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    The Missouri Breaks
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    3,4
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    66 critiques spectateurs

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    chrisbal
    chrisbal

    16 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2024
    Tout est réuni dans ce film d'Arthur Penn pour ravir le spectateur, à commencer par la distribution, avec une confrontation entre Jack Nicholson, en total contre emploi et époustouflant de justesse, et Marlon Brandon, égal à lui même et plus encore :
    On adore le détester spoiler: et enfin (surtout) le voir mourir
    .
    L'idylle entre Jack Nicholson et Kathleen Lloyd tient elle aussi toutes ses promesses et, chose rare dans le milieu du western, est loin d'être ridicule.
    Enfin, les paysages du Montana sont fidèles à eux mêmes, offrant une sensation de liberté infinie, liberté contrariée par ce "régulateur" qui donne tout le caractère dramatique à cette oeuvre presque bucolique.
    Labulle56
    Labulle56

    7 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Atypique avec un certain humour ,ce western vaut surtout par la rencontre entre Nicholson ( voleur de chevaux ) et Brandon ( régulateur ) . Grand numéro d'acteur des 2 stars ainsi que les seconds rôles des années 70 ( Harry Dean Stanton, Frederick Forrest et Randy Quaid ) . bon western à voir .
    bobmorane63
    bobmorane63

    199 abonnés 1 988 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2023
    C'est mon deuxième visionnage de "Missouri Breaks " d'Arthur Penn, réalisateur talentueux, ma première fois, j'étais passé à côté, mais en lisant des critiques sur Allocine, je me suis dis de lui peut être donner une seconde chance et elle est meilleur avis à mon goût. Je trouve que ce long métrage possède une belle photographie, de beaux paysages bien filmés, un scénario bien construit sur des hommes qui pillent un Wagon de train ou voler des chevaux pour avoir une vie meilleur mais un étrange homme est à leurs trousses. Ce dernier est joué par Marlon Brando, quand on connaît la filmographie de ce comédien, gloires, chutes, résurrection, monument du cinéma, on croirait ici qu'il est en roue libre de faire ce qu'il veut du personnage, d'en faire des tonnes, en faite, il est quelqu'un d'inquiétant à sa sauce d'improvisation et c'est original. A ses côtés, de grands comédiens remarquables comme Jack Nicholson, Harry Dean Stanton, Randy Quaid entre autres plus la belle musique de John Williams. Un bon Western de 1975.
    pierrre s.
    pierrre s.

    450 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2023
    Un western qui sort des sentiers battus et qui offre un rôle en or à Marlon Brando, qui semble beaucoup s'amuser en chasseur de prime sadique.
    White Fingers
    White Fingers

    17 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2023
    J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce film et j’avais hâte d’en sortir. La mise en place est un peu longue ; une bande de voleurs de chevaux qui ressemble plus à une patrouille de scouts en colonie de vacances et qui se font des blagues de potaches. Des faux-airs de comédie qui brouillent le propos plutôt porté sur le tragique. Pourtant la scène d’introduction est prometteuse spoiler: (une pendaison)
    . Au bout de trente minutes, j’imaginais que l’arrivée « surprise !!! » de Marlon Brando allait donner un coup de fouet à cette histoire nonchalante. Tiens, Marlon Brando spoiler: est habillé en Indien
    ! Tiens Marlon Brando spoiler: est habillé en Chinois
    ! Beaucoup de parlotte, pas beaucoup d’action. Une histoire d’amour entre la fille du rancher, Kathleen Lloyd, et Jack Nicholson, le chef des voleurs, qui, pour une fois joue la carte de la sobriété. « The Missouri Breaks », un superbe titre pour un film décevant.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1). spoiler:
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    711 abonnés 3 097 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juillet 2021
    La dispersion revendiquée par Missouri Breaks, gage de sa modernité et de sa volonté (louable) de dépoussiérer le vieux western et d’en proposer une relecture de son temps, atteint rapidement un point de non-retour au-delà duquel le récit se décompose en lambeaux informes et l’atmosphère mi crépusculaire mi drolatique s’essouffle pour ne laisser à l’écran qu’une suite de scènes expédiées à la va-vite. Arthur Penn s’enorgueillit d’un geste artistique qui demeure théorique : l’image est hideuse – en dépit de certains plans symboliques, comme lors du face-à-face dans la salle de bain –, la dramaturgie illisible et la caractérisation des personnages vaporeuse. Le souci, c’est que de tels défauts semblent revendiqués et recherchés pour eux-mêmes, garantie prétendue d’une libération du genre qui n’exprime en réalité qu’une incapacité réelle à réaliser un bon film. Car l’incohérence trouve, dans l’absurde envisagé comme tonalité d’ensemble et nébuleuse d’une œuvre, toute sa cohérence et devient aussitôt compréhensible. Le récent Mandibules (Quentin Dupieux, 2021) en est la preuve. La démence, la fièvre, l’absurdité des situations mises en scène Missouri Breaks ne relèvent que de l’artifice conscient et autoconsacré. Deux grands acteurs, en roue libre, peuvent néanmoins assurer un semblant de spectacle.
    CH1218
    CH1218

