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    Rendez-vous avec la peur
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    4,1
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    51 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 février 2015
    le monstre est il réel ou le fruit de l'imagination des victimes qui sont morts accidentellement ? toute l'habileté du metteur de scène est de ne pas permettre au spectateur de trancher jusqu'à la fin et comme le dit le personnage principal au final il est préférable d'en savoir le moins possible...le seul défaut du film est peut être de montrer de manière un peu trop voyante et non suggestive un monstre kitch et en carton pâte à deux reprises (sans doute une concession aux exigences des producteurs ) mais même durant ces deux scènes le jeu de clair obscur et le parallèle avec un événement extérieur qui provoque la mort des victimes permettent au doute de subsister et de penser que ce monstre est peut être une fanstamagorie n'existant que dans la tête des victimes. Pendant tout le reste du film, tout est affaire d'horreur suggestive et seuls des fragments qui ne nous permettent pas de discerner le vrai du faux nous apparaissent : un nuage, une main au coin d’un escalier, une bataille confuse dans le noir avec un animal ( simple chat ou chat muté en panthère?),une scène de spiritisme ridicule mais inquiétante à la fois...Du grand art dont devraient s'inspirer certains metteurs en scène de films d'horreur qui préfèrent les effets spéciaux et la surenchère.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 215 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Jacques Tourneur croyait aux revenants et à la vie après la mort. Les choses et les êtres ayant une face cachée, notre perception du réel n’est pas toujours celle que l’on croie et Tourneur qui se pensait lui-même doté de pouvoirs médiumniques, a sublimé cette croyance pour livrer à la RKO sous l’égide du producteur Val Lewton, entre 1942 et 1943, trois classiques considérés comme des chefs d’œuvre de l’épouvante suggestive (« La féline », « Vaudou » et « L’homme Léopard »). Par la suite, son éclectisme et sa capacité à tenir un budget en ont fait un des artisans (c’est de cette manière qu’il voulait que son travail soit considéré) les plus prisés des grands studios pour leur production de séries B. En 1957 cela fait quatorze ans qu’il n'est pas revenu à son genre de prédilection alors passé de mode. Une période durant laquelle il s’est spécialisé dans le western et le film d’aventures. Quand le scénariste Charles Bennett le contacte via la Columbia pour réaliser l'adaptation d'une nouvelle de l'auteur fantastique anglais Montague Rhodes James ("Casting the runes") dont l'approche subtile des phénomènes paranormaux s'apparente à la sienne, Tourneur est immédiatement séduit par ce projet qui le transportera un temps en Angleterre. Mais l'arrivée sur le projet du sulfureux Hal E. Chester en qualité de producteur exécutif va considérablement compliquer les choses à la fois pour Bennett qui se finira par se retirer de l'affaire et pour Tourneur qui devra faire face à l'interventionnisme (Chester se fera créditer à la co-écriture du scénario) et à la pingrerie de Chester. De là naîtra la fameuse polémique sur l'apparition du monstre au début du film que beaucoup considèrent encore comme grotesque et surtout comme une trahison à la suggestivité qui était la marque de fabrique du cinéma de Tourneur. Débat un peu stérile et difficile à trancher surtout si l'on considère que cette apparition ne nuisant pas à l'intérêt du film elle peut même en constituer avec le recul, un des éléments attractifs, consubstantiel à cette polémique. La peur surgit de manière inattendue chez Tourneur et ne procède pas comme chez Hitchcock d'une mise en tension savamment orchestrée. Rien de tel pour étayer la thèse de la véracité des phénomènes surnaturels que de leur opposer un scientifique de renom, le professeur John Holden (Dana Andrews) débarqué d'Amérique pour un congrès sur le satanisme et dont les certitudes vont progressivement être ébranlées par des événements inexplicables. Le contraste entre le rationalisme du Nouveau Monde symbolisé par le monolithique Dana Andrews, grande figure du film noir (Lang, Preminger) avec lequel Tourneur avait déjà travaille en 1946 sur " Le passage du Canyon" et les croyances ancestrales de la vieille Europe portées en étendard par le Docteur Karswell (Nial MacGinnis), permet à Tourneur d'introduire un mélange efficace entre enquête policière et mystère né d'évènements paranormaux. Chacun d'entre nous peut à un moment ou à un autre être sujet à la peur face à l'insondable, tel est le message que Tourneur et Bennett nous font partager à travers le cheminement de Dana Andrews aux confins de l'irrationnel. Ebranlé par l'inexplicable Holden conclura son enquête par l'adage : "Il vaut mieux ne pas savoir" qui ramène sagement l'homme à sa modeste dimension d'élément d'un vaste ensemble qui le dépasse. Visuellement, le film est bien sûr magnifique, d'un noir et blanc somptueux jouant savamment sur les ombres et les lumières comme Tourneur, excellent technicien savait si bien le faire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Réalisateur prolifique, et ce dans les divers genres que propose le septième art, Jacques Tourneur est certainement l'un des créateurs les plus doués de son temps. "Rendez-vous avec la peur" correspond à une sorte de miroir reflétant tout ce qui fait le charme du cinéma de Tourneur. On aurait tort de réduire ce "Rendez-vous avec la peur" au rang d'une modeste série B. Si les quelques plans introduisant le monstre terrorisant les principaux protagonistes font très très kitsch (la faute au producteur Hal E. Chester qui désirait par dessus tout introduire les plans du monstre au début et à la fin, afin de satisfaire les spectateurs), le reste du film est bien au-dessus de ce simple détail tant le réalisateur parvient à introduire avec un minimum de moyen une ambiance oppressante, dans laquelle le mystère est omniprésent. "Rendez-vous avec la peur" a le mérite de faire plonger ses spectateurs, dès les premières minutes, en plein dans son histoire, mêlant fantastique, surnaturel, thriller à l'esthétique rappelant les films noirs des années 50. Disons que Tourneur possède cette capacité innée à captiver et à instaurer un suspense, sans jamais relâcher la pression, du début à la fin de son film. La réalisation est ainsi minutieuse, chaque détail réveillant nos craintes les plus profondes, et le désir de connaître le fin mot de tous ces événements surnaturels. Tourneur a d'ailleurs l'intelligence de laisser planer le doute auprès du spectateur, sans jamais révéler clairement les réponses aux questions que l'on se pose. "Rendez-vous avec la peur" est une très bonne série B, extrêmement bien réalisée, au casting convainquant et au scénario fort bien rédigé. Un film fantastique qui plaira aux amateurs du genre, et aux autres!
    Nico591
    Nico591

