Un casting 4 etoiles pour un film qui n'en vaut pas plus d'une la faute a un scenario trop lisse et une realisation qui alterne les scenes de jury classiques et d'autres d'actions qui ne vont pas ensemble .Dommage de voir autant de talents reunis devant la camera pour un resultat aussi plat ,non seulement c'est long et ennuyeux par moment mais le film de proces ,une specialité americaine exige des rebondissements qui ici sont attendus donc sans surprise ce qui nuie enormement a l'ensemble ,mieux vaut revoir 12 hommes en colere de Lumet qui reste encore aujourd hui une reference dans le genre.
Passablement décevant. La confrontation Hoffman/Hackman vendue à grand coup de pub n'est tout simplement jamais venue. Quand on attendait ce clou du spectacle, la pilule reste coincée. D'autant plus que les rebondissements sont dans leur majorité plutôt prévisibles. Reste les acteurs, irréprochables.
Un casting imposant pour un film décevant. Le fil rouge du film et ce que l'auteur voulait dénoncer, le 2ème amendement de la constitution des Etats-Unis, passe au second plan derrière une sombre et limite efficace histoire de vengeance. Autre point négatif, des personnages introduit en grande pompe (l'aveugle et la gothique) pour ensuite complètement disparaître.
Un énième thriller judiciaire adapté du romancier J. Grisham, qui bénéficie d'un casting prestigieux (comme pour la plupart de ses adaptations). Le film s’intéresse plus aux jurés et décortique ce système avec un cynisme total. Les scènes de prétoires sont rares mais intenses, le rythme est alerte, le propos est respecté (le film s'insurge contre la vente d'armes et les profits qu'elle engendre, au mépris de la vie humaine) et la mise en scène est impersonnelle mais efficace. Le scénario nous rejoue le coup de David contre Goliath et nous tient en haleine grâce à ses nombreux rebondissements, son jeu pervers du chat et de la souris (les rôles s'inversent au gré des rebondissements) et grâce à une interprétation de tout premier ordre, qui trouve son aboutissement dans le face à face entre D. Hoffman et G. Hackman (dans les toilettes de hommes du tribunal). Le tout forme un film malin, distrayant mais classique et sans brio. D'autres critiques sur
Basé sur les défaillances de la mécanique judiciaire américaine et de la puissance du lobby des armes à feux, le film est assez efficace et prenant malgré de nombreuses invraisemblances scénaristiques qui rende l’ensemble peu crédible.
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1,0
Publiée le 9 avril 2021
Le Maître du jeu n'est ni un thriller passionnant et ni un drame juridique convaincant. La façon dont le réalisateur et les scénaristes ont choisi de cadrer la situation en fait l'équivalent d'un film de télévision. Je pensais que les représentations en noir et blanc de la moralité notamment dans les salles d'audience appartenaient au passé mais ce film m'a malheureusement prouvé que j'avais tort. L'industrie des armes à feu avec Gene Hackman dans le rôle principal est un méchant bidimensionnel en carton découpé qui ne recherche rien d'autre que l'argent il est indifférent aux dommages que ses produits peuvent causer. Le procureur Dustin Hoffman (superficiel comme son rôle) est un avocat qui ne penserait jamais à représenter sa cliente une femme veuve suite à la folie meurtrière pour quelque chose d'autre et de superficiel que de l'argent. Le message est que les armes à feu sont diaboliques et que les fabricants d'armes sont responsables des actions des meurtriers mais ca on le savait déjà. Que l'on accepte ou non le postulat et j'ai du mal à croire qu'un sujet aussi grave ait été traité avec autant de légèreté. Le fait que l'on batte ce tambour sans cesse tout au long du film a nui à la valeur artistique inhérente de l'œuvre qui représente par ailleurs un effort décent de la part de certains acteurs et actrices très connus. Le rythme lent du film a failli m'endormir et je ne pense pas que j'aurais manqué grand-chose. Car si je veux une diatribe politique je me tournerai vers les médias d'information...
