Je suis un peu perplexe car de la jument verte, il n’est aucunement question. Quel est son rôle ? Du coup le film n’est qu’une rancune languissante de deux familles paysannes. Le jeu de Bourvil et F. Blanche est le plus intéressant et le plus drôle mais l’ensemble est plutôt moyen.
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3,0
Publiée le 24 février 2024
Adaptè d'un roman de Marcel Aymè qui fit son petit scandale à sa sortie durant l'automne 1959, cette comèdie paysanne est aussi ètonnante que fèroce! Ce n'est pas tous les jours que vous tombe du ciel une « jument verte » au temps de Napolèon III! Tellement verte que c'en est « honteux » . Un classique comme on n'en voyait pas souvent à l'ècran dans lequel Claude Autant-Lara rèinvente l'image en « Eastmancolor » où tout se veut èclatant, de la meule de foin gèante à la lampe d'intèrieur! Pourtant mal accueilli à l'èpoque, le succès du film fut assurè pour ses nombreux dèmêlès avec la censure et surtout par le vengeur Honorè Haudouin alias Bourvil, l'un des principaux interprètes de l'histoire qui joue à merveille le contre-emploi! Et le bonheur de voir la jeune et jolie Valèrie Lagrange dans son premier rôle au cinèma mais aussi l'excellent Achille Zavatta en facteur de la Rèpublique! il s'en passe de belles au village de Claquebue...
Marcel Aymé fustige dans "La jument verte" - cet animal phénoménal qui a introduit la rivalité et la jalousie entre deux familles- les querelles de clochers et la médiocrité des ruraux. Pourtant, malgré cette matière, Claude Autant-Lara se laisse aller au plus facile: une caricature paillarde dont la truculence n'entraine pas forcément une satire de moeurs très significative. Pour tout dire, l'intrigue, faite de lettres volées et de coucheries avec sa voisine ou avec l'Allemand, n'est guère amusante. Et ce florilège de méchancetés, d'injures et de dénonciations est vain tant les personnages semblent outranciers, éloignés des contingences véritables de la campagne. En dépit de quelques moments heureusement plus amusants, les comédiens sont assez peu convaincants dans le registre de la trivialité. On le regrette en particulier pour Yves Robert dans le rôle trop épisodique de Zèphe Maloret, l'ennemi héréditaire des Haudouin- et par ailleurs bien meilleur adaptateur de Marcel Aymé ("Clérambard"). "La jument verte" est un film plus grossier que grinçant.
Une fois n'est pas coutume, je suis un peu gêné. En effet, les acteurs sont bons, l'histoire est assez croquignolette et tout ses "affaires" entre famille nous divertissent bien , entre haine et amours. Ma foi, pas si exceptionnel que cela; mais tout est bien construit, bien amené. Non, ce qui me gêne, ce sont ses rapports quasiment non consentis, pour se venger entre famille. Je ne sais pas si cela était une coutume à la fin du 19ème siècle, mais je dois avouer que ce genre de situation ne cadre plus du tout avec notre époque. Mais passons! Comme disait Cicéron : Ô tempora, Ô mores! Chassons ce "détail". Cette jument verte est donc une gentille comédie qui nous montre, nous décrit une haine inter famille à travers les générations. On y découvrira un Bourvil bien porté sur la "chose", une fois n'est pas coutume. A voir par les amateurs du genre comédie campagnarde, et du couple Bourvil/Blanche qui sont toujours aussi bons
"La Jument verte", une comédie acerbe franco-italienne de 1959 réalisée par Claude Autant-Lara et adapté du roman éponyme de Marcel Aymé paru en 1933. Une histoire de voisinage, dans la France de Napoléon III, pendant la guerre de 1870 et sous la troisième république. Un conflit de voisinage hautement politique dans le petit village de Claquebue qui n'a pas plu à la censure lors de la sortie du film, considéré comme scandaleux et interdit de projection par l’évêché en Corrèze. Une belle distribution avec Bourvil, Francis Blanche,Yves Robert, Julien Carette, Georges Wilson,Valérie Lagrange et Achille Zavatta, très bon dans le rôle du facteur. Une belle réalisation, avec un beau travail de la couleur. Un classique.
