Votre avis sur La Petite Voleuse ?
3,0
Publiée le 2 février 2021
Le genre de films intournables en 2020, il y aborde la liberté, la sexualité et la liberté d’une adolescente de 16 ans pas farouche qui fait sa crise d’adolescence. C’est acerbe, aiguisé comme sait le faire le duo Miller / Truffaut, pour cela, ils reprennent l’effrontée fille de l’autre et elle éblouit l’écran. Une ode à la liberté qui fait du bien dans cette tendance rétrograde et conservatrice actuelle.
3,5
Publiée le 19 décembre 2020
Sur un scénario de Truffaut, Miller signe un film touchant sur le récit initiatique de Janine, une ado ingénue au parcours chaotique, illuminée par une Charlotte Gainsbourg à la fois farouche et attachante.
3,5
Publiée le 10 juin 2011
Excellente Charlotte qui sauve le film d'un ennui certain. Même si le scenario et l'écriture des dialogues sont très bons ("Vachement meuh meuh!"). Un bon petit film.
3,0
Publiée le 1 février 2021
Elle vole de la marchandise dans les magasins, elle chaparde de la lingerie, des chaussures, des clopes! Elle fauche aussi l'argent du Bon Dieu! Bref, Janine fait dans le mensonge très grave et c'est aussi une bonne menteuse! Eclosion de Charlotte Gainsbourg qui fait les 400 coups chez Claude Miller, d'après un film fantôme de François Truffaut, ècrit avant sa mort! Audacieuse et timide, candide et dèsinvolte, Charlotte confirme son talent d'actrice après son Cèsar du meilleur espoir pour "L'effrontèe" du même Miller! Un film èmouvant, portè par la hardiesse, la fèminitè fremissante et le tout en contraste de son actrice principale! On apprècie ègalement Didier Bezace et surtout le jeu naturel du regrettè Simon de La Brosse qui joue le petit copain passionnè de moto-cross dans la seconde partie! Un ècorchè de la vie parti trop tôt...
3,5
Publiée le 11 novembre 2020
Miller filme les 400 coups au féminin avec une actrice qui crève l’écran.
Superbe Charlotte dans ce drame de la jeunesse où les désirs sont battus par la société.
3,5
Publiée le 16 mars 2021
Reprenant un scénario que François Truffaut, mort prématurément, n’avait pas eu le temps de mettre en images, Claude Miller réalisait La petite voleuse en 1988. Trois ans après L’effrontée, il choisit à nouveau Charlotte Gainsbourg pour le rôle principal. Avec ses 17 ans, la jeune Castang (elle partage le même nom de famille dans les deux films) n’est désormais plus une jeune fille mais plutôt une jeune femme qui rêve d’indépendance. Ce portrait doux, sensible et émouvant d’une adolescente abandonnée par ses parents, malheureuse et inadaptée à sa petite vie provinciale, semble être un alter égo féminin du Antoine Doinel des 400 coups. Sa découverte de la vie, de l’amour, du renoncement des adultes et de l’émancipation dans cette France d’immédiate après-guerre est racontée avec intelligence et délicatesse. Charlotte Gainsbourg, extraordinaire dans son rôle de femme-enfant, est pour beaucoup dans la réussite de l’entreprise.
3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Adapté d'un scénario original de François Truffaut, c'est peut-être cette grâce truffaldienne qui manque pour faire de "La Petite Voleuse" pour en faire vraiment un grand film, bien que la mise en scène de Claude Miller est plus qu'hautement correct. Bien que Didier Bezace et le regretté Simon de la Brosse soient excellents, le film tient surtout sur les épaules de Charlotte Gainsbourg dont la fraîcheur et le naturel époustouflants allègent considérablement la noirceur du sujet. Un beau film tout de même.
3,5
Publiée le 21 mai 2021
La Petite Voleuse est un scénario sur lequel François Truffaut travaillait lorsque s’est déclaré la tumeur cérébrale qui lui sera fatale peu après. Il ne put donc jamais mettre en image ce film. Cependant, 4 ans après la mort du cinéaste, ce dernier vit le jour sous la caméra de Claude Miller. Malgré certaines références au cinéma de Truffaut spoiler: (Janine aime le cinéma, Mon amant de Saint-Jean qui avait été utilisé dans Le Dernier Métro résonne à deux reprises…)
, Miller ne fait pas un copier-coller du père des Quatre cents coups et adopte un style propre. On peut imaginer que, si ce dernier avait mis en scène le film, l’émotion ressentie par le spectateur aurait été plus forte et l’ensemble aurait paru moins scolaire mais Miller a eu l’excellente idée de confier le rôle de Janine à Charlotte Gainsbourg, actrice qu’il avait dirigé trois ans plus tôt dans L’Effrontée. Celle-ci fait preuve, à 17 ans, d’une sensibilité d’actrice évidente et offre une véritable âme au film et à un scénario tournant autour d’elle. La Petite Voleuse est donc un film réussi sur l’étude d’une jeune fille un peu perdue qui rappelle le cinéma de Truffaut sans en être un plagiat.
3,0
Publiée le 27 septembre 2021
Prévu à l'origine pour François Truffaut (qui eut quand même le temps de rédiger le scénario avant son décès), le projet fut repris par Claude Miller, sans doute effectivement l'un des réalisateurs les mieux placés pour reprendre le travail d'un des pères de la Nouvelle Vague. J'avoue être assez mitigé : d'un côté, notamment pendant la première partie, j'ai eu du mal à m'identifier (et donc à m'intéresser) au personnage principal, souvent irritant, dont on ne comprend pas toujours les motivations, sœur pas si éloignée de « L'Effrontée », réalisé trois ans plus tôt par le même Miller, auquel toutefois s'ajoute ici un contexte historique important.