    48 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2013
    Grand classique du fantastique réalisé par le français Jacques Tourneur qui a émigré très vite aux USA pour tourner ses films, sauf celui ci qui a été réalisé au pays de la Hammer.
    Partisan d'un cinéma fantastique plus insidieux, il choisit souvent de ne pas montrer l'horreur et de surtout jouer sur la lumière,le cadre et l'ambiance.
    Dans celui ci c'est de secte et de démons qu'il s'agit, je dois dire que je n'ai pas été totalement convaincu mais je veux découvrir l’intégralité de Jacques Tourneur pour pouvoir avoir une vision d'ensemble de son œuvre.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 836 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2013
    Pour les amateurs du genre, à voir absolument, toutes affaires cessantes... Un film où le rationalisme échevelé du personnage principal (et du spectateur que nous sommes) est rapidement mis à mal... Jusqu'à faire apparaître sous nos yeux vaincus l'invraisemblable.
    Frédéric L
    Frédéric L

    20 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    Jacques Tourneur signe avec Rendez-vous avec la Peur, un petit chef d'œuvre de l'épouvante. Le noir et blanc y est splendide, les dialogues sont ciselés, le jeu d'acteur est carré, le suspens bien réel avec une histoire excellente à la Lovecraft. Des qualités d'écriture doublé d'une mise en scène élégante, fluide et rythmé.
    alf38000
    alf38000

