Avis personnel. Avec Patrick Swayze comme seul personnage central intéressant, l'histoire est assez simpliste et simple aussi la mise en scène. Ben Gazzara joue bien le vilain un peu caricatural de service et Kelly Lynch la potiche mignonne et sans saveur. Sam Eliott tire son épingle du jeu en partenaire de baston de Patrick Swayze et c'est à peu près tout, même si l'histoire se suit agréablement pour qui aime le genre + ou - arts martiaux, explosions et incendies en tous genres. A peu près tout... quoique... J'aurais aimé qu'on utilise et développe davantage l'ami Jeff Healey, musicien réellement aveugle qui, malgré sa place lointaine au générique, fait le principal de la bande-son avec sa guitare jouée à plat sur les genoux et sa voix ma foi fort bien timbrée que je ne connaissais pas. On fait très peu ressortir son rôle hors musique et pourtant, le personnage, assez singulier et sympathique, aurait mérité une place bien plus importante selon moi. L'histoire plagie un peu le thème de nombreux westerns classiques avec Patrick Swayze qui joue les shérifs (ici videurs/responsable de la sécurité) qui va de ville en ville faire une tête au carré à tous les vilains, avec l'incontournable méchant qui veut s'accaparer la cité en rackettant tous les commerçants et, en toile de fond, l'histoire d'amour obligatoirement compliquée entre le héros et la belle dame qui lui fait la morale tout en tremblant de le voir ainsi risquer sa vie chaque jour pour une cause qui n'est pas la sienne. Cela donne un résultat qui fait plus penser à la fin des sixties / début des seventies qu'à la fin des eighties. Pas mal de dames "se dévoilent" régulièrement et Partick Swayze ne manque pas de montrer aussi qu'il était très bien "sculpté", aussi bien de dos (du haut en bas) que de face (mais rien qu'en haut 😉 ). Tout à fait regardable.
Attention ! Film déjà culte et en devenir. ‘Road house’ a pour intrigue la vie dissolue d’un videur qui voyage de bar en bar sans grande conviction mais intéressé par le fait que ses services soient rémunérés à leur juste valeur c’est-à-dire chère. De ce point, l’évolution est constante et Dalton ne va pas tarder à succomber à une jeune médecin (Kelly Lynch) qui répare les dégâts provoqués par toutes les brutes qui sortent la nuit. Brad Wensley est le grand méchant interprété par Ben Gazarra. Adepte des arts martiaux, Patrick Swayze (Dalton) est des plus charismatiques en videur solitaire sans peur et même plus que Sam Elliott (Wade Garrett) déjà très authentique avec ses cheveux longs et sa barbe, preuves d’une expérience certaine dans le domaine du combat rapproché (il fut le maître de Dalton autrefois). En parlant de combats, ceux-ci sont géniaux, on ressent toute leur puissance et contrairement à ce que le scénario pourrait laisser croire, ce n’est pas du tout une série B de mauvais genre, tout est finement chorégraphié, les cascades sont réellement bluffantes et on découvre un nouveau style de combat propre au film (mélange de boxe, d’arts martiaux et d’improvisation). L’histoire entière évolue de manière continue et limpide : l’introduction présentant le personnage est grandiose, la découverte des conflits de pouvoir au sein de la nouvelle ville change totalement la perception de Dalton, la confrontation du dernier acte est cependant trop classique. En effet, la fin fait dans l’américanisme profond avec un règlement de compte prônant la défense de l’homme par ses propres moyens (le libre commerce des armes à feu) et c’est bien dommage… mais avec Rowdy Herrington comme réalisateur et des films tels que ‘Gladiator’ ou ‘Piège en eaux troubles’, il faut s’attendre à ce genre de morale : on défend la ville par nos propres moyens car la justice est corrompue. Sinon, la musique est d’enfer : The Jeff Healey Band fait de la figuration et compose pas mal de titres, on retrouve aussi les Cruzados avec Tito de Tito & Tarantula, Bob Seger, Wilson Pickett, Alabama et patrick Swayze lui-même, tout cela dans un style Rythm and blues revisité du plus bel effet. Bref, un classique du film de baston et qui ne se veut pas qu’un film d’action mélangeant les thèmes (le contrôle de soi, le bien-être du corps puisque Swayze a étudié le Bouddhisme, l’amitié, l’expérience, la vengeance). A voir ne serait-ce que pour la prestation extraordinaire de Patrick Swayze et de Sam Elliott dans une moindre mesure.
