Avis : Dead or Alive - Page 3

Personellement, j'ai une petite préférence pour le polar honk-kongais. Mais si c'est un peu classique, il y a un petit quelque chose en plus. Mais cela ne veut pas dire que le cinéma japonais n'est pas interessant. Ce que les 5 premieres minutes montre effectivement. On nous promet un film déjanté. Malheureusement, meme si c'est étonnant, le polar gache le tout. Car cette histoire qui remake le syndicat du crime est une histoire pas très interessante. Et puis, cette soi-disant énérgie qui nous étaient promise n'est pas à la hauteur. Un trop grande nombre de plan fixe et de ses scènes assez chiante. C'est pas très fameux tout ça... Reste une scène de gun-figth assez réussie, mais s'il y a un réussite dans le film, c'est la fin. Si on doit retenir un twist final, c'est bien celui-ci. Alors qu'on s'attendais à un duel ordinaire, ce dernier part dans un délire et nous emene avec lui. Ce si donne envie de voir le deuxieme volet qui promet d'etre délirant et jouissif.

En lisant toutes les critiques sur ce film en disant que c'est un film ultraviolent avec des scènes trash, loufoques et j'en passe, je me suis dit que j'allais voir un film bien violent et trash. Au final le film est un polar assez classique. Il y a bien un scénario qui tient du début à la fin avec une enquete, et on a droit à l'intimité des 2 personnages principaux. Les scènes soit disant trash ne sont pas si trash que ça car le réalisateur nous montre pas le pire, je m'attendais à beaucoup pire après toutes ces critiques. L'intro est excellente avec la musique métal et la scène finale est génial surtout le duel finale ! Sinon le milieu est ennuyeux et long parfois. Au final, je met 2 étoiles pour les scènes de début et de fin !

Très bon polar japonais avec une excellente introduction et une fin complètement hallucinante et hallucinée.
Pour le reste, on a un polar violent, noir, décousu comme les asiatiques savent les faire, voire limite parodique par moment.
Film à recommander malgré tout.

Premier volet de sa trilogie culte Dead or Alive, Miike nous offre ici un trip halluciné hallucinant sous fond de guérilla urbaine sino-japonaise.

La scène d'ouverture est une vraie leçon de cinéma qui, si elle peut paraître décousue de prime abord, va poser les bases d'un des longs métrages les plus sanglants et rythmés du réalisateur.
La messe est dite: ça baise, ça flingue, ça gerbe le sang et autres substances, le tout dans ce qui semble un joyeux bordel.

Mais ce qui peut sembler n'être qu'un film chorale ou ode à la violence fait se rejoindre le flic et le voyou dans un final d'apothéose qui malheureusement se termine dans les dernières secondes sur le délire de trop.

Un chef d'œuvre du genre cependant, si l'on oublie ses derniers relents. A ne pas mettre entre toutes les pinces et à aborder avec un minimum de connaissances sur le cinoche asiatique et ses délires.

C'est super ,mais c'est trop trash, c'est quand même un super bon film asiatique.

C'est malheureux de voir le nombre de gens qui ne comprennent pas la scène de fin ou meme le film en lui meme.Il s'agit du genre de film que soit l'on deteste soit on adore , et j'adore , takeshi miike est le genre de realisateur avec lequel on comprend pourquoi le cinéma est appelé 7eme art. Une trilogie a coupé le souffle sur le bien et le mal qui ne peut etre apprécier si l'on s'arrete a la simple forme sans chercher plus loin . C'est takeshi miike tout craché , ceux qui n'aiment pas DOA detesteront gozu ou audition qui sont pourtant des films porteurs de sens comme on en voit rarement .
PS pour ceux qui n'ont rien compris a la scène de fin et qui se contentent de diure que c'est nul ou que els personnages n'ont pas d'histoire ... regardez simplement la trilogie et pensez a ce que reprensentent les 2 acteurs principaux ca devrait vous aider sinon et ben je ne peux rien pour vous.

c'est vraiment nul comme film,le debut etait bien mais ca devient lent et endormant et une fin que je n'ai pas aimé

Miike bouscule les règles de cinéma et c'est assez réjouissant ! Commencé par un clip violence/sexe/hard-rock qui fixe le spectateur au fond de son fauteuil, le film passe sans transition à des plans fixes tirés au cordeau, qu'on dirait inspirés de godard ! confuse au début de par la multitude des personnages, l'histoire se décante progressivement. Beauté plastique, tension dans les plans, émotion suscitée par les personnages, provocation avec 2 scènes trash, filmées avec talent, quelques plans ratés, des pauses loufoques, un humour décalé, le tout réussissant à décrire un milieu avec beaucoup de justesse, dans des décors réels surprenants, et une fin qui nuit un peu à la crédibilité de l'histoire mais révèle les intentions du réalisateur : tout faire péter !
On en redemande !

Film totalement jouissif. Scène d'intro remarquable. Film de yakuzas et de flics totalement déjantés et décalés. Scène finale que peu ont appréciés mais totalement dans l'esprit nippon. Le film prêche pas un scénario un peu trop convenu pour le genre.
Pas un chef-d'oeuvre mais un film de très haut niveau.

Un film totalement déjanté! La scène d'introduction s'enchaine à une vitesse folle et nous plonge directement dans l'ambiance décalée et survoltée du film. Le rythme de celui-ci se calme par la suite mais c'est pour mieux nous laisser aprécier les différents personnages, tous plus "flashants" les uns que les autres.
L'intrigue nous plonge au milieu d'un reglement de compte mafieux où un flic tente de mettre la main sur un nouveau gang bien décidé à rafler la mise aux yakuzas ainsi qu'à la mafia chinoise.
Le film n'est pas avare en scènes qui seront à la limite du trash pour certains (notament une scène de "post" torture avec une demoiselle, ravagée au sens propre du terme, baignant dans ses propres déjections...).
La scène finale est aussi innatendue qu'improbable et, si certains la trouveront fantastique, d'autres seront sans doute déçus d'une fin si...radicale. Le film n'est donc pas du tout à prendre au premier degré mais plutôt avec un certain recul. Comme le dit le sieur Miike en parlant de sa réalisation, "Ce n'est que du cinéma"