    16 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2023
    Sorti en France sous le titre "La nuit du démon" (the curse of demon) puis rebaptisé "Rendez-vous avec la peur" quelques temps plus tard, le film de Jacques Tourneur reste un incontournable du cinema fantastique un demi-siécle après sa présentation.
    Seul bémol, l'apparition du démon imposé par une production peu au fait des mécanismes psychologiques de la peur et qui au final empêche la montée en puissance de l'angoisse voulue par le réalisateur.
    A noter, la prestation impeccable de Niall McGinnis dans le rôle du machiavélique Docteur Karswell qui, pour l'occasion semble s'inspirer d'un Edward G. Robinson dans ses rôles les plus inquiétants.
    Terreurvision
    Terreurvision

    219 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2013
    Plus d'un demi-siècle après sa sortie, et malgré quelques maladresses visuelles, Rendez-vous avec la Peur demeure un très bon film d'angoisse, un classique à l'influence visible chez plusieurs générations de cinéastes... Lire notre critique sur le site terreurvision !
    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    65 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2012
    Avec quasiment 50 ans dans les pattes, ce film parvient toujours à être angoissant ! Avec des acteurs irréprochables et un scénario qui voit s'affronter sciences occultes et scepticisme Rendez vous avec la peur tient toutes ses promesses.
    Maqroll
    Maqroll

    168 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2012
    Jacques Tourneur revient enfin, après plusieurs escapades dont certaines réussies, au thème où il excelle, le film d’horreur teinté de fantastique. Ce Night of the Demon est tout à fait digne de sa trilogie de la peur des années quarante. Seule concession, imposée par la production, la vision d’un monstre, chose absolument inhabituelle chez Tourneur, d’ordinaire roi de la terreur suggérée et jamais exposée. On a beaucoup épilogué sur cette « monstration »… Personnellement, elle ne me gêne pas trop dans la mesure où l’essentiel est ailleurs… et jamais montré. Qu’en est-il exactement de ces forces du mal censées être libérées par l’inquiétant Dr. Kardswell ? Qu’en est-il de cette organisation sectaire autour de vieux parchemins dont la possession entraîne la mort ? Comme le disent les deux protagonistes de cette sombre histoire à la toute fin, « mieux vaut ne pas savoir »… Et c’est là encore une fois la force de Tourneur qui, même en nous montrant un monstre à demi ridicule, réussit à ne rien nous montrer ! Sa réalisation est une fois de plus parfaite d’efficacité, notamment dans la scène clé de la course à travers les bois où il affiche sa maîtrise des noirs et blancs d’école. La direction d’acteurs est comme toujours impeccable et Dana Andrews est très correct en sceptique absolu. Malheureusement, le reste de la distribution n’est pas tout à fait à la hauteur, à commencer par la certes charmante mais trop fade Peggy Cummings et Niall McGinnis, un peu falot dans le rôle du méchant maître des ténèbres… Mais le plaisir de retrouver Tourneur dans son répertoire favori quinze ans après l’emporte sur toutes ces petites imperfections.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2012
    Ce qu'il faut retenir, c'est l'atmosphère de ce film, propre à Tourneur, la séquence d'ouverture, très moderne, puisque tous les blockbuster d'aujourd'hui joue de cette accroche. Il faut croire qu'à bien des égards Tourneur était en avance sur son temps; on peut regretter le monstre mis en images, peut-être avec brio à cette époque, mais très désuet de nos jours, sans créer réellement l'effet de terreur escompté, il en dévoile trop...le suspens serait plus intense si il nous était donné d'imager plutôt que de voir. Enfin, le fil de l'histoire est maitriser de bout en bout avec efficacité.
    Hotinhere
    Hotinhere

