Avis : Dreamscape - Page 2

J'ai lu quelque part que "Dreamscape" n'avait pas les moyens de ses ambitions et c'est malheureusement vrai. Le film qui avait pu marquer un jeune enfant n'est plus aussi spectaculaire aujourd'hui ! Malgré tout, je n'irais pas jusqu'à dire mauvais car il ne tombe pas dans le ridicule. Mais les effet spéciaux particulièrement, sont marqués par le temps. Le tout jeune D. Quaid est déjà à l'aise en grand nigaud séducteur, C. Plummer donne une petite touche d'intrigue. M. Von Sydow s'enrôle pour le sympathique scientifique. De quoi passer un bon moment mais pas au delà, surtout si vous êtes là pour le coté "sciene-fiction" du film.

Le concept de Dreamscape était assez intéressant qui est que nous avons la capacité d'entrer dans le rêve de quelqu'un et de l'aider à faire face à ses cauchemars. Mais les seules personnes qui peuvent le faire sont les médiums en réalité. Au début nous sommes accroché à une machine mais si nous sommes assez fort nous pouvons le faire sans la machine. Les acteurs étaient plutôt bons et Dennis Quaid a fait un bon travail. On peut dire qu'il avait un ennemi et c'était David Patrick Kelly et il était plutôt bon aussi. La seule chose qui manquait à ce film c'était une bonne histoire crédible. Il sautait dans tous les sens beaucoup trop souvent et tous ça se précipite beaucoup. Tout le temps on veut voir Dennis Quaid dans un rêve mais quand il y entre enfin la scène ne dure pas très longtemps pour nous. Or c'est là tout l'intérêt du film ce sont les rêves. Le dernier rêve dans lequel il entre est plus long mais toujours tous aussi rapide. Peut-être avaient-ils peur de prolonger le film je n'en suis pas sûr. Mais s’il avait été fait correctement cela aurait pu être un film fantastique...

Polar s/f au pitch séduisant mais mutant après ses séquences de début en simple techno thriller de +: pas tellement convaincant.

Petit film fantastique des années 80, « Dreamscape » est réalisé mollement par Joseph Ruben. Le scénario n’est pas trop mal : des médiums interviennent dans les rêves/cauchemars de patients pour le compte d’un institut de recherche, supervisé par le gouvernement. Avec Dennis Quaid dans le rôle principal. Les effets spéciaux, que j’avais trouvés bien fichus à l’époque, ont pris un sacré coup de vieux. Revu avec nostalgie, mais sans plus.

Le film apparaît aujourd'hui comme un Inception du pauvre. L'idée de départ est séduisante, mais le côté très kitsch des 80's rend l'ensemble fade: ah cette musique au synthé sans inspiration, ces décors bon marché... Les acteurs font ce qu'ils peuvent et ne sont pas à blâmer (en tout cas pour les principaux). Par contre, une absence quasi totale de rythme pendant la première heure, des effets spéciaux très série Z et un scénario qui glisse malheureusement vers d'inévitables poncifs gâchent le tout. Une belle tentative à oublier. A noter que vous pouvez toujours le regarder pour voir Kate Capshaw moins agaçante que dans le Temple Maudit, c'est toujours ça.

Gentiment réalisé, l'intrigue reste en surface même si elle avait, à priori, tout pour réussir un film de science-fiction original et anxiogène. Rien de tout ça ici. Le scénario survole son thème et la réalisation est inexistante. Mais ça se laisse suivre tout de même.

Petit film sentant bon les années 80, avec le mélange aventures/fantastique/science fiction/effets spéciaux typique de l'époque (quoique, là, on dirait du Ray Harryhausen) et à l'affiche ne reflétant pas l'ambiance du film (c'était le marketing "Film d'aventures = référence obligé au carton de la décennie alias Indiana Jones").
L'histoire ? Une technologie expérimentale (donc secrète) permettant d'entrer dans les rêves des autres. Un jeune télépathe (un tout jeune Dennis quaid, tout juste échappé de "Enemy") est engagé pour diriger les rêves d'enfants perturbés va vite découvrir que la CIA cherche à s'approprier le procédé pour de plus sombres desseins.
Jouant sur les peurs infantiles et des cauchemars récurrents (voire terreurs nocturnes avec la présence de son propre croquemitaine, un "joli" Homme-Serpent), ce film navigue habilement entre la partie éveillée virant au film d'espionnage et les parties rêvées aux enchaînements hachés typiques de la construction des rêves, "Dreamscape" est malheureusement resté un film mineur, mais inoubliables pour qui comme moi l'a vu dans son enfance.

