Faisant parti des sagas comiques les plus cultes des années 80, Police Academy est, à l'instar de sa troupe d'acteurs méconnus mais sensibles de faire bonne figure, un bon petit divertissement de soirée. Gardant un humour fidèle à lui-même, loin de celui de Hot Shots !, il permet au spectateur avide de comédie de passer un moment tranquille et sympatique en compagnie de Hightower, Lassard, Mahoney ou Huckleberry, ces futurs flics complètement déjantés, un peu comme les Charlots. Ainsi, premier d'une longue franchise de sept, bientôt huit films, ce premier Police Academy remplit parfaitement son rôle. Les autres feront-ils pareil ?
Les américains ont eu aussi leur Max Pecas et leur Claude Zidi période années 70. Avec son humour gras souvent en dessous de la ceinture, ses blagues potaches, cette comédie est un beau spécimen du genre. Ses gags éculés font trop rarement rire. Ils n’ont même pas l’excuse d’être un minimum inventifs comme ceux des ZAZ ou des « Hot Shots ! ». Ce premier épisode s'avère donc plutôt navrant. Il s'agit pourtant du plus regardable de la série avec sa suite « Police Academy 2 : Au boulot ! ». Tout n'est pas à jeter.
La « Police Academy » est comique, un scénario spécial pour les grands guignols des forces de l’ordre, la meilleure du monde. Une mode qui intègre ces comédies du genre déjanté, des blagues lourdingues, allusions sexuelles, moqueries, les sketchs doivent être inventifs. La belle devise est de servir, protéger au sein de la pluralité et diversité dans la grande police américaine, une comédie moyenne, pas mauvaise ni nulle. Il ne manque plus qu’une feuille de route satire et l’enregistreur de spot publicitaire pour tous postuler.
En 1984, Police Academy sort et nous fait intégrer une école de Police où, assez bizarrement, les gradés ne veulent pas de recrues. Celle-ci sont, il faut bien l'avouer, très originales.. sur le ton de la comédie made in US (des années 80), nous suivons quelques personnages hauts en couleur dans leurs tribulations d'apprentis policiers, le fer de lance étant Mahoney (Steve Guttenberg) aussi désinvolte qu'indiscipliné. Outre l'aspect "militariste décérébré", le film pointe une certaine délinquance dans les 20 dernières minutes, plus proche de la comédie forcément que de la critique générale d'un système de maintien de l'ordre à proprement parlé. Reste que Police Academy a globalement bien vieilli, que certains gags font encore sourire et qu'il est agréable de revoir Kim Cattrall dans un rôle différent de Sex and the City.
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3,5
Publiée le 26 janvier 2012
La formule ? Prenez un ramassis de bons à rien, donnez-leur un uniforme et soumettez-les à un entraînement d’apprenti-policier! Posez la camèra et filmez les gags et vous obtiendrez des fous rires garantis! Difficile d'oublier cette promotion 1984 de la Police Academy entre paumès et ringards de toutes sortes: Mahoney, Hightower, Jones, Tackleberry, Laverne...mais attention, il faut avoir l'estomac bien accrochè pour suivre sans dèfaillir cette sèrie de gags tous plus ènormes et "de mauvais goût" les uns que les autres! Mais si on se laisse aller au jeu de la vulgaritè et de la provocation, "Police Academy" pourra paraître extrêmement rèjouissant! La musique de Robert Folk est aussi culte que le film d'Hugh Wilson, et certains gags comme la gâterie stimulante du dèlirant commandant Lassard ("Oh Mon dieu, on peut pas imaginer ça") sont vraiment tordants! Plusieurs suites ont vu le jour mais l'effet de surprise ne joue plus...
Une comédie loufoque dans une école de police qui flirte plus que beaucoup du côté des ZAZ, réalisateurs des cultes "Y-t-il un pilote dans l'avion ?" et consorts. La bêtise et le délire fonctionne au début du film car on est client et qu'on veut en rire. Cependant les gags arrivent moins vites au fur et à mesure, et surtout deviennent de plkus en plus faciles et sans originalité. Un manque de rythme donc et une qualité qui s'affaissent ; aussi, sans doute parce que c'est le genre de comédie où il faut se préparer psychologiquement avant de le voir au bon degré. A la rigueur je préfère revoir un ZAZ.
