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    Caché
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 517 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    Il y avait une dichotomie dramatique entre le besoin de révéler cette histoire et la lenteur de la progression réelle de l'histoire. J'accepte que chaque scénario qui se développe n'a pas besoin d'avoir une conclusion ou que la conclusion qui est donnée en est une avec laquelle je dois être d'accord mais d'accorder une licence à ce style particulier de narration et ensuite pour qu'il ne raconte pas l'histoire mais la laisse complètement ouvert et c'est un exercice de frustration. L'histoire donnée selon laquelle une reconnexion tardive avec un événement de votre enfance conduirait un homme d'âge moyen à se suicider devant vous n'a aucune crédibilité. Il nous reste la conclusion que la personne qui filme sa vie était elle-même très bien mais quelle perte de temps. Être détenu dans un état d'attention captive pendant deux heures et se faire dire ensuite que ce n'était qu'une grosse blague pour le public n'est pas acceptable. Caché est sans aucun doute le plus mauvais film des carrières de Daniel Auteuil et Juliette Binoche réunis...
    ORHVETKTA
    ORHVETKTA

    42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2020
    Film intriguant, angoissant, et qui, alimenté par un super jeu d'acteur, ne faiblit jamais en intensité.
    Dédalus
    Dédalus

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Caché plonge le spectateur dans la première du film dans la trame d'un thriller classique. Une famille bourgeoise parisienne reçoit soudainement puis de manière régulière des dessins macabres et des enregistrements vidéos de plusieurs heures de la façade de la maison. C'est extrêmement bien mené, efficace, et on en vient même à penser - à tort - qu'Haneke nous fait un cadeau avec ce début de polar. On commence à se complaire dans un sentiment de frayeur mêlé d'excitation vu et revu au cinéma, mais après tout si c'est Haneke, allons-y !
    Évidemment, et on se sent presque coupable de s'être laissé avoir, Caché sort des sentiers battus assez rapidement et se dessine alors en filigrane un deuxième niveau de lecture. Le propos du film prend contre toute attente un tournant politique et historique, avec notamment comme évènement central les sévices de la police française exercés sur les manifestants algériens le 17 octobre 1961.
    Caché, c'est en fait la réminiscence de souvenirs que Georges (Daniel Auteuil) s'était efforcé d'oublier avec le temps, bien qu'inconsciemment rongé par la culpabilité. Malheureusement, le temps et le silence ne résolvent pas tout, et le cheminement du film amène Georges à se confronter brutalement à son passé.
    Dans une certaine mesure et à plus grande échelle, on peut voir chez le personnage de Georges une personnification de la nation française, qui s'est longtemps terrée dans le silence vis-à-vis des exactions commises à l'égard des communautés maghrébines. La fin du film, ouverte à la réflexion et qui ne dévoile pas l'identité de l'expéditeur des cassettes vidéos, rappelle l'habitude du réalisateur à se détourner des faits et à se concentrer sur l'essentiel : ici l'intérêt d'une parole libératrice qui permet de lever le voile sur un passé bien trop longtemps occulté.
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2020
    Je suis loin d'être un connaisseur assidu du cinéma de Michael Haneke. Ma seule expérience avec l'oeuvre du cinéaste autrichien se résumait jusqu’à maintenant à *Funny Games* (1997), dont la facette angoissante et innovante avait étonnement du mal à me faire réagir. C'est donc pendant une belle-après-midi nuageuse que je découvre *Caché*, prix de la mise en scène à Cannes 2005 !

    Dans des airs d'introduction à la *Lost Highway* de David Lynch, *Caché* raconte l'histoire de Georges Laurent (Daniel Auteuil), un célèbre animateur de télévision français spécialisé dans la littérature. Il mène une vie aisée et paisible avec sa petite famille jusqu'au jour où une mystérieuse cassette arrive devant chez lui. Les bobines de celles-ci montrent la famille Laurent filmé à leurs insu devant leurs maison parisienne. L'harcèlement continue inévitablement et pousse Georges, en dépit de l'aide de la police, à découvrir qui lui envoie ces mystérieuses vidéos.

    Le scénario intriguant et profondément stressant à sa surface, continue encore de faire durer le mythe cinématographique de Haneke basé sur le choc et le malaise. Au cœur de sa grande et moderne maison de banlieue parisienne, Georges Laurent mène paisiblement sa vie journalistique dont le succès et la gloire lui ont souris. La culture édifiante de sa famille est montrée comme une imposante vague maladive, à l'image de cette immense bibliothèque qui prend tout le salon. Une classe sociale élevée donc, où Michael Haneke y dépeint un portrait presque neutre et fade.
    Ne tournent t'ils pas en rond dans cette vie aseptisée ? Une interrogation édifiante représentée par ces nombreuses scènes de Pierrot Laurent, le jeune fils unique, répétant les mêmes gestes sans arrêt à la piscine et finissant par gagner une compétition singularisée par des aller-retours dans une grande piscine monotone.

