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tomPSGcinema
764 abonnés
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3,0
Publiée le 3 janvier 2012
Même si elle parait aujourd'hui assez démodé, cette comédie dramatique de Edmund Goulding se visionne agréablement grâce aux talents des comédiens. En effet, on retrouve des comédiens de renom comme Greta Garbo, Joan Crawford, John et Lionel Barrymore ainsi que Wallace Beery dans des compositions savoureuses et ils éclipsent quelque peu le manque de richesse au niveau de la mise en scène.
"Grand Hotel" est sans nul doute un des films les plus représentatifs du style MGM de l'Âge d'or hollywoodien : un immense décor somptueux, une réalisation impeccable et élégante et un scénario rigoureusement bien écrit fait pour captiver le spectateur du début jusqu'à la fin mais ici c'est surtout un casting royal. Greta Garbo est très émouvante dans le rôle d'une ballerine au crépuscule de sa gloire mais elle apparaît distante, ce qui est certainement voulu, par rapport au reste de la distribution. Wallace Beery réussit parfaitement à rendre détestable son personnage de patron arrogant et sans scrupule mais ce sont surtout Lionel Barrymore, en petit employé qui se sait condamné et qui mêne la grande vie, John Barrymore, en aristocrate ruiné gentleman-cambrioleur, et Joan Crawford, en secrétaire intriguante, qui donnent des interprétations magistrales à travers des personnages très attachants qui retiennent l'attention. Alors pour tranformer en interrogation une affirmation d'un des personnages secondaires de ce très grand film à propos du Grand Hotel "Il ne se passe jamais rien ?", rien d'inintéressant en tous les cas.
La dramatique de la seconde partie donne tout le sel de cette comédie qui aurait presque passer pour romantique dans sa première heure. Le grand hôtel cristallise en effet les solitudes des êtres et favorise les rencontres de tous les milieux sociaux en étant un lieu fermé qui croise les histoires et les intrigues. On se plait à suivre avec intérêts les aventures de chaque personnages et le film propose une mise en scène assez ample qui correspond bien aux chassés-croisés de cette clientèle tout en nous proposant une histoire dramatique mais cynique.
Grand Hôtel vaut surtout pour son dispositif narratif de chassé-croisé en huis-clos et pour son casting “all stars MGM” (Greta Garbo, John Barrymore, Lionel Barrymore, Joan Crawford, Wallace Beery, Lewis Stone…). À la mise en scène, on trouve Edmund Golding, ancien acteur anglais, devenu scénariste et réalisateur à Hollywood, dont le nom reste associé aujourd’hui à l’univers du mélodrame. En bon faiseur, il a orchestré ici honnêtement les numéros d’acteurs qu’on lui avait commandés. Malgré des faux raccords au montage, la mécanique de l’histoire est plutôt bien huilée. Mais il manque à ce film l’esprit et l’élégance d’un Lubitsch pour bien traverser le temps. La théâtralité générale, l’emphase ou les minauderies de Greta Garbo, Joan Crawford et Lionel Barrymore, ainsi que l’inégalité des séquences en termes d’intérêt laissent une impression globalement longuette, peu subtile et datée.
Plusieurs composants en rupture de normalisation tentent de se ressourcer dans des connexions temporaires offertes par la logistique d’un grand hôtel de luxe Berlinois.
Dernières folies, pleurnicheries et caprices côtoient maitres, courtisans et ambitieux dans un lieu ou les dernières cartouches, les remises à niveaux et les acquis ne projettent aucun avenir en commun à long terme entre les différents protagonistes.
Tout n’est qu’une tranche de vie ou chacun en fonction de son bilan plastronne ou s’effondre dans un lieu froid sclérosé par la thématique du service et l’attrait de l’argent semblant gommer toutes les différences.
La caméra dévore le profil, les mimiques et les déplacements d’une divine formatée de film en film par la perception d’un autre monde nommé solitude sous les yeux d’un Wallace Berry à l’allure de Kaiser.
« Grand Hôtel » établi un catalogue microcosmique de tout les mécanismes de notre société. Une prestation passagère entre ce qui est sur de soi et ce qui doute avec comme conclusion la constitution des malles et la porte de sortie pour tout le monde une fois la représentation terminée.
Un mélodrame plaisant, la première moitié est un peu laborieuse mais la seconde est de bien meilleur qualité. Des dialogues convenus mais classes, le scénario est ambitieux car il suit le séjour de plusieurs personnages et tous sont assez complets. Joan Crawford est excellente et rafraîchissante contrairement a Greta Garbo qui est mauvaise et qui en fait des tonnes.
