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    Les Innocents
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    86 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 mai 2012
    Bon film d'épouvante (avec le noir/blanc, c'est beaucoup plus effrayant). Certes la fin est un peu brusque et certains moments paraissent interminable, mais c'est quand même un classique du genre sachant jouef avec le noir et le blanc (on voit un visage apparaître dans l'obsucrité). Les acteurs sont bons mais exagèrent quand même quelques fois les expressions du visage. Ça reste du bon mais pas à regarder dix milles fois.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2012
    J'attendais ce film un peu comme le messie, j'en attendais un film d'horreur vraiment épouvantable, vraiment terrifiant, faisant froid dans le dos du début à la fin avec une tension insoutenable le tout lié à une ambiance vraiment pesante. Du coup j'en attendais sans doute trop. J'aurai pu dire qu'on en fait plus des films comme ça, mais bon récemment ils ont sorti la dame en noir, du coup je ne peux plus le dire. Néanmoins, c'est malheureux que ce genre de film soit trop rare aujourd'hui, que l'on privilégie le gore, le sursaut à une véritable atmosphère angoissante.
    Parce que là c'est ce que Clayton tente d'instaurer, une atmosphère angoissante. Et je dois dire que ça marche assez bien, même si je dirai aussi qu'il aurait aller plus loin. Le film offre aussi quelque chose d'assez rare pour être signalé : un scary jump qui fonctionne vraiment.
    C'est un film avec une grande actrice, des gamins qui sont vraiment doués eux aussi, et dieu sait que c'est rare les films où les morveux ne sont pas des têtes à claques. Ici il y a des scènes où ils arrivent à être réellement flippant.
    La photographie en noir et blanc est juste sublime. Mais malheureusement, je pense que la mise en scène aurait parfois gagné à être plus lente pour instaurer une tension insupportable.
    Aussi la fin je ne l'ai pas vraiment aimé, je trouve ça un peu trop téléphoné et je suis resté sur ma faim, sans avoir été autant terrorisé que je l'avais désiré.
    Mais malgré tout, ça reste un bon film, avec pleins de moments qui font frisonner, rien que le début sur fond noir où on entend le chant de la petite fille, c'est glauque à souhait et terriblement génial.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    "Les Innocents" : un superbe film d'épouvante britannique datant de 1961 de Jack Clayton. L'action se situant dans les années 1880 ou une jeune femme exerçant en tant que gouvernante qui est Miss Giddens se présente à une annonce à Londres par un monsieur très occupé qui est l'oncle de deux jeunes enfants orphelins pour leur éducation. Elle disant qu'elle adore les enfants, plus que tout et acceptée. Elle est envoyée à la campagne dans un manoir ou elle s'occupe pour l'instant d'une petite fille qui est Flora ou il y a toute une équipe de domestiques dont la nourrisse qui est Miss Grose. Un jour le jeune garçon qui est Miles rentre ou il est renvoyé de son institution. Miss Giddens en sera étonnée et cherchera la raison. Au début ou tout se passe bien et que par la suite, ça se gatte par la présence de deux fantômes dont l'ancienne gouvernante du nom de Miss Jessel ou la petite fille était attachée à elle. Ils se montrent par des apparitions dont la femme près d'un étang toujours calme et l'homme qui était le valet puis son amant du nom de Quint près d'une tour ! Ils manipulent et essayent de posséder les enfants surtout Quint ! Dans les couloirs, Miss Giddens les entend s'amuser, leurs ébats dans les chambres. Elle cherche à savoir qui ils sont et Miss Grose lui dit tout : de la mort accidentel de Quint qui avait trop bu, homme violent, dominateur et le suicide de Miss Jessel qui rampait à lui, à la suite. Mais petit à petit, les fantômes dominent le manoir et les enfants qui les lèvent contre la gouvernante. Miles dit des choses incroyables et se met à embrasser sur la bouche la gouvernante. La gouvernante n'en pouvant plus surtout après une scène avec Flora qui totalement possédée, de cette situation, décide de congédier tout le personnel du manoir ainsi que Flora ou Miss Grose la croit devenir folle et de rester seule avec Miles dans l'idée qui lui dise cette vérité, de chasser ces fantômes ! Mais le fantôme Quint a le dernier mot et Miles qui le dénoncera, est foudroyé par une crise cardiaque ! Miss Giddens est effondrée, reste seule avec Miles mort !