Portée à l’écran par Claude Autant-Lara, cette grivoiserie rurale est adaptée d’un roman de Marcel Aymé. Pour quelques salacités bien anodines aujourd’hui, la scandaleuse « Jument Verte » eu des démêlées avec la censure au point d’être interdite aux moins de 18 ans (pour l’anecdote, mon père qui était un jeune homme plutôt chétif à l’époque, n’avait pas pu le voir en salle alors qu’il avait 21 ans, faute de carte d’identité sur lui...). Ce film d’une autre époque devenu depuis un classique permet de découvrir Bourvil dans un contre-emploi paillard au verbe fleuri et à la main baladeuse.
Si « La jument verte » garde l’essentiel du texte de Marcel Aymé il s’en éloigne par la méchanceté voulue par le réalisateur. Cette rupture dans l’unité de ton très caractéristique de l’écrivain entraîne une mise en scène inégale et crée des ruptures de rythme qui dans les quelques rares moments de relâchements font tomber tension et attention, flirtant dangereusement avec l’ennui. Tant et si bien que les efforts des premiers tous excellents, de Bourvil, Francis Blanche, Yves Robert, Sandra Millo, Marie Déa et Valérie Lagrange (dont c’est le premier rôle important au cinéma) finissent par être braillards et fatiguant. De plus, malgré les efforts dans les décors (beau travail de Max Douy), la photographie de Jacques Natteau n’arrive pas toujours à compenser les moments de défaillance dans la réalisation C’est dommage car beaucoup de scènes sont réussies comme, par exemple, la réconciliation des deux frères entourant à table le facteur ou la rencontre avec le Maire mourant (Carette excellent) ou la tendre scène de la grange entre papa et sa fille préférée et quelques autres, saupoudrées ci et là de bons mots. Et les filles jeunes ou moins jeunes, sont filmées en mettant en avant leur sensualité. En 1959 le film connut quelques tracas avec la censure et écopa de quelques coupes et d’une interdiction au moins de dix huit ans. De nos jours cela fait sourire.
Ce film franchouillard a pris de l'age mais n'a pas suivi la trajectoire d'un bon vin. Il se laisse quand même regarder en gardant en tête qu'il est d'époque. Sinon quelques répliques culte de bourvil comme : " Cul d'oignon "
Claude Autant-Lara... est-ce bien le même réalisateur de la Traversée de Paris ? on peut en douter devant cette comédie asthmatique, stupide et pas drôle pour un sou. Les acteurs font certes ce qu'ils peuvent et on ne leur en voudra pas de sombrer avec ce radeau de la méduse qui prend eau de toutes parts. Incroyablement poussive et plate, une comédie inutile et grotesque.
Je pense que Marcel Aymé aurait aimé cette adaptation de Claude Autant-Lara. Les acteurs sont excellents, en particulier, notre ami Bourvil qui s'en donne à coeur joie. Je viens d'acheter le bluray et contrairement à ce que nous laisse croire l'illustration sur celui-ci, ce film est une comédie et non un drame. Pourquoi Gaumont a-t-il choisi cette photo ?
Ceci dit, ce film est un classique à voir, a posséder et à revoir !
e le rôle du facteur joué par zavatta est remarquable. Celui-ci intervient toujours au moment propice pour désamorcer une situation conflictuelle et ce facteur est le lien social grâce à sa condition de voyageur. bravo grand role
Un chef d'œuvre, comme nombre d'adaptations de Marcel Aymé. Bourvil, Francis Blanche et Yves Robert jouent parfaitement des rôles à contre-emploi pour notre plus grand bonheur.
Les scènes de "viol" sont très drôles et finalement ce type d'humour est très rare au cinéma, assez pour le faire remarquer. Le cadre de la paysannerie de la fin du XIXe apporte un charme indéniable. Agréablement surpris.