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rogertg2
31 abonnés
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5,0
Publiée le 28 mars 2007
Pourquoi vouloir toujours absolument tout politiser ? Ceux qui ont fait ce film n'ont nullement eu la prétention de tourner un documentaire. Ils n'ont fait qu'adapter à l'écran un roman de Jean Lartéguy, spécialiste du genre dont tous les romans partent d'un fait historique autour duquel il brode. Quant aux paysages indochinois, aucune importance non plus s'ils ne sont pas tout-à-fait crédibles, je n'y suis jamais allé et n'y irai jamais. Personnellement, j'ai trouvé ce film passionnant du début à la fin et ne m'y suis pas ennuyé une seule minute. Quant aux acteurs, ils sont tous très bons et tous crédibles dans leur rôle.
L'Algérie veut à présent son indépendance. Difficile de se dire que Anthony Quinn est basque, et que la belle Claudia Cardinale une arabe (m'enfin bon, elle s'appelle Aicha dedans, elle le porte à merveille), bref, passons. Citons la présence de Michel Morgan ainsi que de Alain Delon, rien que cela, le coche est fait. On passe de l'Indochine via Marseille, puis Paris via Alger pour suivre le quotidien d'un lieutenant-colonel. Ce film (américain) sur la guerre d'Algérie ne comporte aucun comédien maghrébin.
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2,0
Publiée le 10 septembre 2014
En exergue du film de Mark Robson, une citation de la bataille de Diên Biên Phu en 1954 : « Après huit annèes de combats entre la fière armèe française et les guerillas rebelles vietnamiennes en Indochine, la fin est proche »...Suivons les ordres bien français du lieutenant-colonel Anthony Quinn dans un rèquisitoire contre la guerre conventionnel malgrè tout sauvè par son excellente distribution (Alain Delon, Claudia Cardinale, Jean Servais...). On s'en doute, "Lost Command", d'après le roman de Jean Lartèguy, n'avait pas grand intèrêt à sa sortie et ètait plus un produit typique du cinèma commercial! La coproduction italo-espagnole "Marcia o crepa" du rèalisateur allemand Frank Wisbar ètait tout à fait à l'opposè (interprètèe par Stewart Granger). Le film exprimait une vision ingènue et manichèiste, transformant les parachutistes en superhèros et les rebelles en imbèciles! On se demande quand même ce que vient fiche Maurice Ronet dans ce film de guerre violent et dur ? Tout comme Michèle Morgan en Contesse de Clairefons qui esquisse quelques pas de danse matinaux! Heureusement Quinn et Delon limitent la casse en campant deux hèroïques combattants français en Algèrie! Vous savez que les arabes disent que le courage de tes amis est ta famille! Mais les chinois disent ègalement que le courage de votre ennemi vous fait honneur! Mèditez la-dessus...
Les films évoquant la guerre d'Algérie étant assez tard, il serait préférable qu'ils soient réussis. Hélas, ce n'est pas le cas ici, avec ce laborieux film d'action, bourré d'approximation historique et manquant de rigueur au niveau du scénario et des personnages. Ce dernier ne pose en effet que des questions assez superficielles, ne cherchant apparemment pas la réelle cause du problème et de ses enjeux. L'ensemble reste assez superficielle, et ne va pas en profondeur. Les acteurs se débrouillent quant à eux correctement, même si la divine Claudia Cardinale n'a pas trop le profil d'une arabe et Anthony Quinn encore moins celui d'un paysan basque s'occupant de l'élevage des moutons!! Ceci dit, le spectacle se laisse voir, grace notamment à de belles séquences de bataille, mais c'est bien insuffisant pour faire un bon film. Limité.
