Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Redzing
1 120 abonnés
4 471 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 23 juillet 2010
Dupeyron signe une adaptation fidèle du de E. E. Schmidt, avec un Omar Sharif attachant dans le rôle d'un épicier étranger qui va devenir le meilleur ami d'un adolescent en quête de découvertes dans la France des 60's. Intéressant surtout pour ceux qui ont lu le livre, les autres apprécieront sans en garder un souvenir impérissable.
Un beau film au message plein d'humanité sur le dialogue des cultures et des croyances, porté par ses interprètes à la complicité évidente. Avec légèreté et pudeur, Dupeyron traite également du passage à l'âge adulte, de l'apprentissage de la vie. Un film sobre dans sa démonstration, avec une musique sautillante et joyeuse, qui célèbre l'amour de la vie, sans porter de jugement. On oscille constamment entre l'humour et l'émotion, dans une mise en scène efficace dans sa simplicité. Il n'est pas donné à tout le monde de manier un sujet grave ou important sans tomber dans le pathos. Pari réussi en la circonstance.
Un film assez incroyable, ne serait-ce que pour la restitution automobile dans la capitale en 1960, et de la frontière du quartier du Sentier. Et quel coup de génie pour la production de filmer la plus petite rue de Paris ! Omar Sharif est vraiment magnifique tandis que le jeune comédien envahit l'écran de sa beauté insolente et de son jeu parfait. Une évocation réaliste mais poétique des années 60 dans ce qui allait devenir la capitale multiethnique de l'Europe occidentale. Un film simple, idéaliste et intense par l'émotion et la bande son. Etonnant par rapport à son dernier film. La fin orientale est un peu longue mais certaines scènes sont tellement bien vues que l'on oublie les quelques critiques et on se laisse aller à la musique (bien choisie) de "Salut Les Copains" pour replonger dans cette agréable nostalgie.
jolie fable sur la rencontre et l'amitié d'un ado et d'un vieil homme sage. Omar sharif assène quelques belles vérités ("c'est le sourire qui rend heureux"). l'ambiance est doucereuse et c'est un film généreux à l'image du personnal principal et de la lumière, ensoleillé et filtré, qui traverse le film.
Voici la première adaptation en date d'un roman de Schmidt, signé ici par François Dupeyron. Une histoire simple mais belle, avec au centre deux personnages en quête, l'adolescent en quête d'amour avec des femmes plus agées et le vieux avec une envie de transmettre ses pensés, sa religion et au fond, son intelligence. La naïveté du propos pourra en dégoûter plus d'un, ils manqueront un film d'un lyrisme passionnant et d'un charme indéniable, avec en figure de proue des acteurs fascinants, que ce soit le jeune mais talentueux Pierre Boulanger, qui apprend la vie grâce à son seul point de répère, l'épicier incarné par Omar Sharif, d'une sagesse brillante, ou dans un plus petit rôle, Gilbert Melki, stressé mais qu'on le sent hanté. On peut lui trouver bien sûr certains défauts, comme la mise en scène assez simpliste, illustrée par des plans Steadycam peu soignés, alors que Dupeyron avait de quoi faire un tableau de qualité, ou les passages d'échappée sauvage à l'étranger qui sonnent quelque peu baclées, mais la reconstitution "faire revivre les cartes postales" fonctionne assez bien, avec une musique certes un peu répétitive mais sympathique et un sentiment d'intelligente tristesse qui plane dans l'atmosphère.
Je revois ce film régulièrement car je le trouve tout simplement différent. Il ne ressemble à rien d'existant, fait dans la simplicité et reste touchant sans trop en faire. Omar y joue merveilleusement son role (contrairement à M. Melki) et il ce film sonne donne une impression de filmer au jour le jour, pas quelque chose de fabriqué, d'entendu, d'attendu. pas parfait mais très réussi.
je vais noter large avec deux etoiles car je suis resté sur un sentiment de deception a la fin de ce film . Certes les comediens sont excellents (omar sharif est meme assez fascinant) mais l'evolution de l'histoire m'a semblait vraiment trop conventionelle et surtout bourrée de'invraisemblances. Si la premiere partie est réussie malgré une certaine confusion autour du personnages de Momo ( ou sont sa mere , son frère ?) le film est agréable est rythmé ,le paris des années soixante reconstitué en studio nous propose une belle galerie de personnages populaires et même si le personnage du père reste aussi trouble que les raisons de son départ on passe un trés bon moment . la seconde partie apres l'adoption (totalement invraisemblable) du jeune homme par Ibrahim est quant a elle baclée . le départ en Turquie s'il est symbolique reste d'une improbabilité Imaginez vous une seule seconde aller en voiture décapotable ,la fleur aux dents de paris jusqu'aux montagnes de l'arriere pays turc en passant par la Suisse Et l'albanie (meme aujourd'hui un tel periple s'envisage a peine) ,les visites caricaturales des differentes eglises , l'accident inexplicable (et inexpliquée) de Mr Ibrahim rien ici n'est approfondie rien ici n'est a la hauteur de la beauté du sujet proposé .reste de beaux moments de complicité entre le vieil homme et l'adolescent ,une bande son formidable (pas de cliché musique orientale) mais cela ne suffit pas a faire de monsieur Ibrahim et les flleurs du coran un film a voir indispensablement.
