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ManoCornuta
271 abonnés
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3,5
Publiée le 17 août 2021
Une mécanique assez classique et récurrente des films de prétoire américains, portée par un casting balèze (même si Dustin Hoffmann est un peu trop mis en retrait, un scandale) et adoptant un angle d'attaque intéressant, avant de rejoindre les rails et de nous livrer un suspense judiciaire plus attendu mais efficace. La démonstration technique, sans faire de coup d'éclat, est implacable.
Le film de prétoire à l’américaine. C’est gentiment tourné, sans forcer, un peu comme une bonne série. Les coups tordus, les chausse-trapes intéressent mais tout ça reste très superficiel, ficelé là aussi sans forcer (invraisemblances, gadgets à la mode, suspense puéril). Et comme manifestement personne ne veut se fouler dans ce tournage, les acteurs, tous des pointures pourtant, se la jouent sur leur talent… mais rien de plus, juste le tarif syndical ! L’intérêt vient surtout de la description du système juridique américain, gangrené par le dollar. Ici, pour la morale, ce sont les friqués qui perdent ; mais c’est un film ! Même si on ne peut pas faire tous les jours un « 12 hommes en colère » comme Sydney Lumet, Gary Felder aurait pu s’impliquer un peu plus.
Un scénario malin, riche en rebondissements, qui fait de "Runaway Jury" autre chose qu'un typique film de procès. Adapté de John Grisham, jouissant d'un casting de luxe, le film est franchement divertissant et agréable à suivre, malgré un certain manichéisme un peu caricatural (Gene Hackman est vraiment très très méchant!). On pourra regretter une réalisation un peu molle, sans grande vision, ni conviction. Un travail d'artisan, sans passion, tout juste suffisant pour élever le film au-dessus de la masse des thrillers juridiques américains. C'est déjà bien!
Film à la mécanique bien huilé et au scénario très bien écrit. Le film mène le spectacteur tous le film pour le surprendre pendant tous le film. Une tension retiens le spectateur pendant tous le film. Le film est bien rythmé. le casting est bon surtout Gene Hackman et Dustin Hoffman. La réa est pas mauvaise sans être incroyable malgré quelque bonne scène. Le gros problème du film est sa fin qui est trop mauraliste et belle et en décalage par rapport à l'ambiance du film.
« Le maître du jeu » est un thriller judiciaire qui fonctionne plutôt bien, principalement parce qu'il s'attaque au « vilain » lobby des armes, si puissant aux États-Unis. Ceci dit, le scénario totalement « abracadabrantesque » m'a tout de même laissé pensif, voir largement dubitatif. En effet, le système judiciaire Américain peut paraître assez loufoque à l'Européen que je suis... Mais d'ici à accepter qu'il soit aussi vulnérable aux pressions et à la corruption il y a quand même un large pas que je ne suis pas prêt à franchir. Malgré ce « léger » inconvénient, l'histoire est suffisamment plaisante pour que le divertissement fonctionne et tant pis pour le réalisme (ce n'est après tout que du cinéma). Une fois ce paramètre accepté et digéré, on prend vite un vif plaisir à suivre l'affrontement entre les deux avocats principaux, incarnés par les grands Gene Hackman et Dustin Hoffman. La scène des toilettes, en particulier, oppose de la plus belle des manières ces deux monstres sacrés qui se donnent la réplique avec un respect visible à l'écran. La jeune génération n'est cependant pas en reste et le couple Rachel Weisz – John Cusack fonctionne également très bien. Au final, on se laisse prendre par cet étrange jeu de dupe et on passe un moment agréable au sein de ce prétoire Américain. Pas mal !
La manipulation dans toute sa splendeur. Vraiment un grand moment à passer avec ces maîtres de la manipulation. Je ne peux rien en dire pour ne pas déflorer le suspense mais vraiment la façon qu'a le héros de provoquer les initiatives des autres personnages (juge, jurés, détectives privés) en leur faisant croire que c'est eux qui décident est vraiment impressionnante. L'originalité n'est certes pas la principale qualité de ce film mais le scénario est solide - il s'appuie sur un roman de John Grisham, c'est dire -, la réalisation est efficace et l'interprétation sans faille. Après "Révélations" (The Insider) en 1999 et "Erin Brockovich" en 2000, ce film s'attaque à un nouveau lobby américain mais l'essentiel du projet est davantage de montrer la mise sous influence du jury que le verdict du procès en lui-même. On peut cependant reprocher au film de ne pas traiter du problème de fond qu'est la vente libre d'armes à feu aux USA mais, en s'attaquant déjà, à sa manière, au système judiciaire américain et au lobby des armes à feu, le film fait un premier pas vers la contestation du système en place. Au niveau du casting, hormis le duo de poids lourds (Dustin Hoffman et Gene Hackman) dont il n'y a rien à dire tellement on connaît leurs qualités, cela fait plaisir de retrouver, après "Un Amour à New York" (Serendipity), le duo masculin formé par John Cusack et Jeremy Piven. Quand on sait qu'ils ont été colocataires dans leur jeunesse et qu'ils ont déjà tourné ensemble 8 films, on comprend mieux cette nouvelle association dans la distribution d'un film.