Les guerres d'Indochine et d'Algérie filmées à la manière des plus mauvais westerns des années cinquante. Les Vietnamiens et les Algériens remplacent les Indiens. A la gloire des paras, ce film de propagande militariste est d'autant plus malhonnête qu'il s'applique à se donner une apparence "objective". La torture n'est ainsi pas complètement occultée, mais elle est minimisée voire montrée comme pratiquée à l'insu du colonel Raspeguy - les tortionnaires s'efforcent de cacher leur forfait à son entrée dans la salle d'interrogatoire. Or le futur général Bigeard, dont est inspiré Raspéguy, se vantait de l'utilisation de la torture, laquelle était systématique. Les scènes de batailles sont elles aussi falsificatrices. On imagine pas qu'une unité française serait montée à l'assaut d'une position de l'ALN en escaladant un promontoire rocheux. Le lieu aurait été bouclé et l'état-major aurait envoyé l'aviation "traiter" le lieu au napalm. Il ne s'agissait pas d'un combat à armes égales. Le casting prestigieux qui réunit Deneuve, Delon, Ronet (abonné aux rôles de para...) et Claudia Cardinale dans un rôle grotesque ne parvient pas à sauver ce navet tellement la réalisation de Mark Robson est fade et le scénario ridicule. Le seul intérêt des Centurions est de nous rappeler comment, en 1966, on osait présenter une guerre coloniale. De même que les Indiens étaient joués par des Blancs dans les premiers westerns, pas un comédien n'est Maghrébin dans ce film, ce qui est déjà lourd de signification raciste...
Bon film de guerre qui évite une vision trop manichéenne du conflit franco-algérien. Si le scénario n'a rien d'extraordinaire, le casting demeure remarquable avec surtout un Anthony Quinn parfait dans son rôle de colonel.
J'ai bien aimé ce film qui traite de manière plutôt correcte de la guerre d'Algérie ( voir le très bon RAS d'Yves Boisset sur ce sujet), la mise en scène de Mark Robson (ce n'est pas un grand metteur en scène mais il a tout de même quelques bons films à son actif) est efficace, les scènes de combat sans être époustouflantes sont bien rendues (dommage que les morts aient tendance à tomber assez lentement au sol) ; c'est surtout pour son casting que le film m'a attiré car Anthony Quinn (magnifique en colonel français) et Alain Delon sont parmi mes acteurs fétiches et en plus il y a l'excellent Maurice Ronet et la belle Claudia Cardinale (hum ses formes). Les Centurions à défaut d'être un grand film sur la guerre d'Algérie est surtout un bon film de guerre sans temps morts et bénéficiant de la présence d'acteurs de 1er ordre.
Très bon casting (Quinn, Ronet, Delon) pour une film de guerre basique, banal, sans surprises. L'action se passe durant la guerre d'Indochine, au début, et durant la guerre d'Algérie pour tout le reste. En dehors du fait qu'à l'époque du tournage il ne devait pas y avoir bézef de films se passant durant la guerre d'Algérie, je ne vois pas quoi dire pour sauver ce navet. On s'y emmerde vraiment. Et les scènes d'engueulades entre Quinn et son subalterne Delon, à la longue, sont plombantes, car répétitives. Et semblent, aussi, assez exagérées. Vraiment pas bon. 1 étoile pour le casting et le fait que ça se passe durant une guerre qu, au moment de la sortie du film, était encore très proche.
