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chrischambers86
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4,0
Publiée le 23 août 2013
A la charnière entre la fin des annèes 50 et le dèbut des annèes 60, le cinèma italien affiche une èclatante santè! Jamais artistes, critiques et public n'ont connu une telle floraison! Avec "I Soliti ignoti", Mario Monicelli signa un monument du cinèma comique à l'italienne! Devant l'ènorme succès, il fallait une suite à la hauteur! C'est Nanni Loy (spècialiste de la comèdie napolitaine) qui a la lourde tache de rèaliser "Audace colpo dei soliti ignoti". Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette suite à la milanaise est brillante où l'on retrouve avec bonheur Peppe et toute sa bande (seul Marcello Mastroianni manque à l'appel, remplacè ici par Nino Manfredi) dans un gros coup: chaparder le fourgon postal qui transporte les recettes du « Totocalcio » . Strip-tease, hold-up au chronomètre, faux dèguisement, verre de bonne vigne, bonne bouffe, "Audace colpo dei soliti ignoti" remplit parfaitement son cahier des charges! C'est drôle, efficace, èmouvant parfois (Carlo Pisacane, petit vieux glouton et vraie poubelle ambulante, sait aussi nous affecter) et magnifiquement interprètè! Avec même des intertitres à l'italienne qui donne à ce divertissement burlesque ce petit plus qui fait la diffèrence...
Une comédie sympathique, qui vaut surtout pour ses acteurs, avec en tête le très expressif Vittorio Gassman. Et si le film se tient plutôt bien, par ses situations savoureuses et une écriture recherchée, la fin est tout de même poussive, en faisant durer une action pas très riche en suspense, et par conséquent, peu intéressante. Cela reste un bon moment de cinéma, avec une bande de comédiens qui prennent plaisir à jouer ensemble.
Une comédie plaisante a voir même si certains gags sont obsolètes,servit par un scenario convenu.Il y a tout de même quelques petites trouvailles,comme la couleur de la voiture changée pendant la poursuite.
Une comédie italienne bien farfelue et qui se bonifie au fur et à mesure que l'histoire avance, dommage que la fin soit débile. Vittorio Gassman domine la distribution dans laquelle personne ne démérite. Coté casting féminin on est bien obligé d'admettre que la très mignonne Vicky Ludovisi parvient très facilement à faire la pige à Claudia Cardinale. Sympa !
Une suite en dessous du premier épisode avec un scénario moins riche même s'il reste assez malin. Gassman force énormément son jeu du coup je ne l'ai pas trouvé très bon pour une fois.
‘’Hold-up à la milanaise’’ est la suite du fameux ‘’Pigeon’’. Moins illustre que ce dernier, il me semble pourtant plus réussi, plus solide dans le scénario et la mise en scène. Que demande le peuple ? ‘’Pas de regret ?’’ Si, l’absence de Marcello Mastroianni. Mais bon, tant que Claudia Cardinale est là…
septiemeartetdemi.com - C'est un bon minestrone qui se cache derrière ce titre en forme de recette. C'est une suite avant l'heure des suites (de Le Pigeon), c'est-à-dire une suite royale pour autant que tout n'est que repompé sur l'original et redistribué différemment. Cela présente l'avantage de donner au spectateur ce qu'il s'attend à voir, ainsi que l'inconvénient de ne pas se diversifier. Mais ici, ça ne compte même pas pour un défaut. L'œuvre de Loy est remplie de dialogues dont on perd une grande partie de la saveur à moins d'être bilingue, mais la peine de regarder la version originale, comme d'habitude, ne sera pas perdue. Si encore c'est une peine.
L'intérêt des dialogues, c'est comme une épice dont on est bien en peine de mettre un nom dessus, mais qu'on sent indéniablement nous coller au palais. En parlant de palais, ce film en est un magnifique érigé à la gloire du burlesque. Aussi la chose est-elle typée, et il va falloir s'armer au préalable contre le rhythme effréné. Finalement, le seul ingrédient surnuméraire est la qualité des bandits que sont les personnages ; burlesques OK, mais de là à ce qu'ils abandonnent l'argent bêtement sur un banc ? Peut-être pas.
Ce film d’un réalisateur plutôt méconnu, est pourtant l’un des nombreux exemples de la vitalité de la comédie Italienne au pourtour de la décennie 60. l’on retrouve hormis Mastroianni , les mêmes comédiens que dans « Le Pigeon » de Mario Monicelli , dont il constitue la suite et ou l’on suit les mésaventures d’une bande de pieds nickelés romains braqueurs approximatifs en territoire milanais. Avec encore ici un regard ou l’autodérision parfois cruelle n’empêche jamais au delà de leur veulerie, de donner aux personnages d’une Italie populaire la possibilité d’être souvent attachants, parfois émouvants et toujours irrésistibles de drôlerie