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Mathias Le Quiliec
69 abonnés
378 critiques
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5,0
Publiée le 29 juin 2013
L'oeuvre d'Ingmar Bergman, The film !!! Mon film préféré, vous ne verrez ça nul part ailleurs, des sons, des images et des montages sans précédent. Tout ça sur fond de silence (Il me tarde de voir "Le silence" par ailleurs). Comme tout cinéphile découvert un peu sur le tard, je découvre un suédois, Bergman, jugé comme l'un des cinéaste les plus doués de sa génération qui a éclaboussé de tout son talent les années 50-60-70. Beaucoup moins médiatisé ni connu du public dit "lambda" ingmar bergman peut en tourmenter plus d'un. J'ai longtemps cherché avant de pouvoir m'offrir un jour un film de ce réalisateur et ce fût Persona. Autant dire que si vous n'avez jamais vu de film de Bergman, c'est celui-ci qu'il faut voir en 1er ! Sous peine d'être un peu déçu du reste de sa filmographie mais essentiel ! Quel duo d'actrice au fait !!! Pour les plus sensibles ou moins cinéphiles, " l'heure du loup " ou " la honte " sont des films plus abordables, disons moins tordu pour rentrer dans l'univers de ce génial cinéaste.
Voilà.. je viens de voir "Persona", je viens de comprendre pourquoi Bergman fIT Partie du panthéon des plus grand réalisateur de l'histoire du cinéma, je viens de comprendre Que Tarkovski n'est pas seul au zénith partageant la cime avec Antonioni. Dieu est trinitaire et entouré d'apôtres... je les ai déjà cités! Excusez, je suis en état de choc... peut-être plus tard, je pourrais en parler, mettre des mots, mais dans le contexte.... je ne sais pas si c'est ... bien ... nécessaire ... faisable?
Grande intelligence dans la mise en scène. Film qui a inspiré et qui inspire encore. La couleur de l’œuvre en noir et blanc est très beau esthétiquement. Film qui interpelle et qui sublime la vie humaine. Classique d'un grand réalisateur de cinéma.
Mon tout premier Bergman et que dire à part l'admiration que j'ai ressenti pour ce film (mais un côté je ne sais pas si j'aurais dû commencer par celui-ci car il demande plusieurs visions afin de bien l'analyser pour pouvoir comprendre le film à la vision de Bergman). Le film commence par des images éparses qui nous plongent d'emblée dans l'univers du film ,Bergman arrive par sa mise en scène à rendre ce film très beau ,poétique avec une musique angoissante ,des plans spécifiques, des images dérangeante et des conversations perverses .Pour ce qui est du scénario il n'y a rien à dire, il est très bien ficelé . Liv Ullman joue très bien mais j'ai eu un faible pour la performance de Bibi Andersson. Le réalisateur arrive à nous faire rentrer dans ses créations , son univers ,il manie le champ/contrechamp à merveille ,les plans pendant l'histoire du nouveau-né sont géniaux et j'ai adoré le plan où Liv et Bibi sont côte à côte où cette-dernière se fait "replacé" les cheveux . J'ai donc tout simplement adoré ce film, j'étais rentré dans son univers et je voulais y rester à vrai dire .
Un très beau film ! Les deux actrices sont à la fois fascinantes et troublantes. Et le scénario nous plonge dans les méandres de l'introspection et de la quête de "soi". La scène (bissée) où les 2 actrices sont face-à-face est sublime ! Un film qui, à mon avis, a aussi bien inspiré Yodi pour "Une autre femme" que Lynch pour "Mulholland drive". C'est pas peu dire, hein ? ;-)
Ce film d'Ingmar Bergman est une vraie réussite, au-delà de ses plans magnifiques et des jeux d'acteurs fabuleux, Bergman nous transporte dans cette histoire de deux ... femmes. Une qui est l'infirmière d'une grande actrice en hôpital psychiatrique, restée muette. L'infirmière se dévoue à l'actrice en lui racontant une soirée érotique qui la rendra enceinte, lui avouant comme a une amie qu'elle finira par avorter. Plus tard nous remarquerons que Elizabeth a eu un enfant non souhaité, déchirant sa photo en deux parties, comme les deux femmes qui n'en sont qu'une ? avec cette scène mythique répétée qui coupe les deux visages pour n'en donner qu'un. La scène d'ouverture nous plonge encore plus dans l'intrigue avec ces morts-pasmorts qui hantent et vivent dans la tête d'Elizabeth ? Puis l'apparition de l'enfant regardant une pellicule, qui s'éteint à la fin du film... Bergman nous perd de manière réussie dans la tête d'une ou deux femmes, sur cette île, mêlant bruits de vague et paysages vastes (Martin Scorsese a du s'en inspiré pour Shutter Island) avec son travelling fantastique sur l'infirmière courant vers Elizabeth. Les deux femmes se ressemblent, s'opposent et se complètent, une calme toujours, muette à rendre fou et une autre bavarde, énervée de son silence. Le réalisateur a aussi choisi de casser les codes du cinéma, en sortant du film à deux reprises, une où l'écran brûle et laisse place au blanc, blanc du film, blanc éblouissant, blanc bergmanien et une autre où une équipe de cinéma tourne vers le spectateur. Un grand film signé Bergman qui restera un de ses plus grands.
Expérience artistique d'une inventivité incomparable, trip sensoriel d'une puissance sidérante, ce film n'a pas finit de révéler ces richesses. Difficile de passer à autre chose après l'avoir vu.