Le film de procès est un genre en soi à Hollywood. Le maître du jeu a pour particularité de se concentrer sur la constitution d un jury et de l influence de la personnalité des différents jurés sur le futur verdict. Il montre un jeu de manipulation, allant bien au delà de la légalité pour agir sur les décisions dans le prétoire. Dans son côté suspens et empiètement sur la vie privée il m a beaucoup fait penser à « ennemi d état » ou l on retrouvait déjà Gene Hackman. Cependant le montage très cuté ne m a pas emballé ici. J ai trouvé dommage aussi que le personnage de Dustin Hoffman n ait pas été mis plus en avant. Ça n est pas un grand film du genre mais il a le mérite de proposer un point de vue original.
Un thriller judiciaire bien ficelé autour de l'éternel débat de la vente libre d'armes aux USA et du rôle des armuriers dans des drames liés à des fusillades. En regard, la loi, la morale ici bafouées par un déploiement de manœuvres d'intimidations de jurés. Efficace et prenant, porté par un beau casting dont le charismatique G.Hackman.
Un thriller judiciaire qui respecte le protocole américain et nous immerge dans un système ironiquement aux marges de la légalité tout en donnant du dynamisme à l'intrigue à travers des rebondissements et surtout une mise en scène vive. Le casting est excellent de précision et de sobriété. La volonté louable de dénoncer la loi en faveur du port d'armes pâtit d'un verdict peu crédible mais attendu, dans une certaine tradition hollywoodienne du happy end.
Un excellent thriller! Le suspens est rondement mené et le film montre bien tous les enjeux inhérents à l'existence d'un jury dans une affaire très médiatique. Les acteurs sont très bon. Chose rare, le film reste très fidèle à la procédure civile américaine se qui contribue grandement au réalisme du film. Un thriller judiciaire classique qui cependant se laisse suivre grace à un scenario réussi et une distribution efficace. La démonstration technique, sans faire de coup d'éclat, est implacable. On pourra regretter une réalisation un peu molle, sans grande vision, ni conviction. Un travail d'artisan, sans passion, tout juste suffisant pour élever le film au-dessus de la masse des thrillers juridiques américains. Les amateurs de films de procès apprécieront.
Qu'il est amusant de voir celui qui se croit grand manipulateur être le manipulé. Gene Hackman incarne à la perfection cette suffisance et cette arrogance de ceux qui sont persuadés d'avoir les cartes en main. Face à lui un couple dont les motivations à agir sont le ressort de l'histoire. Cependant les moyens déployés de part et d'autre sont trop inégaux pour qu'on y croit vraiment, sauf à ce que le cœur des jurés soit le plus puissant des pouvoirs. On est pris par le subtil jeu de rôles d'un procès d'assises et de son jury. Dix-huit ans après la sortie du film, les gadgets techniques ont déjà pris un coup de vieux ce qui invite à se concentrer sur les relations de pouvoir pour apprécier le suspense.
Bon thriller qui suit le procès du fabricant d'armes ayant encouragé l'attaque d'un bureau et l'assassinat de onze personnes. John Cusack incarne ici un juré qui semble avoir la clé pour rallier le jury à lui, ce qui lui attire les faveurs des deux avocats, bien décidés à le soudoyer pour remporter le procès. Mais il n'est pas seul et les apparences semblent bien trompeuses. Gene Hackman interprète une dernière fois l'antagoniste en tant que consultant véreux décidé à remporter le procès à n'importe quel prix faisant fi de toute notion de morale. La morale justement de ce film semble s'appliquer à l'intégralité des personnages qu'il a interprété durant sa carrière et renforce la mise en abîme. Le titre français révèle bien le fait que tout le monde pense pouvoir contrôler ce procès et que seule l'issue démontre qui est vraiment maître du jeu. La construction est vraiment réussie, comme le déroulement du procès et la psychologie des personnages, notamment les autres membres du jury, rappelant par moment "12 hommes en colère" où chaque juré peine à avoir un intérêt justifié pour ce procès. Que des pointures dans ce film pour une adaptation de John Grisham vraiment réussie.
Un film de procès bien construit, avec un casting redoutable (Cusak, Hoffman, Hackman, Weisz). Un jeu de manipulation entrainant où l'on reconnait sans peine la patte de John Grisham. Les amateurs de films de procès apprécieront.
Dommage que ce film au scénario intéressant ait été confié à un réalisateur aussi prétentieux qui réussit à le gâcher par une façon de filmer et de monter très désagréable pour le spectateur.