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    Basé du roman d'Henry James "Le Tour d'écrou", ce film est sans conteste un des plus grands films fantastique réalisé, au même titre que "La Maison du Diable" de Wise dont la grande demeure est l'élément essentiel. Tout d'abord notons le travail de Truman Capote qui a su vitalisé le roman de James pour instaurer une tension omniprésente. Ensuite le travail de Freddie Francis qui a permis des plans remarquables et une photographie très belle en noir et blanc qui ajoute du raffinement à l'esthétisme. Enfin les acteurs, tous impeccables, surtout Deborah Kerr qui est juste parfaite pour ce rôle, femme qui paraît à la fois sensible et combattante. Les enfants sont incroyables de naturel et on ne peut pas oublier leur visage angélique de sitôt contrastant avec leur comportement (étonnant Martin Stephens). Le fait que ça soit en Cinémascope permet des plans superbes que ça soit à l'intérieur de la maison ou dans le jardin. Un film qui est aussi très psychologique, la suggestion de la folie de la gouvernante plane jusqu'aux dernières minutes du film. Un chef d'oeuvre du film fantastique et du cinéma.
    Eldacar
    Eldacar

    48 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2013
    Cette adaptation du chef d’œuvre d’Henry James, "Le Tour d’écrou", déçoit par le parti pris du réalisateur. Là ou le roman multiplie les interprétations (les fantômes sont-ils réels ou bien imaginés par la gouvernante…), Jack Clayton choisi de privilégier l’hypothèse selon laquelle les fantômes sont bien là et « possèdent » les enfants. Les enfants (très bons d’ailleurs) paraissent trop inquiétants, donnant l’impression de cacher quelque chose derrière leurs beaux sourires. De nombreux mystères sont éclaircis (pourquoi Miles a était renvoyé de son école, comment son mort Quint et Miss Jessel). L’interprétation de la formidable Deborah Kerr est la seule à rendre un tant soit peu justice au roman, son personnage semblant parfois douter de sa santé mentale et apportant donc un peu de la subtilité d'Henry James qui fait ici cruellement défaut. Formellement, "Les Innocents" peu tout-de-même compter sur des décors parfaits, une réalisation élégante et surtout sur une photographie magnifique qui créent une ambiance angoissante au possible. Dommage que le film donne une réponse aux questions que le roman soulevait. Le mystère était plus intrigant.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2012
    Il me tardait de voir les Innocents, un nom qui revenait assez souvent dans les interviews et influences majeures de films récents comme la Dame en noir. Et ce n'est pas sans fondements que ce nom revenait souvent. Du début à la fin, on peut déceler plus d'une similitude avec de nombreuses oeuvres du vingt-et-unième siècle telles l'Orphelinat ou les Autres (qui, si je me souviens bien, est un remake des Innocents). Tant de procédés inventifs qui semblent faire de ce long-métrage une réussite majeure dans les fondements de l'horreur au cinéma. Malgré dix premières minutes assez longuettes, le mystère ne tarde pas à s'instaurer dans les couloirs du château aux 134 fenêtres. Un mystère qui pèse son poids et emplit petit à petit l'espace sur la durée, donnant parfois naissance à des passages plutôt effrayants. Mais ce suspense, il apparaît de manière intérieure. Car si le rythme assez lent du film ne semble pas porter en sa faveur, il est pourtant certain que le spectateur en est déjà envahi. Bien entendu, tout cela est aussi synonyme de malaise car sans malaise, il n'y aurait probablement pas de film. Tout comme sans les enfants, brillamment joués, il n'y aurait pas de malaise. Ainsi, tout le film repose essentiellement sur la seule présence des enfants (même dans le scénario, d'ailleurs). Deborah Kerr se révèle au moins aussi brillante que les deux petits diables et livre une performance assez dérangeante, à l'image du film. Avec tout cela, on retrouve un style visuel très appliqué, sombre et vieillot, qui n'est pas sans rappeler le Rebecca d'Hitchcock. En bref, les Innocents est un très bon film d'épouvante et, sans hésiter, une référence incontournable en la matière. À savourer pour son suspense comme pour son côté fantastique.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2011
    Bon alors c'est pas mal mais c'est pas non plus inoubliable. Il y a quand même une sorte d'ambiance que le réalisateur parvient à installer, une sorte de malaise ambiant. Le problème c'est que lorsque le film commence à aborder une piste vraiment intriguante et finit par l'abandonner genre ah non finalement là je vais trop loin pour revenir vers des choses plus attendues. Bon, globalement c'est quand même réussi grâce à l'atmosphère que parvient à recréer le réalisateur. C'est dommage qu'en terme de mise en scène il n'ose pas plus, par contre.
    oneosh89000
    oneosh89000

    38 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2011
    Même si je dois le dire pas vraiment tout pigé à ce classique du film d'épouvante, l'effet qu'il procure est fascinant. Le noir et blanc de toute beauté contribue à 100% avec l'ambiance glaciale du film, beaucoup de séquences filent la chair de poule. La mise en scène,il faut le dire, hors du commun, de Jack Clayton, saisissante sur chaque plan, utilisant profondeur de champ , fondus enchaînés dans les séquences de cauchemar, créé l'ambiance chimérique et intemporelle. La distribution est impeccable, Deborah Kerr ainsi que les deux petits bambins sont savoureux. Tiré de la nouvelle de Henry James,Le tour d'écrou et avec en prime la collaboration à l'écriture de Truman Capote, "The Innocents" est une vraie perle rare en matière de film fantastique psychologique. Un chef d’œuvre british à se coltiner lumières éteintes...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2011
    Très beau film, Déborah Kerr est toujours aussi radieuse. Elle y joue un rôle très touchant: elle fait tout son possible pour sauver ces deux enfants délaissés par leur oncle et hantés par leurs précédents tuteurs.
