Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Objectivons
315 abonnés
2 938 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 7 novembre 2020
Le concept est toujours le même mais je dois bien reconnaître que celui-ci est plus réussi que le précédent, étant beaucoup plus spectaculaire vu que cela finit par tourner à la scène de guerre... On notera que la logique disparaît parfois - mais c'est une donnée récurrente dans le cinéma américain - lorsqu'à un moment, une voiture en heurte une autre à vitesse réduite, et... je vous le donne en mille, l'autre explose...
Suite moyenne malgré les excellentes fusillades en dernière partie. Le personnage manque de profondeur. Et le rythme / montage du film fait hasardeux. On est loin de la "qualité" du premier. Une suite purement commerciale
Ce 3ème opus des règlements de compte expéditifs de Paul Kersey est un réel nanar, ridicule mais néanmoins amusant à voir. Michael Winner à la mise en scène fait le strict minimum, pourtant force est de constater que c'est efficace, et Charles Bronson semble par moment se foutre royalement du film. L'histoire est censée se dérouler dans une banlieue new-yorkaise mais le film a été tourné dans les environs de Londres (et ça se voit parfois au niveau de l'architecture), les voyous sont des caricatures, des voyous tels que l'on pouvait en voir dans les films d'une certaine catégorie dans les années 80. Il y a énormément d'invraisemblances que cela en devient presque fascinant, c'est loin de l'ambiance délétère du premier film. On est dans un pur produit de la Cannon, maison de production des années 80 qui se spécialisa dans les séries B fauchées et violentes. Le final (plutôt bien filmé soit dit en passant) est complètement délirant car notre justicier va dessouder une bonne trentaine de vilains voyous, et il va entraîner tout un quartier dans la chasse à la racaille. Il est secondé par des acteurs tels que Martin Balsam en voisin compatissant ou Ed Lauter en flic compréhensif. Absurde mais amusant à voir, il faut voir ce film au second degré et ça passe crème.
Bien loin de l'original (Un Justicier dans la Ville), cette deuxième suite bien bourrine tend dangereusement du côté du nanar avec des interprétations plus que douteuses et des fusillades nombreuses certes mais bien peu maîtrisées. Charles Bronson malgré son âge est toujours bourré de charisme et constitue bien le quasi unique intérêt du film. Malgré tout, ce vigilante est sans aucune concession, particulièrement violent et amoral et l'idée de voir Charlie botter des culs de délinquants durant 1h30 est assez jubilatoire, lorsque l'on ne sourit pas devant le ridicule de certaines scènes.
On entend souvent que c’est la politique de Rudolph Giuliani en tant que maire qui a permis à la ville de New York d’enrayer sa criminalité. Visiblement, cela est faux car c’est Paul Kersey, alias Charles Bronson, qui a bel et bien fait le ménage à New York. Du moins, c‘est ce que semble vouloir nous faire croire Le Justicier de New York. Si on avait pu penser que les deux premiers volets d’Un justicier dans la ville possédaient une violence exacerbée et problématique, ce n’est rien comparé à ce troisième épisode. Michael Winner, une fois encore aux commandes, oublie complètement le semblant de réflexion qu’il pouvait y avoir jusque-là. Désormais, nous sommes face à une espèce de nanar totalement décomplexé où tout est bon pour enchaîner les fusillades. Il faut dire que papy Bronson est carrément embauché par la Police au mépris de toutes les lois pour s’occuper de méchants complètement caricaturaux (ils ont dû être une inspiration pour Sylvester Stallone et George P. Cosmatos pour Cobra) qui font régner la terreur dans un quartier pauvre de New York. Paul Kersey n’a vraiment pas de chance car après avoir perdu sa femme à New York et sa fille à Los Angeles, c’est un de ses vieux amis qui est massacré juste avant qu’il vienne lui rendre visite alors qu’il est de retour à Big Apple. L’idiotie de son scénario continue pendant ce film où le héros fait passer Rambo pour un petit joueur, sans sembler se rendre compte que ses agissements ont provoqué au passage la mort de plusieurs de ses nouveaux amis, avant qu’il soit carrément accompagné par tous les paisibles citoyens du quartier pour se débarrasser de la racaille. On se demande même pourquoi le scénariste Don Jakoby a choisi d’insérer une histoire d’amour qui n’a rien à faire làspoiler: (heureusement de courte durée vue que l’amoureuse de Kersey sera une fois de plus tuée, ce qui lui donne encore plus envie de massacrer tout ce qui bouge au cas où il y en avait encore besoin) . Le Justicier de New York est donc un vrai nanar comme seule la Cannon pouvait en produire dans les années 80 mais, paradoxalement, la débilité de son scénario, l’excessivité de sa violencespoiler: (Bronson passe carrément au fusil-mitrailleur et au lance-roquette !) et le manichéisme de son discours peuvent rendre l’ensemble jouissif pour tout amateur de séries B d’action totalement décérébrées. Il faut dire qu’on n’a peut-être jamais fait plus excessif depuis !
