Avis : Le Justicier de New York - Page 3

Un spectacle purement jouissif ou les amateurs des 80's trouveront leur bonheur.Hélas,Le justicier de new York s'adresse à une petite minorité,si tu penses que tu en fais partie,prépares toi à du lourd.Des bad guys qui se font buter à coup de lance missile à bout pourtant,Bronson qui donne des petits noms à ses flingues et des dialogues hautement philophisiques sont quelques ingrédients de ce film radical.

Paul Kersey (Charles Bronson)n'a decidement pas de chance, après sa femme et sa fille, c'est son meilleur ami qu'on assassine. Il fait pas bon être une de ces relations.
Ce troisième volet est sans doute le plus violent des 5. L'histoire est toujours la meme mais le film se laisse regardé (au second degré)

Après avoir réalisé deux films sur le justicier Kersey, Michael Winner nous offre un troisième volet moins violent mais au moins 100 fois plus stupide et involontairement hilarant !
Paul Kersey revient à New York pour rendre visite à un ami. Mais il le trouve mort dans son appartement, passé à tabac par des voyous. D'abord suspecté, l'inspecteur chargé de l'enquête lui propose un marché : Paul sera libre s'il part en guerre contre les gangs qui terrorisent la ville...
La réalisation n'a pas beaucoup changé: le cadrage est bon, la mise en scène laisse à désirer, les prises de vues sont très simples, la profondeur de champ assez bonne et les mouvements très lisses. C'est pas mal mais pas bien.
Le scénario est ridicule, aucune logique, aucun bon sens ou quelque chose d'intelligent: les pièges sont débiles, les fusillades sont des plaisanteries, les rebondissements inintéressants, les incohérences sont légion et les 25 dernières minutes ressemblent à un mauvais Call of Duty (pléonasme) mais c'est assez distrayant. On rit plus qu'on est pris dans l'action.
Les personnages sont soit ridicules, soit vraiment creux et énervants.
Les acteurs ne sont pas convaincants mais on sent l'effort
Les dialogues sont d'une stupidité étonnante.
La photographie n'est pas trop mauvaise, la lumière est assez bonne et les couleurs pas trop moches.
Le montage est très banal et manque de rythme, il se contente de faire son boulot le plus simplement possible.
Les décors en ruine sont assez chouettes mais très répétitifs, les costumes d'un goût horrible et la musique marchait peut-être avant mais est douloureuse aujourd'hui.
"Le justicier de New York" est parfait pour une soirée nostalgie et gros navet débile.

Même à New York le justicier en question est toujours aussi nayséabond... Et ce n'est pas le dernier !

Voilà une ode à l'autodéfense à l'américaine. Ici, les truands n'ont pas besoin d'être jugé, ils sont coupables, ils doivent mourir. Cela peut paraitre extrémiste, expéditif, et pourtant c'est le leitmotiv de ce film. Bon, pour un européen moyen, tel que moi, cela peut paraitre trop fort; mais si on parvient à mettre de côté toute notre culture républicaine, qu'on laisse tomber le tabou de la peine de mort, alors ce film est carrément jouissif. Ça castagne à mort, les méchants sont hyper méchants, le gentil a beaucoup souffert, et il est aidé par plein de gentils, qui souffrent également des méchants.
Attention, les scènes de cascades ont mal vieillies et les fusillades encore pire. De plus tirer avec une mitrailleuse en la tenant par le canon parait complètement absurde. Mis à part cela, ce film reste regardable...en ne laissant que quelques neurones actifs. Les autres peuvent aller dormir.
A voir par les amateurs de films d'action bien bourrin, des années 80.

Noter ce film est un acte courageux...Je me sens obligé d'y mettre la note maximale afin de souligner le côté "culte" de la bête. Comme c'est dit dans la bande-annonce, "Charles Bronson is back in New-York"...et ça va chier. Et quand Charlie sort dans la rue, c'est plus New-York mais Beyrouth. Le film monte en puissance en fonction des armes trouvées par le héros, et les crises de rires aussi. Vous assisterez à la mort de méchant la plus incroyable jamais filmées. La musique est signée Jimmy Page...j'espère que ce n'est pas LE Jimmy Page ! Plus fort que l'inspecteur Harry, Chuck Norris et Steven Seagal réunis, voici Paul Kersey. Il a vraiment la damnshit attitude et quand il sort son calibre, un immeuble explose et un train déraille. Franchement, à voir de toute urgence : c'est plus drôle que la pluspart des parodies de genre...

Un film radical et outrancier dans lequel une bande de retraités, emmenée par Charles Bronson, vont sortir les armes (de guerre) pour se défendre contre un gang de punks complètement cinglés, déclencher une guerre civile et aligner les cadavres. Bref, un film extraordinairement incorrect tant dans ses images que dans son propos. Le genre de films irresponsable comme plus personnes n'ose en faire, avec en tête d'affiche des acteurs charismatiques qui ont l'air de prendre beaucoup de bon temps.