Moi qui, d'ordinaire, n'aime pas le cinéma français (actuel en tout cas), j'ai été très agréablement surprise par "Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran". C'est un film très poétique, mélancolique, nostalgique, idéaliste, sensuel, tendre et philosophique, ce qui fait qu'on lui pardonne ses quelques clichés, exagérations et invraisemblances. Pierre Boulanger et surtout Omar Sharif nous offrent d'excellentes interprétations et l'apparition d'Isabelle Adjani est amusante. Certaines phrases prononcées sont à méditer et le film nous fait rêver du début à la fin. De plus, l'image, magnifique, distille une atmosphère singulière, sensuelle et la B.O, entraînante ravira tout le monde, pas seulement les nostalgiques des années 60 et de leur "Salut les Copains". A voir.
Une adaptation solide d'Eric-Emmanuel Schmitt, d'un livre datant de l'époque où il pouvait se targuer d'avoir du talent, celà semble bien lointain maintenant. Le film est transcendé par le jeu d'Omar Shariff.
C'est un très boooring film. J'ai vu le film a école. J'ai dormir ! Tout le monde prononcer le film est très beau. Mais, le film c'est MERDE ! Mais Pierre Boulanger est HOT. xoxo une femme dans le PaysBas
Francois Duperyon est un de nos plus grands realisateurs, il a exploité tous les genre, avec succès, de l'horreur ( la machine ) au drame ( c'est quoi la vie ) en passant par le film d'époque ( la chambre des officiers ) et l'ovni cinématographique ( le sublime drole d'endroit pour une rencontre ).
Dans Monsieur Ibrahim il s'attaque a un nouveau sujet, jamais exploré, celui du rapport avec autrui, de la transmission du savoir, du rapport juif/arabe, deux communités autrefois liées et soudées, car aux origines communes ( des sémites) et qui aujourd'hui se font la guerre... Le paris des années 60 est très bien rendu, on rentre dans un univers particulier, empreint de notalgie et au charme suranné...
Qu dire des acteurs, du magnifique Momo au sublime Monsieur Ibrahim ( César amplement mérité pour le grand Omar Sharif ) du triste père de Momo ( excellent Gilbert Melki )aux prostituées de la rue bleue... On n'oubliera pas non plus l'apparition surprenante d'Adjani herself, en bombe blonde, en B.B des années 60 tournant le Mépris de Godard... Confrontatrion entre Sharif et Adjani, témoins de deux générations différentes de cinéma, de grand cinéma...
C'est en résumé une petite merveille qui vous fera pénétrer quelques instants dans un univers beau et révé...
François Dupeyron change de domaine après la Chambre des Officiers, et s'attaque à un film intimiste adapté de l'excellent bouquin d'Eric-Emmanuel Schmitt. L'histoire touchante de deux individus confrontés à un grand solipsisme (un jeune enfant juif et un vieil épicier arabe) est bien retranscrite. L'interprétation est juste notamment du côté de chez Omar Sharif, qui après toutes ces années, crève encore l'écran avec son regard brillant de nostalgie. On voyage donc avec ces personnages. Voyage d'abord initiatique, spirituel et infiniment psychologique. La seule chose qu'on peut reprocher dans le traitement de l'histoire réside dans le fait que la complicité des héros est beaucoup moins forte que dans le livre. Mais, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est une oeuvre simple, belle et touchante. A découvrir !
Il y a des films comme ça qui vous font espérer encore dans le genre humain... Loin des clichés, du pastiche hollywoodien et de son ethno-centrisme, on va à la découverte de destins croisés, remarquablement interprété par un Omar Sharif au sommet de son art, qui ne fait finalement que reproduire ce que l'homme fait de mieux : transmettre un héritage, et pour une fois celui-ci est porteur d'espoir... Une lueur dans les ténèbres de l'actualité !
Moi qui d'habitude n'aime pas ce genre "cinéma français d'auteur", je dois bien avouer que la bande annonce m'avait beaucoup enthousiasmé. Et ce fut un vrai bonheur de voir une telle merveille en salle : scénario attendrissant, sans tomber dans les niaiseries mélos. Un exercice pourtant difficile oscillant entre le film tragique, noir et la comédie. Mais le traitement est tellement subtile et brillant qu'on se laisse emporter jusqu'au bout. Les interprètes formidables, insufflent un véritable bouffée de poésie dans ce petit bijou, même visuellement trés soigné par sa lumière et son image. Un pur moment, à ne pas rater !