Aaaah ! Amenez donc les gags les plus potaches, les plus grivois et les plus limites moralement ! Le temps est venu de faire la comédie la plus dégénérée de sa génération. Paradoxalement, ce film est peut-être celui qui symbolise le mieux l’Amérique de Reagan. Tout par en couille, rien n’a de véritable profondeur, mais on s’éclate et c’est l’essentiel. Le pire, c’est que je trouve qu’au final, « Police Academy » fonctionne encore aujourd’hui, aussi bien pour son irrévérence que pour son humour décomplexé vis-à-vis de tout. Est-il utile de préciser par ailleurs que la scène de révolte urbaine à la fin est juste un bijou de film d’action, voire même de film historique ? Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi ce premier épisode fonctionne si bien sur moi alors que je vis les suites comme de véritables plaies ? L’insouciance surement…
Saga de comédies vaguement policières mais surtout débiles, Police Academy est très peu connue en France, si ce n'est de nom. Même les acteurs sont très peu connus, si ce n'est Kim Cattrall plus connue pour son rôle dans Sex & The City.
Le film en lui-même ne mérite pas non plus notre reconnaissance éternelle. Ce n'est pas si ridicule que ça mais une heure quarante de gags vus et revus, de jeux d'acteurs totalement cabotins (pas nuls, cabotins) surtout de la part de Steve Guttenberg et G.W. Bailey, de sous jeu de la part de Bubba Smith ou encore de George Gayne, ça use les nerfs. Surtout que le film n'a absolument rien de nouveau à apporter. Alors, heureusement, nous avons Donovan Scott, David Graf, Marion Ramsey (aux gags vraiment drôles, eux), et surtout Michael Winslow qui arrache l'éclat de rire presque trois fois sur quatre et qui sauve ce film du nanar, pour sauver donc, cette inoffensive et beaucoup trop gentille comédie.
Que ce soit de la réalisation, de la musique, rien ne ressort, juste une comédie vaguement drôle et trop peu divertissante.
Ce premier opus de la franchise "Police Academy", réalisé par Hugh Wilson et sorti en 1984, est assez mauvais, enfin en tout cas à mon goût. J'ai en effet d'ailleurs été assez surpris car même si je ne m'attendais pas à une grande comédie, je m'attendais à quelque chose qui soit dans la même veine que "Y a t-il un pilote dans l'avion ?" ou encore des deux "Hot Shots!", ce qui ne fut malheureusement pas le cas. C'est l'histoire ici d'une bande de bras cassés qui veulent entrer dans la police pour cela, ils doivent d'abord passer par l'académie. Voilà, le scénario n'est pas très original, c'est plus ici un prétexte pour nous donner des scènes de gags, ce qui n'est d'ailleurs pas du tout dérangeant dans ce genre de film. Je m'attendais d'ailleurs à un humour burlesque très marqué avec des gags de qualité devant lesquels on rigole, tout simplement. Et bien, mis à part quelques uns, je n'ai pas franchement rigolé et j'ai même trouvé le film assez long ! L'humour est en effet assez lourd, les scène de gags sont longues (notamment celle où le commandent Lassard a droit à une fellation lorsqu'il présente les diapositives, qui est interminable) et dans la plupart des cas, l'humour ne fonctionne pas, ou je n'y suis en tout cas personnellement pas réceptif. En ce qui concerne les acteurs, nous avons, entre autres, Steve Guttenberg, G.W. Bailey, Bubba Smith, George Gaynes etc. qui ne jouent pas trop mal. "Police Academy" est donc un premier film assez mauvais d'une saga que je vais tout de même continuer à regarder par curiosité.
Une excellente comédie policière qui a révélé Kim Cattrall (Star Trek 6 : Terre Inconnue, Sex in the City, The Ghost Writer) et Steve Guttenberg ( L'Aventure du Poséidon , les séries TV Vericona Mars et New York Section Criminelle) . Tels bons gags récurrents et des personnages bien campés.
Police Academy est une comédie pas terrible des années 80. Le succès de ce film laisse un peu perplexe (il a tout de même donné naissance à six suites et deux séries télévisées), tant les gags ne sont franchement pas top et il n'y a rien de mémorable dans ce long-métrage. Les gags sont assez faciles (peut-être qu'à l'époque, ils n'étaient pas éculés, mais au jour d'aujourd'hui, ils le sont). Les acteurs jouent correctement, mais il n'y a rien d'extraordinaire à noter (d'ailleurs, à part peut-être Kim Catrall, peu de noms resteront en mémoire et marqueront l'histoire du cinéma). Bref, rien de mémorable. Le culte par toute une génération autour de ce film me paraît bien exagéré.
L’Académie de police à la portée de n’importe quel citoyen tel est le point de départ de cette comédie phare des années 80. Humour bien potache à la sauce campus (plus vite, plus vite, plus vite), le film, truffé de gags inégaux, n’a aucune autre prétentieux que le rire. Le début d’une saga à répétitions qui compte 7 opus à jour. Le premier étant le meilleur, ça donne une idée des suivants …