Ça y est , j' ai fini la saga des " Justicier " . Résumons cette franchise : " Un justicier dans la ville "m' avait énormément plu et je l' avait même placer dans mon top 10 . " Un justicier dans la ville 2" n' est qu ' une suite inutile aux clichés racistes et réactionnaires , " Le justicier de New York" ( le film que je critique et dont la critique sera plus bas) n' est guère mieux , " Le justicier braque les dealers " est complètement con
et " Le justicier : l' ultime combat " est nullissime .... Une saga dont les épisodes sont tous nuls excepté le premier opus qui est excellent .A son retour de New York , Paul Kersey découvre son pote Charley sauvagement assassiné chez lui . Avec l' appui du chef de la police , il reprend ses activités de justicier et s' attaque a tout un gang de loubards dans une cité de retraites ! Le scénario est aussi indigent que sauvagement réac' .Et si Charles Bronson reprend son rôle de justicier pour une interprétation sans grande conviction , son flingue ( Un Widley ) lui vole la vedette ...Préparant des pièges a voyous digne de " Mac Gyver" , Bronson ne se doute donc pas qu ' il tourne un navet ??? Il passe le temps du film a buter du loubard avec toutes les armes ( pistolet , mitraillettes ....) et même ... un lance roquette ! ( faut arrêter la , sa devient plus crédible , on croirait la 3 eme guerre mondiale !)
Ed Lauter ( " French Connection 2") cabotine bien dans son rôle de flic ecraseur de couilles et Martin Balsam ( quest qui fout la dedans ??) joue l' un des papy supporters de Bronson . Enfin , en chef des loubards , Gavan O' Herliky est a pisser de rire tellement il est pas crédible . Dernière collaboration ( et quel collaboration ! Si on excepte " Un justicier dans la ville 2" et ce film ) entre Charles Bronson et Michael Winner qui laissera Jack Lee Thompson reprendre la saga pour le pire . repassez vous le premier opus ( le film de 1974) qui est efficace , choc et crédible( pas comme ces suites nullissime) et qui restera le chef d' oeuvre de l' association Bronson /Winner ..

L spoiler: e film est impressionnant. Par son énormité, car il s'agit ici de guerre de tranchées au sens propre entre de vieux habitants d'un quartier délabré avec les voyous locaux. Michael Winner a construit encore des décors impressionnants d'une ville abandonnée où tout se finit dans la guerre, avec explosions et combats aux bazookas et mitrailleuse (reliques de la Seconde Guerre mondiale). L'argument est simple et démultiplié par rapport à Death Wish 1 et 2: ici c'est une centaine de loubards qu'il faut affronter. Vu comme un film de guerre, le film fonctionne. Les acteurs sont bons. Les décors sont impressionnants. Les articulations dramatiques sont efficaces. Les séquences d'actions sont sèches, sans parlotte inutile, spectaculaires en pyrotechnie (bien avant le CGI porn). Nous sourions souvent devant l’énormité des situations. Pas de séquence de viol ici, mais des tentatives. Et aussi beaucoup d'armes, dont une arme de main impressionnante pour Charles Bronson, pour ensuite aller chercher une mitrailleuse. Charles Bronson, sans être grimaçant, arrive à faire passer de simples émotions, la joie, la tristesse, la colère. Et il ne se ménage pas physiquement avec quelques courses à pied qui n'ont pas l'air doublées quand il poursuit des loubards. Il assure le job. Les seconds rôles le secondent bien avec des têtes familières: Ed Lauter, Martin Balsam.

La saga des "Justicier" est culte. Mais mérite t'-il vraiment cette appellation et plus particulierement le 3ème épisode intitué "Le Justicier de New-York). Est-il bon ?

Commencons par le scénario. Certes le film date de 1985 mais un scénario si peut complexe était déja assez risible. Assez basique et pas enormement interessant. Le script : Paul Kersey (Charles Bronson) vient prendre du bon temps chez un de ses amis dans un quartier dur de New-York. Il arrive sur les lieux au moment ou son ami vient de se faire abbatre par une bande de voyous. Paul est pris pour résponsable, mais Richard Shriker (Ed Lauter), le chef de la police connait l'identité de Paul, le justicier. Il lui demande de nettoyer le quartier en échange de sa libération. Une mise en scène trop rapide, les scènes s'enchainent et rendent l'action du film trop floue.

Le casting n'est pas prestigieux à part Charles Bronson, figure des années 70-80. Le charisme suit-il ? C'est surtout trés caricaturaux ! Le vieille ami qui se fait déscendre, le flic véreux, le chef de gang avec une bonne grosse tete de méchant et bien-sur la fille qui tombe amoureuse du héros . Seul Charles Bronson s'en tire avec son role de justicier sans peurs et à l'allure froide.

La bande-son est assez catastrophique. Mon dieu mais quesque c'est que ses sons qui cassent les oreilles ? On retrouve toujours ses sons stridents qui ne font que gonfler et qui sont rajoutées partout, meme dans les scènes ou le suspens n'est pas. Mais qui aurais cru que le compositeur était le grand Jimmy Page, guitariste du mythique groupe "Led Zeppelin".