    212 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 février 2021
    On est bien loin de « Little Big Man », le précédent western d’Arthur Penn, comme si le réalisateur avait rendu les armes face aux cabotinages et autres caprices de la diva Brando. Le traitement a beau être déconcertant, il est surtout décousu et ennuyeux mais permet de découvrir un Jack Nicholson étonnamment soft.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 216 abonnés 4 195 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2020
    Arthur Penn, cinéaste intellectuel venant du théâtre et de la télévision déclarait à propos de "The Missouri Breaks", western baroque tourné en 1976 avec Marlon Brando et Jack Nicholson que c'était un "happening hollywoodien". Happening veut dire spectacle improvisé laissant toute liberté d'interprétation au spectateur. Une façon sans doute de renier un peu ce film pour lequel il a toujours estimé n'avoir pas eu assez de temps de préparation en raison de l'emploi du temps impossible à concilier des trois principaux protagonistes alors à l'apogée de leurs carrières respectives. Jack Nicholson vient tout juste de remporter l'Oscar pour "Vol au-dessus d'un nid de coucou" (Milos Forman, 1975) ce qui l'assoit définitivement comme un acteur de premier rôle. Marlon Brando est lui sorti de la disgrâce des studios grâce au "Parrain" (Francis Ford Coppola, 1972) et il vient de faire scandale en Europe avec "Le dernier tango à Paris" (Bernardo Bertolucci, 1973). Quant à Arthur Penn, depuis les succès critiques et publics de "Bonnie and Clyde" (1967) et de "Little Big Man" (1970), il peut imposer ses points de vue aux producteurs. C'est Elliot Kastner d'United Artists qui lui envoie le scénario écrit par Thomas McGuane, écrivain épris des grands espaces du Montana et flirtant non sans une pointe d'humour avec la contre-culture de son temps. Arthur Penn comme Marlon Brando et Jack Nicholson ne sont guère emballés par l'idée du film mais tourner ensemble finit par les convaincre de rejoindre le projet. Des raisons financières motivent encore un peu plus Penn qui a obtenu de planter sa caméra là où il avait dirigé Dustin Hoffman dans "Little Big Man". Malgré le peu d'enthousiasme initial vaincu seulement par l'envie d'une rencontre, le projet promet beaucoup et excite grandement la presse notamment par la faculté des trois hommes à se jouer des conventions. Marlon Brando on le sait, n'est plus motivé que par des rôles où il pourra donner libre cours à son humeur vagabonde qui l'incite à emmener ses personnages là où son instinct le guide. Avec le recul beaucoup de ses échecs de cette période s'avèrent captivants tellement Brando imprime à l'écran une personnalité hors du commun qui donne à ses rôles une tonalité équivoque proposant souvent des interprétations paradoxales. Ainsi "Les révoltés du Bounty" (Lewis Milestone, 1962), "Reflet dans un œil d'or" (John Huston, 1967), "Le corrupteur" (Michael Winner, 1971), "Le dernier tango à Paris", ou plus tard "Apocalypse now" (Francis Ford Coppola, 1979) ont pour pivot central l'ambigüité salvatrice que leur apporte Brando dans laquelle certains n'ont voulu voir qu'un manque d'envie manifeste, prétexte aux caprices d'une diva gavée par des cachets astronomiques pour le coup injustifiés. A coup sûr, l'idée de n'apparaitre qu'au bout de quarante minutes dans le film n' a pas déplu à l'acteur fantasque tout comme celle qu'il a proposée au réalisateur de changer d'apparence vestimentaire à chacune de ses scènes. Prenant comme contexte, le thème westernien ultra classique de la lutte des grands propriétaires terriens contre les voleurs de chevaux