Des scientifiques ont mis au point une machine à explorer les rêves. Qui n'a jamais rêvé de percer les méandres du subconscient ? Les possibilités annonçant cette découverte sont illimitées. En premier lieu, des soins médicaux et psychologiques. Soigné le mental par les rêves et résoudre les problèmes de tout un chacun. Mais comme bien trop souvent, lorsque le gouvernement est dans les parages, les plus belles découvertes servent les plus obscurs desseins. Christopher Plummer est épatant (comme à son habitude) dans le rôle du "méchant". Concernant les effets spéciaux, ils se révèlent un peu désuets, mais contribuent grandement au charme du film. Au final, Dreamscape reste un excellent film fantastique où de grands acteurs se rencontrent pour nous offrir un spectacle très divertissant. Et n'oublions pas ce que disait Freud à propos de nos rêves : "Chaque rêve qui réussit est un accomplissement du désir de dormir."

Une bien bonne surprise dont a dû s'inspirer le grand Christopher NOLAN.
Une histoire de SF solide, qui flirte avec l'horreur, qui se laisse suivre avec beaucoup de plaisir. J'ai passé un super moment!

"L'attrape-rêves !"

L'année 1984 fut une année riche en cauchemars au cinéma. On pense bien évidemment au film de Wes Craven "Les griffes de la nuit", comment oublier l'infâme Freddy Krueger, assassin d'adolescents ayant le pouvoir de s'introduire dans les cauchemars de ses victimes. Dans un registre moins horrifique, plus ancré vers le thriller fantastique, sort sur les écrans américains en 1984 , "Dreamscape" de Joseph Ruben avec le tout jeune Dennis Quaid et les inusables Max Von Sidow et Christopher Plummer. Dennis Quaid est Alex Gardner, un jeune homme aux pouvoirs télékinésiques approché par son ancien professeur, le Dr Novotny (M.V.Sidow) et sa collaboratrice, la séduisante Jane DeVries (Kate Capshaw) pour participer à des expériences scientifiques visant à aider des patients atteints de cauchemars récurrents. Un peu réticent au départ, Alex finira par accepter avec la volonté d'aider en particulier un garçonnet devenu la proie d'une immonde créature hantant ses rêves. Mais Alex ne travaille pas seul, un autre télépathe du nom de Tommy Blair (David Patrick Kelly) se trouve impliqué dans l'expérience. Malheureusement, un tel don peut s'avérer redoutable dans les mains de personnes malveillantes. Alors quand le président des Etats-Unis victime lui aussi de cauchemardesques visions d'apocalypse, demande de l'aide, les services secrets voient en cette technologie expérimentale une arme redoutable. Petit thriller fantastique très années 80, aux effets spéciaux parfois datés mais toujours sympa, "Dreamscape" se savoure comme un diptyque. En effet, le film se permet toutes les fantaisies quand nous sommes plongés dans l'univers fantastique. Des rêves cocasses (le couple adultère, le fantasme d'Alex) ou des cauchemars terrifiants (les visions du président, le cauchemar du petit garçon...) donnent lieu à un onirisme sans limite. Or, le film se veut plus sérieux dans sa partie éveillée oscillant entre suspense et espionnage vintage donnant un mélange intéressant. Une technologie capable d'infiltrer les rêves... Malin le scénar de "Dreamscape", tellement malin que Christopher Nolan s'en inspirera pour "Inception" !

Je n'ai plus revu ce film depuis sa sortie en 84 même s'il a du prendre quelques rides il me tarde de le trouver (pas FACILE) pour le re-GARDER Je ne suis pas un public facile mais même en ne l'ayant vu qu'une fois je m'en rappelle 22 ans après UN FILM QUI MARQUE preuve en n'est!!!