La fin est toute belle, toute rose et trés brutale. Rien de bien surprenant encore, bof ! Sauf la scène d'action finale (et la seule) est bien plaisante et jouissive

L'ennui à était assez présent vers le milieu du film. Au début on fait connaissance avec l'histoire et les personnages, ce qui occupe et la fusillade de fin est assez réussie donc l'ennui ne se ressent pas. Mais on ressent tout de meme une énorme baisse de rythme en milieu de film. "Le justicier de New-York" dure une heure 20 ce qui est plutot moyen avec le rapport durée de film/longueurs.

Que dire finalement du "Justicier de New-York" ? Pour un film culte c'est bien mauvais. Un scénario qui ne passionne pas vraiment, des personnes pas charismatiques et trés stéréotypés, une bande-son qui fait mal aux oreilles (pourtant Jimmy Page quoi !). Une mise en scène trop nerveuse et brouillonne, une fin basique de chez basique et une grosse baisse de rythme en milieu de film. "Le Justicier de New-York" ne vaut finalement que pour le plaisir de voir Charles Bronson et la fusillade de fin, en bref pas grand-chose. Une grosse déception, dommage !

Voila le genre de film qui vous redonne foi en l'être humain;en dépit d'un scénario basique qui se suffit grandement à lui-même,on assiste là à une débauche d'action pur et simple où on ne regrette jamais d'être venu et ou,pour peu qu'on ne vive pas dans un quartier résidentiel sûr et cloîtré,on a une furieuse envie de participer,tant le tout retranscrit parfaitement l'atmosphère d'aujourd'hui(le pire,c'est que ça l'est presque involontairement)et en devient par là-meme réellement utile à la société en disant aux gens"Arrêtez d'avoir peur et sortez vous battre.

Voilà le genre de film qui pourrait servir de spot publicitaire contre l'insécurité urbaine ! Bronson est toujours aussi efficace, face à des loubards qui sèment la terreur dans les rues de New York. Ils sont si féroces qu'on prend un malin plaisir à les voir tomber sous les rafales de balles ! Le pire est qu'on en redemanderait presque...

Pathétique eu premier degré mais absolument génial au second! Cette fois-ci Bronson reviens à new York et il découvre que son vieux copains s'est fait tué par des voyous. Déjà, mis à part les plans du générique de début, on a pas du tout l'impression d'être à New York et pour cause, le film a été tourné à Londres. Là Bronson est obligé d'aider la police à nettoyer un quartier chaud pour ne pas être accuser du meurtre de son copain. Au début ça a l'air de l'embêter mais il va rapidement y prendre goût. Certaines scènes sont hilarantes(Bronson qui flinque un voleur de sac à mains et tous les passants qui applaudissent). La fin, complètement barge est inoubliable. Ona jamais été aussi loin dans l'auto défense. Bronson y tut au moins 50 voyous avec une mitrailleuse de la guerre de Corée, un flingue énorme et un lance grenade(qu'il hésite à prendre au début parce que ça marche que si les voyous sont en groupe!). Génial un des meilleurs nanar de tous les temps à déguster de toute urgence.

Le justicier dans la ville 3... Made in Golan Globus, un nanar par excellence. Gros pétards, ambiance malsaine, musique sombre, violence extrème et un vétéran qui n'est définitivement pas en paix avec lui-même, c'est le cocktail nanardesque de ce 3ème opus, d'une saga en dent de scie.

Non, là je dis "c'est pas possib'" c'est de la parodie. Charles Bronson abat deux mecs parce qu'ils lui fracturent sa voiture (d'ailleurs sa voiture doit être auto-régénérante parce-que tous les dommages ont disparus dans la scène d'après). Papy Charlie, 65 ans au compteur, court, saute, escalade, vole majestueusement au secours des habitants du quartier le plus mal famé de New York (paraît qu'ils ont tournés ça à Londres, moi j'aurais dit Bagdad parce-que les gens peuvent s'étriper entres eux, tout le monde s'en branle appart Charlie). Les flics font que parler et s'en prendre aux innocents (c'est vrai un flic ça sert à rien, faut faire justice nous même, les méchants font que des méchancetés (avec une préférence pour le viol et les vols de sac à main) et Charlie le nettoyage au bazooka. On est là dans une caricature de caricature de film d'autodéfense tant les personnages sont grotesques (mention spéciale au Big Boss, qui a la coupe de cheveux et les fringues les plus hilarantes de l'histoire du cinéma) et le scénario qui accume tous, mes alors tous les clichés du genre, à les ramasser avec une pelle (le quartier dans lequel Papy Charlie fait le ménage est constitué à 90% de vieux parce-que c'est bien connut, les racailles sont des lâches qui s'en prennent au plus de 70 ans). Le final est d'anthologie, du niveau d'un Chuck Norris : Charlie dégomme 250000 types à coup de flingues en évitant les balles et les cocktails molotovs puis (ATTENTION SPOILER) dégommme le grand méchant au bazooka à 2 mètres. Enfin, un nanar haut de gamme, qui provoque le rire bien plus que l'indignation.