On pourrait presque en rire. Sauf que c'est produit par Golan et Globus. C'est réalisé par Michael Winner. Il y a Charles Bronson qui reprend une nouvelle fois son rôle de Paul Kersey. Le type le plus malchanceux du monde. Plutôt que de lancer un débat sur l'auto-justice, Kersey préfère abattre du voyou par centaines sans réfléchir. A tel point qu'un tel déchaînement de violence laisse pantois. Son ami se fait assassiner ? Le chef de la police lui laisse lui-même carte blanche. Non mais je rêve. Au lieu de faire son travail, il lui donne calmement le permis de tuer. Avant de faire volte-face un peu plus tard en lui disant : "non, mais tu vas un peu loin, là, Charlie". Sans blague. Il y va au lance-missile, faut dire. Les habitants du quartier sont tout le temps en train de l’applaudir. C'est du cinéma crade, complétement stupide, incohérent puisqu'on nous montre un vieillard monolithique nettoyer une cité chaude à la mitrailleuse. A ce titre, le carnage de fin d'au moins vingt minutes si ce n'est plus vaut son pesant d'or. On se croirait dans une zone de guerre. J'en viens à me demander qui était client de ce genre de films. A part de vieux réacs anti-jeune.
Le justicier de New York est le prototype de film qu'on peut aimer, ne serait-ce que modérément. Un scénario caricatural, totalement improbable, multipliant les incohérences narratives (il règne un chaleur de 40° C et les personnages portent des pulls ! Le justicier est arrêté de suite puis s'en sort à chaque fois par miracle, etc...) Portant la violence et le concept de l'autodéfense à son maximum, le modeste Michaël Winner, vieux réactionnaire du cinéma américain des années 70/80, ne fait pas dans la dentelle tant sur ses idées de droite que sur l'enchaînement des faits. Pourtant, Charles Bronson est toujours très bien, dont le peu d'expression sur son visage flétri en fait toute sa force de jeu. Véritable film du style western urbain où les personnages sont assiégés par des forces barbares, Le justicier de New York évoque le Howard Hawks du pauvre. Il y a quelque chose de jouissif mais aussi de malsain, de voir des honnêtes citoyens, américains ou portoricains intégrés, souvent retraités et ancien combattants, exploser les racailles violentes, dealers, punks ou violeurs! Il est nécessaire de prendre ce film au 2ème degré et de rire parfois même. A savoir si le cinéaste, post mortum, serait d'accord avec moi.
Toujours mené par Michael Winner pour la 3ème fois ce "death wish 3" voit le justicier Charles Bronson revenir dans sa bonne ville de New York et c'est pas pour faire du tricot. Flirtant parfois avec une ambiance digne d'un Mad Max urbain, ce troisieme volet est en tous points conforme aux deux films précédents : d'un coté les méchants (qui meurent), de l'autre le bon (qui tire). Si vous avez aimé les 2 premiers opus cette suite ne vous décevra pas. 3.5 / 5
Paul Kersey revient à New York pour rendre visite à un vieil ami, et se retrouve dans un quartier rongé par les gangs. Il va décider d'y faire le ménage... Si "Death Wish 2" était un navet, ce troisième volet entre rapidement dans la catégorie nanar. L'apologie de l'auto-justice et du culte des armes y est tellement outrancière qu'elle devient drôle, tandis que les personnages et situations sont odieusement caricaturales. Charles Bronson n'en a strictement plus rien à faire, et ne s'en cache pas, étant à peine ému quand ses amis meurent. Par ailleurs, le voir tabasser des loubards à 64 ans au compteur est assez ridicule... Pourtant, il est loin d'être le pire du lot, avec des seconds rôles risibles, et des fripouilles jouées par des acteurs à l'élocution beaucoup trop lustrée pour être crédible (le film, sensé se passé à New York, a été tourné à Londres !). La palme revient au dernier acte, qui tient de la troisième guerre mondiale. Kersey ne se limite plus à chasser les voyous dans les ruelles sombres entre deux contrats d'architecte, maintenant il les extermine à plein temps, à coup de mitrailleuse et bazooka façon Rambo ! En somme, un nanar bien juteux, comme la Cannon savait en produire à l'époque.