Pour qu'un procès soit juste et impartial, il faut de bons avocats, mais aussi un bon jury, lui qui va déterminer de la finalité juridique. Le Maître du Jeu, de Gary Fleder, en fait son terrain de chasse. En effet, dans une affaire de meurtre, une famille de victime attaque la chaîne de distribution responsable de la vente d'arme. Un duel que se livrent Dustin Hoffman (la famille) et Gene Hackman (la défense), soumis à un troisième acteur : une taupe (John Cusack) est infiltrée dans le jury et demande une rançon aux avocats pour faire pencher la balance de son côté. Brillamment mené, ce thriller absorbe au mieux la réalité de la situation, entre lobbyistes acharnés et pure vengeance personnelle. A noter la présence également de Rachel Weisz et de Jeremy Piven.
Un thriller judiciaire avec le lobby des armes en toile de fond, qui bénéficie d'un casting de premier choix (Gene Hackman, Dustin Hoffman, John Cusack ) et j'ai envie de dire : heureusement ! Le scénario n'est pas mal du tout bien qu'un peu trop prévisible, la mise en scène n'est ni extraordinaire ni franchement mauvaise, mais on passe tout de même un bon moment, en très grande partie grâce à ce fameux trio d'acteurs.
Manipulations multiples sur un jury. Même si la vengeance et le talent de maîtres chanteurs du jeune couple sont vraiment capillotractés, on ne s'ennuie pas une seconde dans le déroulé du procès. Mentions spéciales pour Hackman et Cusack.
Gary Fleder est un vrai tâcheron et il nous le prouve encore une fois avec ce Runaway Jury traduit plutôt bien en France. Tout d'abord, il a un très bon scénario écrit par Koppelmann et Levien et deux autres obscurs scénaristes, qui gâchent leur film par une fin abracadabrante et attendue, mais dont le déroulement est très satisfaisant (si ce n'est la storyline du personnage de Jeremy Piven, absolument pas finie).
Ensuite, la musique de Christopher Young est vraiment adéquate au film, discrète mais dans le ton du film. Le ton du film, d'ailleurs, est sympathiquement ironique, avec quelques scènes drôles et une tension dramatique pas trop portée sur le pathos, assez dur à éviter pourtant, avec un tel sujet (le bouquin était sur le tabac mais après le film Manipulations, ils ont du le changer et parler des armes), vu et revu et à haute teneur lacrymale. Alors donc, comment Gary Fleder a pu louper ce film?
En mettant des ralentis tout laids sur toutes les scènes d'action et en dirigeant les scènes de plaidoiries de manière apathique (il n'utilise aussi Jennifer Beals que quelques secondes, sacrilège). Les acteurs sauvent néanmoins ce film de l'oubli, Cliff Curtis et Guy Torry en tête.
Commençant de manière un peu confuse, Le maître du jeu nous embarque peu à peu dans un thriller juridique magistral, où tout est calculé pour un résultat du plus bel effet. John Cusack et Rachel Weisz sont tout deux excellents et les rivaux Gene Hackman et Dustin Hoffman sont pour ainsi dire parfaits. Le scénario est palpitant et il nous tarde de découvrir comment cela va se terminer. La mise en scène de Gary Fleder est réussie et les musiques de Christopher Young serve convenablement le suspense, la tension et l'émotion. Un très bon film.
Un thriller judiciaire très bavard qui exploite très bien son (excellent) casting et les codes du genre pour faire tenir en haleine le spectateur jusqu'au bout.
Un bon scénario, de bons acteurs, une histoire intéressante, le maître du jeu place son action au cœur d'un tribunal. A la manière de "12 hommes en colère" nous suivons le quotidien de jurés sur fond de manipulations et d'intimidations. Même si le côté psychologique est malheureusement laissé de côté (pour faire place à une action un peu plus terre à terre), le film vaut franchement le coup d'oeil.