Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Linihila
49 abonnés
620 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 7 août 2007
J'aime beaucoup ce film ! L'intrigue est bien ficelée et les acteurs à la hauteur de leur rôle ;o) C'est effrayant et fascinant de voir comment on peut influencer un jury lors d'un procès. A voir quand on aime les histoires de manipulations en tous genres !!
Alors franchement, le film à l’air de rien comme ça, mais le film est vraiment top. Il réussit à nous donner régulièrement des informations sur qui est qui et nous donner des « solutions » sans pour autant nous spoiler. En effet, parfois certains film nous donne trop d’infos et donc on comprend trop vite la fin, ici ce n’est pas le cas, c’est parfaitement géré. La complexité du scénario rend le thriller palpitant, d’autant plus que les acteurs/actrices portent ça avec brio. Oui certaines fois, les rebondissements sont un peu attendu ou rocambolesque, mais ça n’enlève pas la saveur du film. EN particulier le final qui est un happy end plutôt classique, mais qui reste tout de même très surprenant sur les détails. Bref, c’est un film qui vous tiendra en haleine durant toute sa durée.
un procès..David contre Goliath..Partie civile contre une armurerie..Corruption, morale, secrets..tout y est..Avec une mise en scène misant sur le suspens et un "twist ending".En plus du scénario merveilleusement bien ficelé, un jeu d'acteurs fantastiques notamment celle de John Cusack. Par contre on regrette la présence modérée de Dustin Hoffman. Un film à voir d'urgence et un livre à lire!
Une triplette d'acteur ( John Cusack, Dustin Hoffman et Gene Hackman) qui fonctionne à merveille. Le film m'a tenu en haleine du début à la fin. Je le conseille vivement au amateur de thriller.
Un thriller palpitant dans lequel les têtes d'affiches se renvoient la balle au rythme de dialogues succulents et détonnant. De très belles confrontations pour un final détonnant. Une belle réussite.
Cette fois les stars ne sont pas les avocats mais les jurés. Hollywood passe de l'autre côté de la barre et met en lumière de la confection d'un jury jusqu'au délibéré du verdict final. On ressent une tension maximale dans ce thriller à vous skotcher à votre fauteuil.
Un magnifique duel entre J.Cusack et G.Hackman(impérial) et entre D.Hoffman-G.Hackman.Un jeu de manipulation magnifiquement écrit qui nous tient en halène jusqu'à la fin et R.Weisz joue encore très bien,le scénario fait en même temps une critique sur l'emploi des armes et leur ventes aux Etats-Unis.Un combat contre C.Heston.Si seulement la justice pouvait tranchée plus en la faveur des plaigants contre les armes.Une réalisation soigné qui sait quand accélérer.Un long métrage complet et à voir pour tout bon cinéphile.
Cette adaptation du roman de John Grisham partait plutôt mal, les producteurs hollywoodiens, décidemment bien trop frileux, ayant pris la décision de remplacer le tabac par les armes à feu comme grand méchant de l’histoire. On était dès lors en droit de craindre un traitement policé et bien inoffensif de ce film signé par le tâcheron Gary Fleder (qui n’a guère que Le Collectionneur à faire valoir à son actif). Et pourtant, Le Maître du jeu surprend par son efficacité et se permet même de prétendre au statut de film réussi. La mise en scène tout d’abord est étonnement fluide, le réalisateur s’appuyant sur les multiples rebondissements du procès et de petits détails assez judicieux (les différentes méthodes pour manipuler un jury, l’élan patriotique du début de procès, l’amusante scène du restaurant avec le juge...) pour booster le rythme du film (et ainsi l’intérêt du spectateur) qu’il conclut de façon assez surprenante en dévoilant les véritables motivations du héros. Mais le casting n’est pas en reste avec un John Cusack pour une fois bien utilisé dans un rôle de faux naïf qui lui va comme un gant, une Rachel Weisz mystérieuse à souhait, un Gene Hackman parfait dans le rôle du méchant manipulateur au service de l’industrie des armes à feu, un Dustin Hoffman évident en avocat vertueux, sans oublier les 2nds rôles impeccables tels que Jeremy Piven en assistant (dont le rôle s’effrite cependant à mesure que le film avance), Bruce Davison en avocat pantin, Bruce McGill en juge, la revenante Jennifer Beals en jurée, Marguerite Moreau en apprentie manipulatrice ou encore le détestable Cliff Curtis. Le film réussissant à capter notre intérêt, on devient subitement plus exigeant et on ne peut que regretter l’absence d’un grand réalisateur aux manettes qui aurait réussit à transcender cette histoire au potentiel énorme. Idem pour le traitement un brin manichéen de l’industrie des armes à feu (avec à sa tête des vieux salauds sans cœur et bourrés de pognon qui jouent au golf) et de la déresponsabilisation un peu facile de l’auteur des coups de feu au profit d’un autre coupable, son arme. Mais au final, sans pour autant disputer le titre de chef d’œuvre du genre à 12 hommes en colère, Le Maître du jeu remplit gentiment son contrat de divertissement... On en attendait pas tant !
Un thriller judiciaire à la fois classique et innovant,puisque se basant intégralement sur l'obtention d'un jury,pour départager deux avocats diamétralement opposés,dans un procès de grande envergure. "Le maître du jeu"(2003)a ainsi cette capacité à nous empoigner dès le départ,pour nous entraîner dans son univers de manipulations sur manipulations,d'influences,d'intimidations et de coups bas. La justice ne sort pas grandie du film de Gary Fleder,puisque seul 'ego des avocats les poussent à cette bataille féroce et non la quiétude de la veuve(Rechel Weisz)ayant attaqué un marchant d'armes. Dustin Hoffman,intègre et téméraire, et Gene Hackman,le salaud orgueilleux s'affrontent à distance,avec motivation étonnante. La mise en scène est passable,tout comme le schéma progressivement attendu. Mais le suspense,lui,ne redescend que rarement.
Selon moi, un thriller assez moyen avec une histoire un peu tirée par les cheveux et qui ne laisse pas la place à une grande interprétation des acteurs.