Le moins que l’on puisse dire de cette adaptation du célèbre roman de Jean LARTEGUY est qu’elle est totalement ratée. La faute à un réalisateur de second ordre, dénué du moindre talent, et à un casting hasardeux, avec en vedette Anthony QUINN dans le rôle du colonel RASPEGUY ( librement inspiré par le futur général BIGEARD ) qui, afin d’être aisément reconnu ( ?) ne quitte jamais son béret rouge – sauf peut-être au lit avec Michèle MORGAN, et encore…On ne retrouve à aucun moment l’énergie et l’engagement, excessif pour certains, de ces soldats abandonnés en Indochine par des politiciens irresponsables et vaincus durement à Dien-Bien-Phu. La guerre d’Algérie était leur combat, celui qu’ils ne voulaient surtout pas perdre, et tant pis si leurs moyens n’étaient pas plus honorables que ceux de leur adversaires. Cette thématique est passée totalement aux oubliettes, et il ne reste que des vues de quelques jeeps et camions cahotant dans une sierra espagnole, censés transporter tout un régiment ( !), quelques scènes ridicules de combat qui auraient mieux convenu à un western de série B – les figurants se jetant à terre avec allégresse - et les saluts militaires hilarants de la vedette Anthony QUINN. A propos de comique, la palme revient sans discussion à la scène de l’interrogatoire musclé de Claudia CARDINALE par Alain DELON, le couple inoubliable campé trois ans seulement auparavant par Luchino VISCONTI dans Le Guépard. On tombe de très haut, mais il est vrai que Mark ROBSON n’est pas vraiment de la pointure de VISCONTI. Enfin, puisque la note comique semble indissociable de ce film, ne manquez surtout pas le résumé qu’en donne Allo Ciné et qui ne peut avoir été rédigée que par quelqu’un qui n’a pas visionné le film ( ou qui s’est profondément endormi ). On y confond colonel et capitaine –retombé même lieutenant, RASPEGUY et ESCLAVIER et on vous avertit qu’il va y avoir divers problèmes…Au fond, pourquoi ne pas en rester là ?
Un film sur la guerre d'Algérie qui favorise un casting prestigieux des années 60 plutôt qu'une véritable analyse du conflit. Et comme film de guerre, il existe bien mieux, donc on ne s'attardera pas sur Les Centurions.
Lost Command est un bon film de guerre avec une intrigue prenante et des scènes d'action qui n'ont pas à rougir du poids des années , loin de là même . Les acteurs brillent et plus particulièrement Anthony Quinn , épatant en colonel français , et Alain Delon , marquant en officier idéaliste et incorruptible . Mark Robson derrière la caméra réalise une oeuvre de bonne facture dans sa réalisation et mise en scène (sauf le passage en Indochine présentée comme un désert) mais a surtout le mérite de nous proposer une vision différente de la guerre d'Algérie et plus nuancée que le blâme simpliste et systématique des actions françaises .
Au vu de ce petit film de guerre qui n'offre pas vraiment de bon morceau de bravoure, qui n'a pas vraiment beaucoup de charme où les personnages sont très peu fouillés, on se demande pourquoi un tel casting : Alain Delon, Anthony Quinn, Claudia Cardinale et même Michèle Morgan? On peut dans tous les cas saluer une vision non manichéenne et non caricaturale du conflit où il y a deux visions qui s'affrontent celui de l'idéaliste (Alain Delon) et celui du tortionnaire (Maurice Ronet) arbitré par le chef du régiment (Anthony Quinn) qui finalement délaissera la morale au bénéfice de sa carrière militaire. ça aurai pu être pas mal mais le scénario manque de profondeur et quelque peu maladroit dans ces démonstrations. Pour finir les scènes de combats manquent indéniablement de punch! Au final on a un film très moyen qui ne restera pas dans les annales du film de guerre.
Un film de guerre moyen à commencer par les paysages de Ðiên Biên Phú du début du film qui rappelle furieusement les montagnes désertes de l'Espagne (le film a été effectivement tourné en Espagne). Malgré un casting confortable (Alain Delon, Claudia Cardinale, Anthony Quinn, Michèle Morgan, etc.), la réalisation ne parvient pas à tenir en haleine car l'action est linéaire et sans surprise. Il faut cependant saluer la dénonciation dès 1966 (la guerre se termine en 1962) des actes de tortures menés par l'armée française.
Heureusement que le film est épaulé par le livre de lartéguy car visiblement le réalisateur à plutôt une idée fantaisiste de la guerre comme du cinéma d'ailleurs :-) Au final on arrive à avoir une petite idée des "évènements" et à voir un petit peu un film de guerre.
Bon film de guerre, certes les paysages d'Indochine ne sont pas très crédibles, mais ceux de l'Algérie passent beaucoup mieux. En tous cas, le film n'est pas trop manichéen : il dénonce aussi bien la torture dans les 2 camps.