C'est d'ailleurs, à mon sens, clairement ce qui fait la différence ici : le cinéaste retranscrit avec élégance et talent le parfum qui se dégageait de ces années d'après-guerre sentant vraiment le vécu, la reconstitution se révélant tout aussi impeccable. Heureusement, le film trouve sa vitesse de croisière par la suite, les personnes rencontrées (dont l'excellent Didier Bezace et Nathalie « Hasta siempre » Cardone par la jeune héroïne lui apportant, chacun, un regard différent sur la vie, ses joies, ses déceptions, laissant entrevoir une jeune femme pour qui l'âge adulte, sera, sans doute, une nouvelle histoire, où celle-ci se sera assagie.

Voilà, désolé pour cette critique assez sommaire mais pour être tout à fait honnête j'ai vu « La Petite voleuse » il y a seulement quelques mois et l'ai déjà oublié dans les grandes lignes, si ce n'est pour vous écrire qu'il s'agit d'un film fait avec soin, rompant de façon plutôt intéressante avec l'académisme si souvent de rigueur dans l'Hexagone, à défaut de nous toucher réellement faute d'une héroïne marquante (du moins dans le bon sens du terme).
3,5
Publiée le 19 avril 2024
J'ai vu ce film à sa sortie en 1988 et, pour autant que je m'en souvienne 35 ans après, j'avais bien apprécié la fraîcheur et la spontanéité de Charlotte Gainsbourg, alors âgée de 14 ou 15 ans, qui contraste atrocement avec sa " grande fatigue" et son début de décrépitude dans son dernier film, " Les Leroy " avec José Garcia (avril 2024).

Dans ce film, j'avais apprécié l'atmosphère petit village français années 50...

Un gentil petit film " bien de cheux nous "...
3,0
Publiée le 1 janvier 2025
La Petite Voleuse de Claude Miller est un film ancré dans les années 50, où les chants scouts, omniprésents, apportent une touche d'authenticité et de nostalgie. Certes, ces airs un peu "old school" peuvent sembler datés, mais ils participent au charme du témoignage d'une époque révolue. Charlotte Gainsbourg, fidèle à elle-même, livre une performance qui respire le naturel, mais sans grande surprise : elle fait du Charlotte Gainsbourg, quoi. Cependant, malgré sa sincérité, le film manque d'ampleur et reste un peu plat, ce qui explique pourquoi il est tombé dans l'oubli. Ce n'est pas un grand film, mais il a sa place pour les amateurs d'un certain réalisme d'époque.
3,5
Publiée le 19 avril 2024
Claude Miller réalise un portrait sensible et juste d'une adolescente dont la cleptomanie est un trait particulier du caractère, un de ceux par lesquels se manifestent le déséquilibre affectif de la jeune fille.
Miller met en scène une scénario co-signé par François Truffaut; rien d'étonnant alors à ce que Janine, "la petite voleuse" interprétée par Charlotte Gainsbourg, présente quelque analogie et lien de cousinage avec l'Antoine Doinel des "400 coups" du même Truffaut, deux personnages dont les histoires et les expériences respectives diffèrent mais que rapprochent de semblables carences affectives et l'instabilité qui en découle.
Janine, abandonnée par ses parents, ne rêve que de s'échapper de son existence rurale et solitaire entre un oncle et une tante pas précisément aimants. Le film est le récit des diverses tentatives et expériences sentimentales et sociales de l'adolescente, une histoire dont l'intérêt et la cohérence psychologiques n'excluent ni la fantaisie ni la spontanéité. Le portrait de Janine est celui d'une jeune fille résolument moderne qui s'intègre parfaitement dans une reconstitution minutieuse de la France de la Libération. Cette forme rétro, associée à la modernité du personnage principal détermine l'originalité et le charme du film. Très bien entourée, Charlotte Gainsbourg, tour à tour timide et pleine d'aplomb, est formidable.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 22 septembre 2010
Un film difficile où une issue heureuse ne peut être entrevue.
une représentation de la difficile période d'après guerre où chacun cherche son chemin et de la conduite à suivre pour apporter de la gaieté en temps de reconstruction. Situation économique et sociale difficile, contexte international français tendu avec l Indochine et d une Europe coupée en deux et divisant les français communistes et gaullistes.

Film saisissant et humain où Claude Miller a fini le travail de Truffaut.


Charlotte Gainsbourg est une fille instable qui n arrive pas a se trouver une identité et qui a besoin d un modèle pour s accrocher à des valeurs. N ayant ni ami et ni famille, c'est dans ses amours qu elle trouvera une raison de suivre une ligne de conduite, positive ou non. Charlotte est l'allégorie d une fuite en avant. Comment avancer quand on a aucun but?
Elle est également l emblème de la féminisation en marche.

Un manque de rythme global et un manque de réponse claire sur le véritable mal être de Charlotte gainsbourg. On reste un peu sur sa faim.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 25 août 2010
Peut-être un peu longuet mais la prestation de Charlotte Gainsbourg est étonnante. Elle incarne si bien le personnage que les faiblesses du film (le jeu des acteurs secondaires, la narration un peu molle) n'ont pas d'importance.
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