Avis : Dead or Alive - Page 2

Passée une séquence d'introduction aussi speed que déjantée,semblant donner le ton d'un film violemment énergique,Takashi Miike s'englue dans une désinvolture narrative extrême plombée par l'absence d'un scénario digne de ce nom.Après plus de 80 minutes molles et chiantes,ce n'est pas l'affrontement final totalement surréaliste qui va sauver les meubles.

Déjà j'ai peur rien que le fait de voir la tête de Riki Takeuchi, c'est tout dire ! C'est hyper trash, le sang gicle jusqu'à sur mon écran, c'est hard sexe. Waouh c'est du costaud ! Mais même si je ne pense peut être pas le regarder une seconde fois, c'est à voir pour connaître une autre version du cinéma japonais.

Peut-être aurai-je du mal à me montrer très objectif avec "DOA 1" étant donné que c'est avec ce film que j'ai découvert le cinéma de Miike Takashi... Le ton est donné dès le début avec une intro hystérique, saturée d'images violentes et sexuelles. Passée l'intro, on s'aperçoit que l'ambiance n'est pas aussi agressive tout au long du film. La musique sait se taire pendant les dialogues et revenir lorsqu'il le faut. Le rythme fait des vagues et l'action sera présente surtout dans la seconde moitié. On suit en même temps l'histoire d'un inspecteur de police et d'un voyou et sa bande. Dans les deux camps, la famille occupe une place importante; l'inspecteur a des soucis avec sa fille tandis qu'on a des retrouvailles entre deux frères du côté des délinquants... La bande s'intéresse à un marché de la drogue dans lequel sont déjà impliqués les yakuza ainsi que la maffia chinoise. Commence alors une véritable guerre des gangs qui occasionnera des pertes chez tout le monde... La mise en scène fait vraiment sa girouette, passant nerveusement d'un contexte à un autre, mais cela contribue aussi à la personnalité du film. D'ailleurs, cette oeuvre est un bel exemple de ce que sait faire le réalisateur, notamment lorsqu'il s'agit de choquer... Quoiqu'il en soit, DOA 1 finit par prendre la forme d'un film de vengeance et s'achève sur un final qui laisse vraiment le spectateur sur le cul (par admiration ou par dépit).

S'il y a bien un réalistaeur au Japon qui ne fera jamais l'unanimité , c'est bien Takashi Miike. Sa propension légendaire à s'attaquer à n'importe quel genre selon l'envie du moment (ZEBRAMAN , AUDITION , VISITOR Q , GOZU... si ça c'est pas une filmo éclectique !) laissait présager un désastre lorsque celui-ci décide de s'attaquer à une trilogie. Petit détail : on a trop vite oublié que Miike et la notion de cohérence n'ont jamais cohabité , le réalisateur partant toujours dans les délires les plus dingues qui font toute la valeur de son cinéma à la fois roublard et inventif. Vous pouvez donc regarder DEAD OR ALIVE dans n'importe quel ordre , vous ne serez pas (plus) perdu pour autant , les 3 films n'entretenant aucun points communs excépté ses deux acteurs pricipaux ! Ca commence par un montage de 6 minutes terrassant d'inventivité (on passe d'un lieu à l'autre sans crier gare , et les images se succedent à une vitesse phénoménale) , ,ça se poursuit par une histoire de guerre entre clans yakuza (enfin si je me souviens bien...) et ça se finit par un duel dans un terrain vague coincé entre la série Z , le gore outrancier et l'anime survitaminé ! Culte ? Non car , comme d'hab chez Miike , les idées fusent , mais le rythme est trop souvent lénifiant et peut se révéler assez décourageant. Mais bon , c'est du Miike , on aime trop ou on ne déteste pas assez (chacun ses goûts) , mais l'expérience mérite d'être vécue pour tout spectateur un tant soit peu curieux !

Du très très bon Takashi Miike, avec une première scène d'une efficacité cinématographique maximale : les bases sont posés, les personnages présentés et l'immersion dans la narration est totale, le montage de cette scène est d'une violence magique sur un rythme effréné qui vous scotche sur votre siège. Je parie que vos premières pensées seront : "Oh la la"

Un film qui démarre fort avec un enchaînement de scènes tellement décousues qu'on dirait une bande-annonce qui dure 5 minutes ; puis l'histoire mal racontée commence éventuellement à se dérouler sur le schéma classique du flic entre les yakuzas -dont un jeune aux dents longues- et une triade de Taïwan en plein business.

La réalisation est alors extrêmement calme, apathique même, avec ses plans fixes et ses lenteurs exagérées. C'est l'occasion pour ce metteur en scène renommé pour son araignée au plafond de nous envoyer à la face moult détails sordides -pour ne pas dire scabreux- du mode de vie des différents mafieux qui alternent drogue, sexe et meurtres.

Enfin, alors qu'on commence vraiment à trouver le temps long, la scène finale arrive, un mano a mano entre le yakuza et le flic, et là Monsieur Miike pète un plomb. Une scène indescriptible qui laisse sans voix et dont le caractère outrancier est à mourir de rire. Je ne sais même pas si un manga aurait imaginé un truc pareil... Rien que pour ça, le film mauvais en devient juste... pas bon mais simplement médiocre. Merci pour ce moment en tout cas.