Film assez classique de ce qu'on imagine être un mélodrame des années 1930, élégant, classieux. La mise en scène est assez sobre, mais pas mauvaise. Les acteurs sont plutôt bons, même si Greta Garbo surjoue un peu - du moins j'ai trouvé -. C'est sur le scénario que le film peine un peu. J'aurais espéré quelque chose de plus grand, de plus audacieux, là le tout met du temps à décoller. Ce n'est pas inintéressant, on suit les mésaventures de quelques personnes dans le Grand Hotel (qui arrivent, qui partent etc.), mais le scénario a du mal à captiver tout du long.
Très brillant et un peu désuet, la quintessence d’un art très classiquement hollywoodien, très daté du début des années 30. Il manque en fait la personnalité dans la réalisation qui estomperait cet aspect démodé. On reste cela dit admiratif devant le bel ouvrage scénaristique, et ébloui par l’interprétation d’un casting exceptionnel : Garbo, Crawford, John et Lionel Barrymore… On retient surtout aujourd’hui l’amertume sociale baignant le film, avec ces personnages de grands patrons odieux, d’employés à leur merci, de larbins côtoyant des fêtards décavés… on est bien au creux de la crise des années 30.
Classieux,si l'histoire n'est pas exceptionnelle on reste malgré tout "captivé" par le film et surpris par le dénouement, l'idée générale étant que tous les événements du plus banal au plus tragique ne sont que de passages dans le grand hotel.
Une comédie mélodramatique chorale plutôt bien réalisée, mais comportant quelques longueurs. L'interprétation est magistrale même si Lionel Barrymore et Greta Garbo ne peuvent s'empêcher de surjouer. En revanche, Joan Crawford crève l'écran de sa beauté de son charme et de son talent ! Elle incarne une femme très libre, se prostituant occasionnellement par nécessité sans que ça lui pose trop de problèmes (nous sommes en 1932, avant le code Hays) A noter que le film développe un côté social assez intéressant entre le patron et son employé condamné par la médecine.
Ce film choral réalisé par Edmund Goulding et sorti en 1932 n'est pas mal mais sans plus. C'est l'histoire de plusieurs personnages aux personnalités bien distinctes qui se rencontrent fortuitement dans un grand hôtel de luxe. Bon honnêtement, je n'attendais rien en particulier de ce film, je n'ai donc pas vraiment été déçu mais je trouve que le scénario aurait pu être mieux écrit pour donner lieu à des situations plus intéressantes. Les personnages sont bien écrits mais il manque malgré tout un petit quelque-chose qui rendrait le film très bon. Je trouve également qu'il y a trop de longueurs et que le rythme ne soit pas soutenu, nous pouvons avoir des scènes très intéressantes puis, au contraire, des scènes qui n'ont pas vraiment d'importance et c'est dommage car ça nous sort quelques fois du film. Les décors sont quant à eux magnifiques et on se demande même comment ils ont pu reproduire tout cela en studio. La mise en scène n'est quant à elle pas mauvaise mais s'identifie beaucoup au cinéma classique hollywoodien, ce qui est normal puisque l'on était en plein dedans dans cette période, surtout venant d'un gros studio comme la MGM. Pour ce qui est du casting, nous avons des acteurs phares de l'époque tels que Greta Garbo, John Barrymore encore Joan Crawford qui jouent très bien. "Grand Hotel" est donc un film très intéressant si l'on s'intéresse de près ou de loin au cinéma et reste tout de même pas mal.
Du beau cinéma Hollywoodien, typique des années 30. Grace une galerie d'acteurs tout à fait impressionnantes, l'ensemble arrive à se faire assez émouvant, d'autant plus que le scénario est très bien écrit. Au départ un lieu banal, et pourtant, l'endroit de toutes les rencontres, de l'amour, de l'amitié, de la jalousie, du désespoir... Et tout ceci avec toujours une réelle finesse, confirmant le talent qu'avait Goulding pour ce genre d'histoires. Un film d'une grande richesse donc, aussi drole parfois que tragique. Une réussite.
Un film passionnant et élégant subtilement drôle avec un bon scénario pour les années 30 et de bons acteurs!
Toute l'histoire ce passe donc dans un simple hôtel donc pas très intéressant a priori sauf que dans ce grand hôtel il se passe décidément des choses pas banal.