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soniadidierkmurgia
1 174 abonnés
4 168 critiques
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3,5
Publiée le 14 janvier 2014
Le faiseur de pluie" est l'adaptation à l'écran d'une pièce de N Richard Nash dont ce dernier a écrit lui-même le scénario et dont la réalisation a été confiée à Joseph Anthony, acteur obscur en quête de reconversion. Le procédé a souvent été employé par le cinéma américain et Burt Lancaster a déjà tâté du genre avec "Reviens petite Sheba" (Daniel Mann, 1952) et "La rose tatouée" (Daniel Mann, 1955). L'entreprise est souvent hasardeuse car l'unité de lieu et de temps constitue un réel handicap rarement surmonté. Le plus souvent ces films sont trop bavards et se contentent d'être ce qu'on finit par appeler péjorativement du théâtre filmé. "Le faiseur de pluie" n'échappe pas complètement à ce piège, mais la générosité du thème et le jeu des acteurs parviennent après une entame un peu indigeste à emporter l'adhésion. Certes Katharine Hepburn à 48 ans semble un peu âgée pour le rôle de cette vieille fille dont le père et les deux frères se préoccupent fort maladroitement de lui trouver un mari, mais l'important n'est pas là car au-delà de l'invraisemblance générale de la situation et des personnages, c'est de l'appréhension de la vie dont nous parle N Richard Nash. Que seraient nos existences sans la place laissée au rêve semble nous dire le personnage flamboyant de Tornado Johnson interprété par un Lancaster au sommet de sa forme tout à la fois viril et enveloppant de tendresse qui va servir de révélateur à une Lizzie un peu desséchée à force de se refuser à ses émotions. La vie est-elle une ligne droite tracée dès notre naissance où peut-elle s'infléchir selon la force de nos convictions ou de nos rêves ? Faut-il ne jamais renoncer ? Tornado Johnson, réputé et recherché comme un escroc n'a jamais pu faire venir la pluie et pourtant ce rêve inacessible continue de remplir sa vie. Face à ces interrogations existentielles chaque personnage occupe une fonction bien particulière qui lui tient lieu de justification au-delà de toutes les outrances ou invraisemblances. Le père (Cameron Prud'homme) est l'amour , le jeune fils Jim (Earl Holliman) est la naïveté et la candeur, le frère aîné Noah (Lloyd Bridges) incarne la raison, la fille Lizzie (Katharine Hepburn) et le shérif (Wendell Corey) représentent la frustration quant à Tornado (Burt Lancaster) il symbolise la liberté et le rêve. Plein de handicaps en raison de son matériau de base et de l'inexpérience de son réalisateur, "Le faiseur de pluie" à force de joie communicative et d'optimisme s'avère être une réussite à mettre au crédit de ses acteurs qui ont beaucoup fait pour lui donner vie, finissant par faire tomber cette pluie tant attendue. A voir absolument en cas de petit coup de mou.
Vu sur Paramount channel ce lundi 8 juin 2015 : Une grande merveille ! J'ai lu les critiques plutôt négatives sur ce film ! Pour moi il n'y a rien à jeter et surtout pas les dialogues dont certaines répliques pourraient être des phrases d'anthologie !! Je suis émerveillée tout bonnement - c'est un film qui donne envie de vivre et de vivre bien !
Une histoire qui semblait pourtant originale. Un homme qui à la bougeotte pense qui peut faire venir la pluie en temps de sècheresse. Mais l'ensemble est pas emballant, ici, Katharine Hepburn et Burt Lancaster en font des tonnes. L'averse ou ne serait-ce qu'un miracle de voir un bon film ne se produit pas.
La présence de deux grandes stars hollywoodiennes (Katharine Hepburn et Burt Lancaster) mis à part, il n'y a pas grand chose à retenir de ce long métrage. L'intrigue est peu intéressante et est de plus mal servie par une réalisation mollassonne et des dialogues peu palpitants. Le longueurs se ressentes tout comme ce sentiment d'ennuie qui s'installe progressivement faute d'avoir quelque chose de mordant à ce mettre sous la dent.