Un film bien agréable à regarder comme il s'en fait plus aujourd'hui, c'est en voyant ce genre de film qu'on remarque à quel point les années 80 étaient différentes de l'époque dans laquelle on vit.
Road House est un film culte des années 90, avec Patrick Swayze qui est en pleine âge d'or, Dirty Dancing, Ghost, Point Break, Road House marque la filmographie de l'acteur. Pourtant le film est simple, un videur de boîte est recruté pour faire régner l'ordre. Il va découvrir que en plus de la boîte de nuit, la ville est contrôlé par un puissant homme d'affaires. On regarde ce film pour l'ambiance, pour Patrick Swayze, voir Sam Elliot, avec des bonnes punchline et surtout pour la bagarre. Road House est un film bon defouloir comme on n'en fait plus, à voir ce que donne le remake avec Jake Gyllenhaal.
Un classique que je viens de revoir avec toujours le même plaisir.
Tout est exagéré, et une fois de plus tout repose ou presque sur une seule personne. Un héros à l'américaine. Mais quand on tombe sur un tel film en étant jeune, on y croit, et quand on le revoit plus tard on se plait à essayer d'y croire encore.
La présence de Sam Elliott est un plus tant ce gars est charismatique; l'alchimie est impressionnante entre lui et Patrick Swayze.
Je n'ai pas encore regardé la version 2024 et je n'ai jamais regardé le 2 de 2006 et qui a l'air d'une nullité qui confine au génie.
Je recommande et je vous invite ensuite à vous faire la discographie de Jeff Healey (Cody dans le film), elle en vaut largement le coup !
J'ai redécouvert ce film, et ça n'a pas si bien vieilli que ça j'ai l'impression mais c'est toujours un plaisir de voir les scènes de combat avec Patrick Swayze ! Finalement pas nécessaire de le revoir avant de découvrir son remake ;)
C'est mon plaisir coupable, c'est un classique des 80', le meilleur de Patrick Swayze : un videur est engage pour faire le ménage au double deuce, un coupe gorge paumé au us, ou y a de la baston tout les soirs et ou le groupe de musique doit jouer derrière des grillages tellement le public est chaud, réplique cultes, baston et bonne zic.
Cocktail série B pur jus, culte et revu récemment, "Road House" fait partie des bons dans la filmographie de P.Swayze qui enchaîna les succès fin 80-début 90 avec "Dirty Dancing", "Point Break", "Ghost" et "La cité de la joie".
Le film possède un charme désuet. Voici un film très symptomatique des années 80, où les femmes sont traitées comme des objets, où les coupes de cheveux paraissent ringardes. Les femmes semblent être des objets, des bouts de viande, heureuses de l'être pour certaines. Une vision très misogyne donc.
Le scénario est plutôt bon. Les deux scénaristes (R. Lance Hill et Hilary Henkin) possèdent un savoir-faire, et la progression de l'histoire maintient l'attention. Le méchant est de qualité, avec un Ben Gazzara qui incarne bien son rôle de méchant, avec jubilation, que nous adorons détester. Patrick Swayze est à son aise dans ce personnage, et possède un magnétisme certain.
La musique de Jeff Healey, l'univers alcoolisé des boîtes et bars à musique, est intéressante. Même s'il est toujours étonnant d'imaginer qu'une fois alcoolisés, certains deviennent des crétins, et que cela semble normal. D'où le métier qu'exerce Patrick Swayze. Un film tellement années quatre-vingt qu'il en devient attachant.
Lors de sa sortie en salle je suis allé le voir 3 fois et je ne m'en lasse toujours pas, même si l'histoire reste simple et le film a un peu vielli, il reflète bien les années 80 qui ont nourris ma jeunesse et je trouve dommage de ne plus trouver actuellement de petites productions du même style.
Tout commence de façon sympa :l'histoire est censée etre une histoire de videur ,Patrick Swayze a un jeu d'acteur a la Kurt Russel,il y'a des scènes cocasses (tout pour une bonne série B voir A).Et au 2 ième tiers du film tout part en nanard bourrin :la ville entière a sauver,l'ami a venger,la romance insipide .(on jurerait du Seagal mélangé avec les Feux de l'amour).Des explosions ,des dialogues pourris ,des bastons de plus en plus mauvaises au fur et a mesure que l 'on s'approche de la fin.Meme Sam Elliott a l'air de s'y ennuyer.2 étoiles pour le début mais seulement pour le début.