et de bétail, le film s'articule autour du point de passage entre la loi du plus fort qui régissait les conflits de toute nature depuis les débuts de la colonisation du vaste continent et un système juridique destiné à protéger les biens et les personnes. David Braxton (John McLiam) riche exploitant dominateur, est justement adepte de cette tradition des jugements expéditifs savamment mis en scène pour inspirer la crainte à ceux qui voudraient s'en prendre à son pouvoir. spoiler: L'ouverture du film faussement bucolique et à dessein teintée des images de groupes chères à Robert Altman est somptueuse, démontrant s'il en était besoin
    , la grande finesse d'Arthur Penn qui profite de l'effet de surprise qu'il provoque pour affirmer d'entrée l'idée que ce western ne sera pas comme les autres. Tom Logan, le chef des voleurs de chevaux encore jeune, interprété par Jack Nicholson sentant sans doute venir le changement d'époque ne rêve que de sédentariser et de régulariser son activité à travers l'exploitation d'un petit ranch. Jane Braxton, la fille du riche propriétaire (formidable Kathleen Lloyd) encore plus jeune, affiche un féminisme avant-gardiste, la poussant dans les bras de celui qui spolie son père dont elle réprouve les méthodes. Arrive ensuite Robert Lee Clayton, tueur à gages réputé, pudiquement appelé "régulateur" ou plutôt Marlon Brando en personne qui par sa grandiloquence mâtinée d'un ridicule grotesque va à lui seul réduire à néant le mythe de l'Ouest et se faire le fossoyeur d'une époque qui n'avait rien du romantisme vanté par la geste westernienne. spoiler: La plupart du temps travesti, notamment quand il doit donner la mort, son tueur à la virilité incertaine ne s'aventure pas dans les improbables duels au revolver qui ont bâti la légende des Billy the Kid et autres Jesse James mais abat ses victimes dans le dos ou pendant leur sommeil, plus sûr moyen de rester en vie
    . Une prestation inoubliable qui peut être rejetée si elle n'est pas contextualisée. Arthur Penn qui avait déjà salement terni le mythe avec "Le Gaucher" (1958) et "Little Big man" (1970), jette un nouveau pavé dans la marre avec ce "happening hollywoodien" comme il nommait ce film déroutant. Le tout sans oublier de faire montre de sa sensibilité dans les très belles scènes d'amour entre Jack Nicholson et Kathleen Lloyd. Par son casting de très haute volée, la maitrise de son réalisateur ainsi que par la variété de ses atmosphères et de ses prises de vue "The Missouri Breaks" est comme un kaléidoscope devant lequel le spectateur peut fuir ou rester fasciné par les changements de couleur.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2019
    Incroyable Marlon Brando dans ce western atypique et passionnant sorti en 1976. Sa prestation cabotine et hallucinée de tueur à gages légèrement dérangé – sa simple apparition à l’écran suffit à nous faire tordre de rire – éclipse quelque peu celle de son partenaire Jack Nicholson, pourtant beaucoup plus présent à l’écran et tout aussi excellent dans son rôle. Baigné d’une lumière superbe et de paysages magnifiques, ce film à la fois drôle, violent et plein de suspense nous embarque dans un remarquable jeu de dupes entre des personnages portant chacun une forte part d’animosité. Passionnant.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2017
    A trop vouloir intellectualiser son humour, Arthur Penn livre ici un film sur le fil du rasoir. Réussi certes, mais par moments trop lourd dans sa démonstration d'anti-western. Intéressant et forcément emmené par son duo de stars à l'affiche, qui sauvent très clairement l'ensemble.
    Benjamin A
    Benjamin A