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2,5
Publiée le 19 novembre 2013
Petit classique des annèes 50 dont l'intèrêt est limitè mais qui vaut pour ses interprètes Burt Lancaster en faiseur de pluie et Katharine Hepburn en vieille fille! La sècheresse est là et rien à faire ici pour y remèdier! Sauf que Bill Starbuck dit « Johnny la tornade » va bouleverser ce changement! Tout de noir vêtu avec son chapeau de yankee et son foulard rouge à nouer autour du cou, Lancaster promène son bagou ici et là! La mèthode est comme son nom: « Elle est son bien » . Versez lui cent dollars d'avance et il vous garantit la pluie dans les vingt-quatre heures! A ses côtès, Hepburn joue les mènagères accomplies et voudrait tant faire le bonheur d'un homme! Un homme qui sache lui expliquer ce qu'elle a en elle! Dans cette adaptation cinèmatographique d'une pièce à succès, Wendell Corey, Lloyd Bridges, Earl Holliman...et la dèlicieuse Yvonne Lime alias Chouquette avec son joli bonnet rouge ( « 1 m 80 et si beau garçon » ) complètent la distribution! C'est parfois long, souvent bavard, mais il y a le sourire inimitable de Lancaster et les larmes de Hepburn! Ah la pluie chère à N. Richard Nash...
Très marqué par le sceau hollywoodien, situé à une époque propice au western, adaptation d'une pièce de théâtre... The Rainmaker est tout cela. C'est aussi la tragédie d'une époque, la tragédie d'une laide et future vieille fille, jouée par Katherine Hepburn (hé oui!!?). Dans la relation qu'elle entretien avec ses frères et dans celle qu'ils entretiennent au monde, chaque personnage dévoile une évolution flagrante des moeurs, forcément pas toujours bien acceptée. L'ensemble est un peu bavard, un peu longuet mais se regarde sans déplaisir, ne serait-ce que pour son actrice principale.
Moi aussi j'ai découvert ce film sur Paramount channel et je ne regrette pas du tout!! L'histoire est génial, Katharine Hepburn est une très grande interprète j'ai été bluffée! y a rien à jeter, du grand art, pour moi, c'est ça le cinéma.
Un drame intéressant est souvent un archétype qui met en scène une dynamique suffisamment universelle pour que le spectateur y découvre une facette de l'âme humaine. Une des manifestations du génie d'un scénariste et/ou d'un réalisateur est de parvenir à mettre en contexte les personnages de son film pour que le spectateur comprenne leurs motivations les plus profondes et les plus subtiles et cerne le drame dans sa totalité. C'est ce que Richard Nash et Joseph Anthony sont parvenus à faire dans «Le faiseur de pluie» une pièce d'anthologie du cinéma américain.
Au début du XIXe siècle, dans un milieu rural menacé par la sécheresse, Lizzy Curry (Katharina Hepburn), est une femme charmante, mais déjà âgée de 30 ans et encore célibataire à cause de son physiquement est peu avantageux. Compatisent à sa détresse, son père (Cameron Prud'homme) et ses deux frères organisent un souper pour la mettre en contact avec leur seul homme libre du village, le shérif adjoint (Wendell Corey). Découvrant le piège, le chérif quitte la soirée prématurément et laisse Lizzy en peine et persuadée que sa dernière chance vient de passée. Arrive alors Bill Starbuck (Burt Lancaster), un charlatan recherché par la police qui promet de faire tomber la pluie moyennant rétribution. Lizzy n'est pas dupe, mais succombe au charme indécent de Starbuck. Survient un conflit entre le frère ainé (Looyd Bridges) qui veut protéger la vertu de sa sœur et le père qui ne veut pas que sa fille soit privée de ce plaisir, fut-il passager. Le dénouement survient lorsque le shérif adjoint, passant à la ferme pour mettre en garde la famille contre un charlatan qui sévit dans la région, croise Starbuck. Les deux hommes se disputent alors le cœur de Lizzy mise en devoir de choisir, elle dont personne n'avait voulu.