A mon gout, le meilleur film de Miike. Une hallucination visuelle trash et violente, une réalisation complètement barée, un rythme parfois dur à tenir, des personnages joyeusement improbables. Une scène finale qui bien qu'annoncée dépasse toute espérance et c'est à bout de soufle que l'on termine ce film choc. La couleur est donnée dès le début du film !
Prêt ? "Un deux... Un, deux, trois, quatre !"

Pasmal, mais encore une fois la réussite n'est pas complète à cause de la mise en scène moyenne et des excès sans intérets de Miike.

"Dead or Alive" est pour moi un superbe chef-d'oeuvre, par un réalisateur que je trouve franchement surprenant. Non content de présenter un scénario extrême et étourdissant ainsi qu'une galerie de personnages ultra-charismatique, "Dead or Alive" est également un film d'opinion que l'on peut qualifier sans trop d'exagérations d'anti-misogyne et de féministe. Doté d'une fin magistrale, au moins aussi renversante que l'inroduction, il est clair que l'on resort de tout cela comme de notre première fois!

Dead or alive est un très bon film.L'introduction est parfaitement montée et nous présente les pesonnnages et l'intrigue de manière très rapide,puis le rythme ralentit progressivement et nous montre des scènes toutes plus étranges et déjantées les unes que les autres.Les scènes d'actions sont exellente,les acteurs sont tous très biensansi que la réalisation meme si le film possède quelques longueurs.la scène finale,quand à elle,est impressionnante et indescriptible!en résumé,Dead or alive est un très bon film,à voir tout en sachant que ce n'est que du cinéma pour se divertir.Normalement,j'aurais mis 3 étoiles au film,mais pour remonter la moyenne je lui en met 4.Bon film!

Une histoire de flic-yakusa assez banal qui sert de support pour montrer de la violence et des gerbes de sang sans arrets. A la fin ça se finit par un gros délire, on comprend pas trop pourquoi avec boule de feu, bazooka et j'en passe...

"Dead or Alive" reste pour moi un superbe navet, par un réalisateur que je ne trouve pas franchement excellent. Non content de présenter un scénario superficiel et inexistant, des personnages sans intérêt dont on ne connait pratiquement rien sur eux, même pas leurs noms, "Dead or Alive" est également un film que l'on peut qualifier sans trop d'exagérations de misogyne, avec une fin qui reste pour moi incompréhensible, tellement elle est minable. Déjà qu'on n'y croit pas du tout en voyant le film, la fin ôte tout doute sur cet exceptionnel navet qu'est "Dead or Alive"

Le film démarre sur les chapeaux de roue avec une scène d’ouverture particulièrement dense et efficace. Ça canarde à tout va, c’est glauque, les méchants sont stylisés, y a du Miike dans l’air. L’histoire en elle-même n’est pas d’une grande originalité puisqu’elle raconte l’histoire d’un groupe de truands face à un policier incorruptible. Mais c’est dans son approche humaine des deux personnages principaux que réside l’atout de ce film dont la sensibilité parfois intimiste se mêle à l’action et à la violence. Le flic se doit de trouver 20 millions de yens au plus tôt afin de soigner sa fille gravement malade. De son côté, le chef du gang voit le retour de son petit-frère, dont il avait payé les études aux Etats-Unis avec l’argent de ses crimes, sans que celui-ci soit au courant de ses activités. Bien que chacun d’un côté de la loi, les deux héros se retrouvent liés par un destin qui les mène à commettre de lourdes erreurs dans le seul but de protéger ce qui leur est le plus cher et à s’opposer l’un l’autre. Et bien que tout nous amène vers leur face à face final, rien par contre ne nous prépare à sa conclusion parfaitement Miikeste (n’ayons pas peur avec les néologismes). Un grand spectacle enthousiasmant, original et violent digne de Miike.(+ de critiques de films sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)

Takashi Miike me fera toujours l’impression d’une douche écossaise. Je l’ai connu avec Audition, et j’ai suivis son œuvre cinématographique avec Full métal Yakusa, la série DOA, et Ichi the Killer.
Certains de ses films sont plus mauvais que d’autres, mais tous on un point commun, être sans dessus dessous. Dead Or Alive ne déroge pas a la règle, du début a la fin on ne peut s’attendre a rien. Quand on pense qu’on va enfin se reposé, quand enfin Miike baisse la pression, pour des « scène objet », la sulfateuse visuel recommence a craché. Et on passe du chaud au froid en une seconde. Une véritable douche écossaise. A voir pour les esprits bien accrocher et les gens ouvert au burlesque.

(D)étonnant !!!

Dead or Alive(1) est un film foisonnant et plutôt destabilisant. Ceux qui se plaignent des réalisations "clipesques" verront avec la scène d'intro sans doute ce qu'on peut faire de meilleur dans le genre. Mais le mélange des genres et des styles dans la réalisation est tout simplement bluffant. Le jeu des acteurs m'a personnellement convaincu et le scénario est bien plus riche qu'il n'y paraît au premier abord (grâce aux fameuses "digressions" dont parle la presse et qui donnent tout son sel au film).
Dernière précision : ce n'est pas aussi trash/scato qu'on veut bien le faire croire pour "vendre" (ou descendre) le film... et il y a une vraie sensibilité dans beaucoup de scènes.