    721 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Étant un grand admiratif du cinéma d'Arthur Penn, c'est toujours avec une certaine attente que je découvre un de ses films, ici The Missouri Breaks, où il nous fait suivre un voleur de chevaux qui s'installe dans un ranch dans une région du Montana.

    Le metteur en scène de Bonnie & Clyde va surtout se concentrer sur la traque de celui-ci par un "régulateur", commandé par le propriétaire local. Il prend son temps pour dresser le portrait de ce voleur puis du face-à-face qui l'attendra dans la seconde partie du film, cassant les codes du western pour y ajouter une touche de dérision mais aussi, faire ressortir l'humanisme du voleur qui va découvrir une nouvelle vie, et façon de vivre. L'histoire passe clairement au second plan, ce sont eux qui font avancer le film et le rendent passionnant tant Penn, bénéficiant déjà d'une bonne qualité d'écriture, trouve toujours le bon équilibre.

    C'est d'ailleurs, et surtout, le tableau du voleur que dresse Arthur Penn qui est vraiment intéressant, ce dernier mettant en avant une sorte de rédemption pour celui-ci. Le face-à-face permettra à Penn de mettre en avant une vision très nuancée du "bon" face au "méchant", montrant finalement que l'humain est par nature assez violent et enclin à suivre ses pulsions sans se fixer de limite, et c'est à travers un régulateur tueur, excentrique et limite sadique qu'il le fait. Et c'est là aussi que l'oeuvre prend une dimension particulière, lorsque le voleur trouvera un certain humanisme et que les rôles s'inverseront, la séquence où Brando est dans sa baignoire est remarquable en ce point-là.

    Il se montre inventif sans tomber dans un quelconque excès et tout le long imprévisible, tant les réactions des personnages sont difficiles à anticiper. Comme dans The Left Handed Gun, il démystifie le western, dont il s'approprie les codes, et met en place une ambiance souvent désenchantée, légèrement mélancolique et complexe. Penn nous plonge tout droit dans l'ouest américain et sublime, à travers une reconstitution aussi réussie que la photographie est belle, les longues contrées du Montana ainsi que le contexte et les mœurs de l'époque. Devant la caméra, Brando est savoureusement excessif tandis que Nicholson se montre très à son aise dans un rôle pourtant assez complexe.

    Après The Left Handed Gun et Little Big Man, Arthur Penn continue de s'approprier les codes du western et livre là une oeuvre aussi originale que réussie, où il va dresser de complexes, justes et passionnants tableaux humains.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    34 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Un western atypique des seventies qui s'avère être bien trop plat pour créer une véritable accroche, la rencontre entre Jack Nicholson et Marlon Brando méritait mieux !
    Kloden
    Kloden

    130 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2015
    Impossible, pour mon premier Arthur Penn, de savoir à quoi m'attendre. Surtout pas, en tout cas, à cet anti-western sarcastique, qui verse constamment dans l'ironie, sans doute autant pour distiller en arrière-plan un ton amer et élégiaque que pour verser dans l'humour désacralisant. C'est quand même ce qui fait le charme de cette vision d'un Ouest américain qu'on aura jamais vu filmé de la sorte, jamais transfiguré par des valeurs auquel le film ne croit pas une seconde. Face à un Nicholson plutôt en retenue, bien que très consistant, Marlon Brando s'amuse, en roue libre. Plus que jamais grandiloquent, il adopte une veine excentrique qui aurait pu complètement saborder The Missouri Breaks. Sauf que Brando est Brando, et que comme toujours, il impose plan par plan un personnage unique auquel son charisme octroie tant de place que son rôle définit en grande partie le long-métrage. Côté réalisation, Penn fait dans l'efficace, à base de plans larges répétés, de décors captés fixement opposés à des prises de vue plus intimistes qui serrent les personnages de près. Du grand classique, dans ce genre qui ausculte toujours et encore le rapport de l'homme à l'immensité, mais une mise en scène d'une facture agréable. Autrement, un bon point pour le montage, qui se signale par une grande liberté et évite de placer le spectateur dans une zone de confort, en lui expliquant tout. D'autant plus nécessaire que le film n'avait pas à paraître gentil, avec un scénario si cynique. Bref, un western (si on peut se permettre le raccourci) assez abrupt, qui possède un vrai caractère. Intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2014
    Marlon Brando est énorme dans ce film !!!!!!!!!!!!
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    604 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    C’est un western difficile, il a fallu tout le talent d’Arthur Penn pour le réussir en artiste qu’il est. Il en a payé le prix fort : un refus du grand public peu préparé à ce spectacle macabre. Pourtant on peut faire de l’art avec n’importe quel sujet, comme l’a fait Gericault avec son ‘’Radeau de la méduse’’. L’ambiance est glauque à souhait, le sexe est désacralisé, les meurtres sont libidineux, seule la nature est magnifique. Jamais Penn n’avait autant profité des extérieurs, le Diable lui-même reprend son âme terrestre à la belle étoile. Inutile de dire combien Marlon Brando est inoubliable, sa folie meurtrière, son sadisme, son mépris de la vie, y compris de la sienne touchent aux limites. D’ailleurs Penn a choisi d’enlaidir encore sa mort avec des gros plans que seul le contexte rend acceptables. Comme d’habitude, le montage des séquences est le cadet des soucis du metteur en scène, il nous fait confiance pour tout comprendre. Il ne se retient guère aussi dans ses excès, sans aucun souci de rendre les choses plus agréable ressentir, il se comporte en poète genre Rimbaud ou Verlaine, seulement le film dure deux heures et non pas le temps d’un sonnet. J’aime particulièrement l’épisode du vol des chevaux de la police montée canadienne et ceux qui montrent les rapports amoureux entre Tom Logan et Jane Braxton ; entre les grands espaces et l’intimité.
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