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Estonius
3 474 abonnés
5 453 critiques
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3,5
Publiée le 8 août 2019
Excellente série B, une bonne distribution dominée par Quinn avec d'excellents seconds rôles, même si on peut admettre que Frederic Forrest fait un peu erreur de casting. L'histoire est simple mais efficace et bien amenée, on sait à quoi on s'attend et on n'est pas déçu. Evidement quand on compare avec "Le parrain" sorti l'année précédente, on est deux étages en-dessous, mais Don Angélo dans sa catégorie reste un excellent film divertissant et bien fait.
Lorsque les histoires deviennent trop compliquées et que l’on se perd un peu parmi les acteurs constituant les bandes de voyous, le spectacle perd de son intérêt. Heureusement que c’est Richard Fleischer qui met en scène car avec un réalisateur moins rigoureux les confusions étaient inévitables. La mise en place de la structure mafieuse est bonne et retrouve bien l’ambiance crée 30 ans plus tôt pour le cinéma. Elle est juste un peu trop chargée en péripéties et les inévitables combats finissent par lasser. La violence au cinéma n’est justifiable que soit mesurée, soit édifiante ou réservée à des films conçus pour elle. Les acteurs sont bons mais les actrices beaucoup moins ; d’ailleurs aune femme ne ressort si ce n’est pour provoquer des drames. On a également un peu de mal à penser que Don Angelo ait pu commettre l’erreur de gamin qui déclencha cette guerre des gangs, le simple jeu des ambitions aurait pu l’expliquer. Tout cela ne fait pas de ''Don Angelo est mort'' un grand Fleischer.
Avec Don Angelo est mort Richard Fleischer s'attaque au thème de la mafia avec une histoire de vendetta féroce entre un parrain (Anthony Quinn est l'acteur parfait pour ce genre de rôle) et un jeune homme qu'il considère quasiment comme son fils (joué par Robert Forster) mais qui vont se liguer l'un contre l'autre à cause d'une femme sans savoir que tout ça est une manipulation d'une tierce personne. Avec un tel casting (bien que Frederic Forrest s'il joue bien ne convint pas vraiment en italo-américain) et Fleischer à la mise en scène je m'attendais à un bien meilleur polar, on se dirait plus dans une série TV de l'époque qu'au cinéma, Don Angelo est mort se regarde sans s'ennuyer mais ne nous passionne jamais, quelques fusillades bien faites éveillent notre intérêt mais Fleischer déçoit et n'arrive à pas insuffler de la tension à son film.
Très bon film de gangsters signé du bon faiseur (capable du meilleur comme du pire, et dans le pire - "Kalidor" - il était le meilleur) Richard Fleischer, et doté d'un bon casting, vu qu'on y trouve Anthony Quinn (que Fleischer avait déjà dirigé dans "Barabbas"), Robert Forster, Al Lettieri (habitué de ce genre de films) et Frederick Forrest. L'histoire est simple : à la suite de la mort d'un chef de clan de la Mafia italo-américaine de New York, une guerre va s'organiser entre son successeur désigné et le fils du caïd décédé, qui, logiquement, aurait du hériter du titre... spoiler: Seul reproche de taille à faire : le titre français du film (le titre original : "The Don is dead", est plus général), qui est du genre spoiler à mort, Don Angelo est le rôle tenu par Quinn dans le film, et avec un titre pareil, on se doute un peu de la fin...
Les films sur la mafia ne sont pas si nombreux qu'on le pense ce qui est dommage pour moi car j'adore ça ! Avec "Don Angelo est mort" j'ai eu exactement ce que j'étais venu chercher, une réalisation nerveuse pleine de battes de baseball, de canons sciés, de mitraillettes, de familles déchirées, de capos manipulés, de trahison, parfait je vous dis ! Alors bien sur on n'est pas dans "le parrain" de Coppola (notez que c'est quand même Richard Fleischer derrière la caméra), mais Anthony Quinn porte parfaitement le rôle, les seconds rôles sont nickels, et le film se concentre sur l'essentiel, l'action ! 4 / 5
Don Angelo est mort d'ennui. Il regardait un film de mafiosi au scénario assez habile et inventif mais sévèrement handicapé par une réalisation de limace et des acteurs de pacotille. Les longueurs inutiles s'ajoutent à la lenteur générale et s'il n'y avait pas Anthony Quinn pour donner un minimum de dignité à cet ensemble si englué dans son marasme, on aurait zappé direct sans se poser de questions.
Bref, ce n'est définitivement pas le Parrain de Coppola mais un ersatz mal dégrossi réalisé par un endormi de la pellicule, à savoir le Richard Fleischer, un habitué des films de deux plombes qui n'en finissent pas d'en finir, et j'ai cru que ça n'en finirait jamais... Même la musique de Jerry Goldsmith est à l'image de cette médiocrité, criarde et désagréable.