    584 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2012
    A la mort suspecte d'un de ses collègues, un chercheur américain enquête sur les activités d'une secte démoniaque.
    Même s'il a peu vieilli, ce film vaut surtout par sa mise en scène et son climat d'angoisse prenant, illustré par la remarquable photographie en noir et blanc.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2013
    Jacques Tourneur est considéré comme le cinéaste capable de monter la peur par la seule force de leur suggestion, à travers de petites choses parfois anodines telles ici un poignet d'homme sur un escalier, une tempête qui se lève, un bout de papier qui s'approche de l'âtre, des ombres se projetant sur le mur d'un couloir... Tels éléments qui font de ce film une grande réussite du genre fantastique, qui suscite vraiment la peur chez le spectateur. Tourneur gère aussi au mieux les sons, les qualités de l'image (subtil noir et blanc) (jeux sur les cadrages). Ce film démoniaque (la vision du démon reste bien effrayante) pose aussi le concept de la crédulité chez les scientifiques fussent-ils des adeptes des sciences molles (ici le héros est psychologue). Classiquement, au départ le personnage principal, joué brillamment par un superbe Dana Andrews, refuse de croire mais si l'instinct de sa propre conservation l'enjoint d'adhérer à l'irrationnel, ceci ne dure qu'un temps. A la fin du film, il continue de douter, sensation perçue par la terrible et brillante conclusion à la gare. Cette fin abrupte laisse perdurer l'angoisse et l'interrogation chez le cinéphile. Rendez-vous avec la peur regorge de scènes d'effrois telle lorsque la tempête se lève et trouble la fin d'une fête d'innocents enfants, ou celle où le psychologue s'introduit chez le magicien, etc ... Le fait de faire apparaître le monstre frontalement a été discuté, fallait il le montrer? Je pense en tout cas que oui, il était nécessaire de le montrer à la fin. Lors des premières scènes, sûrement pas, il contredit le système narratif du film et l'inoculation progressive chez le spectateur d'une angoisse réelle qui remonte à des éléments historiques sociétaux très anciens. De plus, le film ajoute une scène quasi documentaire (celle de l'hypnose) et une autre non détentrice d'humour (les esprits qui cherchent à le faire revenir), avec aussi de l'effroi. Plus tard investi dans La Quatrième dimensions (série qui porte son empreinte), nous retrouverons des éléments de ce film et de La féline. Le meilleur film de Jacques Tourneur. Un sommet de la terreur.
    Plume231
    Plume231

    3 959 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2012
    La scène au début du film où apparaît le démon, qui donne l'impression d'être un machin de carton-pâte monté sur des roulettes, est une excellente preuve qu'un bon producteur est celui qui se contente de fournir le pognon, de laisser entièrement faire son réalisateur quand il est talentueux et d'empocher les recettes. Jacques Tourneur regrettait cette apparition et on le comprend car l'effet de suggestion est complètement kaputt. Et cela nuit considérablement à l'atmosphère des scènes suivantes. Reste un travail de mise en scène assez soigné et de bonnes interprétations, Dana Andrews impeccable dans le rôle du type hyper-cartésien qui se voit perdre peu à peu ses convictions, la trop rare Peggy Cummins adorable comme à son habitude, et Niall MacGinnis qui en docteur sataniste qui arrive presque à voler la vedette. Un peu déçu, mais pas par la faute de Tourneur, mais ça se regarde avec intérêt.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    773 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2011
    En Angleterre, un chercheur américain, " allergique " au paranormal, enquête sur la mort mystérieuse d'un confrêre... Toujours un réel plaisir de voir ce film fantastique orchestré par un Jacques Tourneur en très grande forme. La réalisation est évidemment une des grandes qualités du film et rend bien honneur à cette histoire ayant pour sujet le surnaturel et qui terrifiera, à coup sûr, bien des personnes. En effet, l'ensemble contient son lot de séquences de frousse - notamment celles concernant les apparitions du démon qui sont encore aujourd'hui bien flippante, même si celle-ci n'ont pas été voulu par le cinéaste qui aurait préférer que l'on ne voit pas le monstre. Mais, il ne faudrait pas non plus oublier la solide performance de Dana Andrews qui fait preuve d'un certain talent et de son charisme à travers son personnage qui s'avère bien sceptique sur toutes ces histoires de démons. A ses côtés, on retrouve la charmante et convaincante Peggy Cummins ou encore l'excellent Niall Macginnis dans le rôle du docteur Karswell. Précisons également une belle photographie en noir et blanc de Ted Scaife et une partition de Clifton Parker, qui apportent son lot d'angoisse à cette oeuvre de Jacques Tourneur que l'on peut considérer comme étant un des plus réussi de cette époque.
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