    Évidement, en tant que point d'orgue rapidement posé, Michael Haneke met à mal cette famille représentative des hautes sphères de la capitale. A travers ces étranges cassettes, c'est la vie privée et le ressenti d'être intouchable qui sont remisent en compte. Et durant l'avancé du récit, c'est le passé de Gorges Laurent lui-même qui est convoqué pour un retour sombre sur des heures tristes.
    Dans une réflexion Bourdieusienne, la culture, l'école et l'instruction sont l'images de la réussite et de l'élévation. A travers cette réflexion, Michael Haneke pose le destin du personnage de Georges, immobilisé par l’égoïsme de son enfance.

    Haneke choque et nous sort véritablement de notre zone de confort, à l'image de ce chevauchement incongru de deux scènes, dont la profondeur se joint fortement à l'idée de *Caché* : le passage de la délicatesse d'un dîner mondain rythmé à base de conversation littéraire et de petits fours, à une scène de décapitation de poulet au cœur d'une vieille ferme.
    Les plans fixes et rallongés permettent d'édifier la pensée absurde et malsaine de Haneke, et de mettre en lumière un Daniel Auteuil meilleur que jamais.

    Mais encore une fois, Haneke peine à me convaincre au niveau de sa réputation. On sent que *Caché* est une oeuvre intelligente et maîtrisée, mais qui n'atteint pas non-plus cette ligne marquante où séjourne dans le même style un *Festen* de Thomas Vinterberg par exemple. **Pour conclure de manière bien simpliste mais vraie : *Caché* plaît, mais sans plus.**
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Haneke est un metteur en scène au talent indiscutable. De plus, son nouveau film, plus encore que ses précédents, a deux niveaux de lecture. Une dont l’histoire très forte et très intelligemment racontée peut se lire de manière individuelle, intrinsèque aux personnages mêmes. L’autre lecture qui est suggérée par le jeu des répliques est une lecture politique qui touche la question de la responsabilité collective ; ici du peuple français s’agissant de son passé néo-colonial. Tout cela semblerait fort louable si ce n’était cette fâcheuse tendance chez Haneke de raconter une histoire dans le seul but de bien triturer là où ça fait mal à la conscience collective (ici française) puis finalement de laisser en plan cette conscience se débrouiller à imaginer une fin à son histoire. Une telle attitude n’est pas saine en ce sens qu’elle incite plutôt à l’auto flagellation et qu’elle ne laisse de place ni à l’espoir, ni à la reconnaissance mutuelle, encore moins au pardon et certainement pas à la reconstruction. On ne fait pas de l’art qu’avec de bons sentiments, certes. Mais lorsqu’on tente de faire de l’art en cloisonnant le regard et l’imaginaire du public dans la boue, on n’est plus dans l’art mais dans la propagande idéologique.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    193 abonnés 2 507 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    Je suis un peu surpris des notes très divisées sur ce film ; ce dernier m'a beaucoup plu.
    L'intrigue de base est très intéressante. Un couple reçoit de manière anonyme des vidéos de l'extérieur de leur maison, le tout accompagné par des dessins évoquant l'enfant du mari. Cet harcèlement ne semble motivé par aucun souhait de vengeance et le couple est impuissant face à ce procédé. Cet harcèlement pousse le mari à creuser au fond de lui-même et de son passé.
    spoiler: Manifestement, le film se fait beaucoup éreinter pour son final qui n'offre aucune résolution à l'enquête que nous suivons. C'est certes frustrant, mais c'est une impression d'autant plus riche qu'elle est partagée avec les personnages. Et jamais l'angoisse à laquelle sont confrontés les protagonistes dans un thriller n'est autant palpable pour le spectateur du fait de ce choix de ne pas conclure l'enquête.