    Malgré les jeunes âges, les deux "innocents" jouent très bien et sont très inquiétants.
    Un film à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 septembre 2010
    Une atmosphère intéressante avec des enfants qui jouent très bien tout comme Deborah Kerr mais pourquoi lui faire jouer la peur dès le début du film?
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2010
    " Il est intéressant de constater que l'enfant, par suite d'une séduction, peut devenir un pervers polymorphe et être amené à toutes sortes de transgressions. Il y est donc prédisposé…" Citation de Freud dont le roman de H. James, « le tour d’écrou » est une sorte d’illustration. Le film est remarquable en ce qu’il n’en dénature en rien l’esprit. L’indétermination fantastique est une voie royale vers la psychologie des profondeurs. L’innocence des enfants est peut-être le summum de la perversion, ou peut-être est-ce le soupçon de la gouvernante. Truman Capote est un scénariste d’une finesse magnifique, les décors proches de ceux de "La belle et la bête" de Cocteau et la photographie de Freddy Francis participent aussi à la réussite du film. Du fantastique tout en finesse psychologique, à l’anglaise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2010
    Je l'avais vénéré la première fois, et puis en le revoyant j'ai été un petit peu moins séduit. J'avaoue l'avoir revu dans ma chambre très tard. De ce fait les innocents m'a paru quelque peu ringard et moins traumatisant (2 années d'écoulements entre le premier visionnage et le second tout de même). Ca ne lui enlève cependant pas des qualités comme la belle Deborah Kerr.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Dans ce classique du cinèma fantastique, les hèros sont des enfants, mais si l'oeuvre a beaucoup à voir avec les particuliaritès de la sensibilitè enfantine, il est clair pour tout le monde que ce film subtil et scabreux ne s'adresse qu'aux adultes! il s'agit d'une adaptation d'une des plus cèlèbres nouvelles de Henry James, "The Turn of the Screw", ce titre signifiant qu'on peut toujours donner un tour de plus à la vis de l'horreur, aller au-delà des histoires habituelles de fantômes et de revenants en y introduisant un èlèment qui les rende encore plus angoissantes! Le scènario du film avait ètè ècrit par Truman Capote, qui s'ètait surtout attachè à souligner les èlèments freudiens, implicites dans l'histoire pour un spectateur d'aujourd'hui! La mise en scène de Jack Clayton est orientèe dans le même sens! Par ailleurs, "The Innocents" - très digne, mais acadèmique - respecte l'ambiguïtè fondamentale du rècit de James! La photographie est èlègante (comme Deborah Kerr) et soignèe, les dècors, judicieusement choisis! Captèe dans un noir et blanc irrèel, le film est en somme l'une des rares oeuvres importantes que les fantômes classiques aient inspirèes...
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 394 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2009
    Un classique qui près de cinquante ans après sa sortie peut encore glacer le sang d'un bon nombre de spectateurs amateurs de films d'épouvante.
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    13 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2009
    Les Innocents, 1961, de Jack Clayton, avec Deborah Kerr, Megs Jenkins, et les enfants Pamela Franklin et Martin Stephens. Scénario de Truman Capote, d’après une nouvelle d’Henry James (Le tour d’écrou). Entre film d’épouvante et film fantastique, le suspens remarquablement entretenu, crée l’angoisse et confère un rythme formidable à cette œuvre originale très réussie, d’autant que le scénario, les décors et l’interprétation sont aux petits oignons. Superbes images en noir et blanc. Dans un vieux et beau manoir (trop) isolé, une belle et (trop) dévouée gouvernante est chargée de s’occuper de deux enfants orphelins, délicieux et (trop) intelligents, en cette fin de 19ème siècle. La jeune femme va découvrir, du moins, c’est ce que l’on croit, que les deux charmantes petites âmes sont tourmentées par leur ancienne gouvernante et son amant, décédés…Mais on découvre aussi, du moins, c’est ce que l’on croit, que le personnage joué par Deborah Kerr, cache une grande sensualité et souffre de frustrations, voire, d’hallucinations…Qui est « possédé » et qui va exorciser qui ? Au final, qui est envoûté, si ce n’est le spectateur, tenu en haleine de bout en bout ?
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