès l'instant où le film se finit
    Niels C.
    Niels C.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2021
    Mon premier Bergman

    Quel rôle jouons nous dans notre cercle sociétal ? C'est la grande question de Persona, évidemment directement tiré de la persona de Jung. De cette question surgit l'opposition.

    D'un coté Elizabet, femme tentant de se défaire de son rôle sociétal au travers d'un mutisme. Il est amusant alors de tracer un parallèle entre son rôle maternel qu'elle acquiert par défaut et auto pression et son métier d'actrice l'amenant à endosser des personnalités étrangères à son Moi. Qui est alors le plus faux ? La mère qui ne le voulait pas ou l'actrice qui reflète l'irréel ?

    De l'autre coté, Alma opère comme la stricte opposée d'Elizabet, obéissant principalement à ses pulsions, l'amenant alors à rentrer en conflit avec sa volonté d'être une bonne épouse.
    Et alors que la rencontre entre les deux femmes amènera Alma à confier ses pensées et ses souvenirs les plus intimes, on se retrouvera avec le constat suivant : malgré leurs oppositions, les deux personnages désireront ce que l'autre a ou a pu faire.

    Et comme cette première couche de philo n'était pas suffisante, Bergman propose une analyse de la distribution du pouvoir dans les relations, au niveau inconscient, le mutisme d'Elizabet lui donnant du pouvoir sur Alma. Dans son excès de narcissisme, l'actrice aura besoin de la reconnaissance de l'infirmière qui a contrario aura besoin d'une confidente et d'une personne pour la juger.

    Niveau mise en scène, tout est fait pour augmenter l'ambivalence des deux personnages. Alors que les relations entre les femmes se dégradent, les ombres deviennent plus contrastées, jusqu'à couvrir la moitié des visages.
    Toujours dans cette idée de dualité, les scènes d'intérieur ne dévoileront que peu de mobilier et d'espace tandis que les extérieurs projetteront des lignes d'horizons infinies. La maison devient donc un lieu protégé où les histoires et confessions ne peuvent s'échapper mais également une prison physique où l'ennui se fait tour le temps sentir. De l'autre coté, la plage se transforme en une source de liberté, un échappatoire, mais aussi un espace de solitude.

    Il serait vain d'épiloguer sur la réalisation virtuose de Bergman qui réinvente à chaque plan les codes et gimmicks du genre. De même, il serait inutile d'épiloguer sur les immenses prestations de Bibi Andersson et Liv Ullmann.

    Chef d'oeuvre interdimensionnel
    DanielOceanAndCo
    DanielOceanAndCo

    3 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Le meilleur Bergman que j'ai vu, une oeuvre à la fois métaphysique et onirique emmennée par deux commédiennes absolument sublimes. On retrouve ici de nombreux thèmes chers à Bergman : le désir et l'introspection de soi entre autres. S'ajoute à cela une magnifique photo et une réalisation sobre et élégante et le plaisir du spectateurs est total.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 août 2011
    Ca fait du bien, ça nettoie. ça coupe net et c'est du franc parler/montrer. nébuleux vers la fin, plusieurs vision sont toutes enrichissantes. Bibi pète le feu, la destruction est de mise et el sol brulé qu'il reste est fertile parbleu!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un très bon film. Liv Ullmann est une actrice jouant « Electre », pièce de théâtre filmée. Elle perd la parole en pleine scène. Infirmière, Alma ( Bibi Andersson), va l’accompagner au bord de la mer quelques semaines. L’actrice restera muette, l’infirmière, elle, en dira peut-être trop… Igmar Bergman se sert ici librement des principes de Karl Jung, homme qui mettra en avant le « Persona » correspondant au masque social et l’ »Alma » se rapportant au subconscient. D’après le psychanalyste suisse la souffrance humaine provenait du conflit irrémédiable de ces deux principes. Bergman l’utilise en nous montrant deux femmes que tout semble opposer. Pourtant leur rapprochement sera de plus en plus troublant. La perte de la parole sert ici de masque, de protection mais également à l’incapacité de communication. La scène où arrive le mari de Liv Ulmann, d’ailleurs atteint de cécité, nous montre très explicitement le rôle de l’inconscient, des pensées et des réflexions que l’on ne peut transmettre que si difficilement aux autres et, de surcroît, au monde. Comme elle ne possède pas les mots pour lui parler elle le fait faire par…l’autre ? Où bien est-ce uniquement se fameux subconscient qui s’en charge ? A-t-on à faire à deux femmes ? Bergman amplifie encore cette dualité, de façon incroyablement intelligente, dans une merveilleuse double scène où les évènements passés des deux femmes se rapprochent. Bergman nous livre ici un film très riche, surtout pour une œuvre de moins d’une heure trente. Là encore, il a l’audace d’aborder de nombreux thèmes comme l’amour, la haine, la solitude, l’incommunication, la mort. Contrairement à ce que l’on a pu lire où entendre, le thème de Dieu est réellement abordé, notamment dans les plans-séquences du début du film où l’on entrevoit une main se faisant transpercer et une araignée, déjà utilisée par Bergman comme symbole de Dieu dans « A travers le miroir » en 1961 et réutilisée chez Zulawski en 1984 dans « La femme publique » .De plus les
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2008
    Un chef-d'oeuvre, tout simplement.
    Moi qui adore le cinéma je n'ai pourtant pas une énorme connaissance dans ce domaine malheureusement.
    C'est récemment que j'ai découvert Ingmar Bergman.
    On m'en avait dit beaucoup de bien et suite à cela j'ai cherché dans un premier temps "Cris et chuchotements", mais pas facile à trouver en location.
    Alors j'ai opté pour ce qui se présentait à moi, Persona en dvd.
    Le début et très intriguant, je ne m'attendais pas à une telle "introduction", j'aime, j'accroche!
    Les scènes sont tournées avec une telle simplicité, une telle justesseque l'ensemble n'en est que véritablement très beau!
    Persona est très inovateur également, la fusion des deux personnalités pour au final se retrouver à l'opposé de ce qu'elles sont au départ se fait de façon très sensible, douloureuse et envoutante.
    Et suite à cela je ne pense pas qu'à l'époque ce film était accessible à tous.
    Il a beau daté des années 60, il est à hauteur voir supérieur à ce que l'on peut faire de nos jours!
    Impréssionant!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2011
    Un chef-d'oeuvre du grand Bergman ! Une recherche et une réflexion incroyables. Son cinéma est toujours très enrichissant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mai 2007
    "Chaque gros plan est un gros plan de visage" (Deleuze) mais cette oeuvre montre - plus qu'aucune autre - que le visage n'est que la face visible de l'iceberg.
    Un film inoubliable sur l'inconscient et la maternité.
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