    Daniel Auteuil est très convaincant dans le rôle principal. Juliette Binoche est toujours aussi impeccable dans son interprétation.
    Le film a quelques petites longueurs mais sinon le concept est suffisamment fort pour tenir en haleine.
    Je ne vois pas vraiment ce qu'il y a de si dérangeant dans ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    Je dois être un extra terrestre mais je n'ai eu aucun mal à rentrer dans l'univers du réalisateur... si vous savez lâcher prise, vous n'aurez aucun mal à rentrer dans cet univers... Après on aime ou on n'aime pas ces atmosphères..
    Moi
    Mais déjà, détendez vous un petit peu et ensuite et seulement ensuite, vous pouvez regarder CACHE :)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Très tardivement je découvre ce film car vivant sur un territoire noyé par le cinéma américain. Je me suis empressé de lire les critiques négatives tant ce film dérange par son originalité… je ne fus bien entendu pas déçu de son impact! Satisfait car beaucoup ne l'aime pas… Mais effrayé en même temps par les propos offensants… haineux… Je suis d'accord avec Vincent Cassel qui conteste l 'expression "7e art" car selon lui le cinéma n'est pas de l'art mais du divertissement. Et je nuancerais ses propos en disant que "Caché" c'est de l'art contemporain. En grand professionnel du cinéma, l'artiste Hanecke joue et bouscule les codes du cinéma et bouscule notre sensibilité, nous perturbe… Grand Merci Monsieur pour moment hors du commun, c'est du grand art !!! Et il faut en avoir pour faire un pareil film à l'époque du divertissement industrialisé. Ma grande peur est que de pareils œuvres disparaissent devant le poids du business du divertissement… que j'apprécie également.
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2019
    Un film glaçant fait de plans fixes et de silence, où le réalisateur interroge notre rapport à la conscience et aux mensonges.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2018
    J'adore comment Haneke n'apporte aucune résolution sur le papier en passant tout par l'image, un thriller épuré de mécanisme huilé mais bourré de tension glacée où le personnage de Daniel Auteuil le parcourt entre réminiscence traumatique et quotidien anxiogène. Avec en plus quelques petits éléments qui se faufilent pour brosser le tableau d'un foyer de la petite bourgeoisie sans histoire face à une épreuve qu'il n'arrive à maitriser, sorte de retour brutal à la réalité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2018
    Très bon déroulement du film jusqu’à la fin que le spectateur doit imaginer, c’est dommage on est passé à deux doigts d’ un bon film. Cette absence de fin est elle une tendance ? Si c’en est une il faut penser à la changer car il n’y a rien de plus frustrant pour le spectateur que je suis....
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Daniel Auteuil et Juliette Binoche reçoivent d’étranges vidéos dans ce long-métrage de Michael Haneke. On voit ce père de famille au loin sur un plan d’ensemble d’une rue. Il a également reçu un dessin d’enfant avec des traînés rouges pour simuler du sang. Peu à peu, les cassettes reçues deviennent de plus en plus personnelles. Georges n’a pas d’autres choix d’enquêter sur celui qui cherche à le nuire. D’autant plus que la police lui refuse son aide. Fidèle à ses obsessions, le réalisateur de Funny Games ou de La Pianiste s’emploie à ancrer un simple drame dans un thriller dérangeant et inquiétant. Qui a réalisé ces vidéos ? Pour quelle raison ont-elles été envoyées ? Michael Haneke n’est pas explicite et préfère laisser le spectateur juger sur le bien-fondé de la culpabilité de l’un ou de l’autre. Les longs plans d’ensemble instaurent une ambiance ambiguë mais toujours fascinante. Daniel Auteuil est alors nos yeux et comme lui, nous sommes laissés à nos propres idées sans aucune aide pour résoudre ce mystère. Est-ce tout simplement car l’auteur des vidéos est caché ?
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    179 abonnés 2 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2018
    L'histoire est originale à base de manipulation et de culpabilité, l'interprétation de premier choix avec des acteurs au meilleur de leur forme - Daniel Auteuil, aussi bon que dans « l'Adversaire » (2002), trouve ici un rôle à sa mesure et Juliette Binoche est parfaite - mais ce qui est le plus étonnant, c'est la réalisation de Michael Haneke. On est, dès le générique, confronté à une mise en scène originale et audacieuse, qui intrigue au début du film, puis on s'adapte vite et on y prend goût, immergé dans l'intrigue, on a l'impression de vivre au cœur de l'action, d'être un spectateur privilégié du harcèlement vécu par ce couple apparemment sans histoire. Le film captive le spectateur, le maintient sous pression pendant près de 2 heures pour finalement le laisser, sur sa faim, frustré à la fin du film. spoiler: En effet, la fin est, à la fois, et c'est un paradoxe, trop ouverte et trop fermée à mon goût, laissant une seule possibilité pour l'identité du harceleur sans, néanmoins, la dévoiler.
    Mais, à part ce petit bémol, je ne vois à ce film que des qualités.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 décembre 2017
    Caché est un film pour poser des questions.
    Il y a bien une trame, mais l'essentiel n'est pas là.
    Il est dans le malaise que se forge lui-même le héros, au travers de sa culpabilité refoulée.
    J'ai adoré ce film qui pose la question d'accepter, ou pas - de se les cacher, donc - les parties sombres de soi-même (ou que l'on croie sombres).
    Ne pas les accepter, c'est se construire un personnage factice, faux, construit par soi-même (parfois sans même s'en rendre compte) et que cherche donc à ne pas ébranler.
    La partie cachée (refoulée) imprègne petit à petit, inéluctablement, de son poison tous les pans de la vie.
    Il n'y pas de fin à se film.
    La fin est en soi-même.
    On choisit de s'accepter, ou pas.
    En s'acceptant, on change sa vie, libérée de ce poison caché.
    En ne s'acceptant pas, aussi, neutralisée à petit feu par ce poison qui la consume.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    Un film longuet, sans grand rapport au réel, spoiler: sans fin crédible
    . J'ai lu sur Wikipédia que le film voulait questionner la culpabilité à la guerre d'Algérie... Je pense que pour les moins de 50 ans, la référence passe totalement à coté.
    Reste la mise en scène, avec des plans fixes, sans aucune musique. Mais cela ne suffit pas à faire un bon film.
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