J'en sors avec le sentiment qu'au bout de la première vision, le film n'a pas livré tous ses secrets. Un récit passionnant sur le rapport à l'autre, dans lequel la fascination et l'animosité interagissent comme des forces physiques, heurtant les personnages, les modelant au plus profond d'eux-mêmes.
L'œuvre de Bergman peut paraitre très difficile d'accès de par ses sujets abscons, la plupart du temps nébuleux.
Le film Persona peut s'étiqueter quant à lui dans la catégorie de film psychologique, voir même métaphysique. Les métaphores ne se cachent jamais bien loin. Dès le début du film on trouve une scène où un jeune garçons, dans un hôpital, subjugué par l'image géante d'un visage féminin. Cette scène ne posera pas de souci de compréhension à un spectateur averti, et connaissant un peu l'auteur Suèdois, qui comprendra que Bergman pointe ici du doigts l'importance de la figure maternelle dans notre psychologie. On notera d'ailleurs l'absence de l'homme, oui le vrai le bonhomme, qui en tant que gentleman (une fois n'est pas coutume ) laisse la beauté féminine menée le film...Tout est un peu comme ça dans la mise en scène de Bergman, ce qui donne un ton intéressant, avec des angles originaux, et uniques. Un plan restera gravé dans ma mémoire pour la situation dans laquelle il m'a mis : Pendant que les 2 actrices lorgnent in-amoureusement le spectateur en brisant avec fracas le 4em mur, j'ai eu le sang qui s'est glaçé d'un coup. Vrrrrr ! J'en ai encore des frissons.
Le sujet est des plus intéressant. Est-on tous sain d'esprit ? Quels événements nous pousseraient au mutisme, au rejet de soi ? Le tourment nous guette, et il se transmet.
un film d'une poésie et d'une esthétique incroyable, aux personnages complexes, qui finiront par se confondre visuellement et interprétant une histoire apparemment simple sur la recherche identitaire de deux femmes/mères.Tourné uniquement avec 4 acteurs (l'infimière et la comédienne, et deux seconds rôles le mari de l'infimière et son médecin chef), le film est élaboré autour d'une mise en scène sobre où chaque mot, chaque son, chaque geste ou expression corporelle (et surtout faciale) a sa place et est mis en relief par les plans. les jeux de lumières et d'obscurités ont également beaucoup d'importance. L'introduction marque de prime abord avec ses scènes qui se succèdent de manière anarchique, les unes sanglantes, les autres dérangeantes (notamment l'égorgement du mouton ou les mains clouées) ou banales, interrompues par des flash de lumières et nous plonge d'ors et déjà dans un voyage onirique et poétique, mais nous fait également pressentir une certaine violence. une fois encore c images ne sont pas introduites par hasard, puisque nous les retrouverons au moment de la césure du film. En conclusion, même si le coté un peu "intello" ou cinéphile averti peut décourager certains d'entre nous ce film vaut plus que la peine d'être vu ne serait ce que pour sa beauté visuelle .
"Persona" est une oeuvre tout à fait atypique dans l'oeuvre de Bergman. Déja, pour son ancrage violent et brut dans le présent. Les images de la guerre du Viêt-Nam qui passent sur le poste de télévision de Liv Ullman et l'évocation des trains de la mort font basculer Bergman dans le monde réel. L'introduction qui fait presque guise d'avant-programme, de film dans le film, semble être un pied de nez aux spectateurs. Ne vous attendez pas (plus?) à ce que je vous donne des films sur le silence de Dieu, à ce que je me morfonde dans une description de la Foi (la trilogie de la Porte semble avoir été un point d'orgue). Cette fois Bergman s'attaque à l'humain, avec tout ce qu'il a d'imparfait, de mystérieux, d'envoûtant, d'érotique voire de pervers. La confrontation entre deux immenses actrices (Ullman et Bibi Andersson) nous donne des sommets; une scène en particulier retient l'attention, celle durant laquelle la jeune infirmière (Andersson) s'expose devant sa patiente dans un vertigineux face-à-face. Et puis surtout, Bergman brouille les pistes. Celle de la pellicule déjà, qu'il brûle sans aucun scrupule, comme si cette histoire était trop puissante pour qu'elle puisse être contée. Mais c'est aussi une page, un tableau qui brûle. La place de l'Art (Ullman interprète une artiste qui ne peut plus jouer) tient une place primordiale dans ce film: doit-il remplacer la télévision, les bandes comme dirait Herbert Marcuse? Et surtout, doit-on croire tout ce que l'Art nous dit, alors que Bergman lui-même nous trompe sans vergogne dans un final en forme d'apothéose? Superbe film.
A conseiller aux fans de Mulholland drive. On voit d'où vient l'inspiration de David Lynch. Et comme dans Mulholland drive, l'interprétion des 2 actrices est excellente.
Une oeuvre difficile à juger. La première partie lente et austère se révèle assez ennuyeuse. Tout bascule dans la seconde moitié du film qui devient alors un quasi thriller psychologique teinté de fantastique et reste captivant jusqu'à la fin.Héritier de Bunuel annonciateur de Lynch le film de Bergman malgré son austérité ne laisse pas insensible tant il est semé d'indices que le spectateur devra déchiffré.Il est en outre magnifiquement filmé dans un noir et blanc qui joue avec les contrastes comme rarement vu sans oublier la magnifique prestation de ces deux actrices principales.
Un film à revoir. Je trouve le style de Ingmar Bergman très moderne bien que ce soit en noir et blanc. Il a inspiré de nombreux réalisateurs tels que David Lynch, Mulholland Drive à quelques caractéristiques de Persona. duel féminin, jeux de rôles, fiction ou réalité.