Troisième épisode de la saga du justicier qui a marqué la fin de carrière de Charles Bronson, ce justicier de New-York est un Vigilant outrancier ou l’acteur déjà bien fatigué à 64 ans va littéralement décimer par douzaine des voyous sous les hourras des vieux du quartier. C’est tellement n’importe quoi et exagéré que le discours reac sur l’autodéfense et le spot de pub pour la Nra qu’il semble être se liquéfient d’eux même. Car pour remettre de l’ordre dans le quartier alors que la police ne fait rien Paul Kersey va utiliser un flingue qui aurait fait peur à l’inspecteur Harry lui même, un fusil mitrailleur de la guerre de Corée (car c’est à la guerre qu’on forme les bons citoyens) et pour finir un lance missile anti char (et oui ma petite dame il faut ce qu’il faut pour éliminer la vermine). Tout est exagéré et caricatural à l’extrême, le pauvre Charles Bronson fait peine semblant coincé dans un projet dont il n’a visiblement rien à faire et obliger de trottiner d’un point de massacre à un autre avec son arsenal. C’est nul mais au point où ça en devient amusant.
La Cannon dans toute sa splendeur! On a du mal à croire que c'est le Michael Winner des deux premiers opus qui a réalisé cette daube... On va d'incohérences en scènes de fusillades tournées avec les pieds, Bronson est monolithique au possible, les seconds rôles n'en parlons pas... On est du niveau d'un "Invasion USA" pour situer la chose... De la série Z à éviter à tout prix.
« spoiler: Je n'aime pas les dégénérés plus que toi. Mais je ne peux rien faire contre eux. Tu vois, je suis flic. Mais toi, tu leur tires dessus. »
Après avoir tout perdu, M. Paul Kersey revient voir un vieil ami à New York.
Dès son arrivée, spoiler: Paul assiste aux derniers instants de vie de son ami, qui vient d'être assassiné par le gang maléfique qui impose son règne de terreur sur le quartier .
Le spoiler: racket, le viol, le trafic d'armes, de drogue et d'êtres humains et les meurtres en toute impunité sont les crimes quotidiens de ces viles créatures nihilistes sans foi ni loi, pour qui l'éducation, l'effort, l'honneur, le respect, la santé et la vie n'existent pas .
Leurs spoiler: cibles préférées sont bien sûr les personnes les plus faibles, qui ne sont pas capables de se défendre contre leur bassesse, leur vulgarité et leur violence chroniques. Ainsi, ils s'attaquent principalement aux personnes âgées, aux femmes et aux enfants de toutes origines .
Le Justicier devra spoiler: améliorer sa puissance de feu pour vaincre ces terroristes, avec l'aide d'une rébellion populaire contre la dictature du crime, et de la police qui finira par faire son travail le plus efficacement possible étant données les circonstances .
On retrouve le quidam le plus malchanceux de la terre pour la suite de ses aventures. Après sa femme, sa fille et sa femme de ménage, c’est au tour de son meilleur pote et de sa petite amie de se faire dessouder par des voyous toujours aussi subtilement décrits. Parlons en de subtilité, c’est vraiment le maitre mot du film : Paul Kersey chasse les malfrats à la gatling en pleine rue sous les applaudissements de la foule en délire dans un New-York qui ressemble à Sarajevo après la guerre des Balkans. Charles Bronson est au sommet de son jeu monolithique (haussement de sourcil=stupéfaction, froncement de paupière=douleur insupportable, etc…) et semble traverser ce nanar sans même se rendre compte de ce qu’il est en train de tourner. Une étoile et demi juste pour la scène finale, ou le héros explose un chef de gang au lance-roquette dans une pièce de 10m²… je vous jure, je n’invente rien.
Film sans prétentions ni ambitions d'ailleurs, pour lequel le scénario ne prime absolument pas, au contraire de Charles Bronson, que l'on a du plaisir à le retrouver. Charles Bronson porte véritablement le film et signe une prestation "Bronson", le film ne vaut d'être vu que pour lui. Il s'inscrit dans la lignée de ces films nostalgiques des années 80 au scénario banal mais de scènes d'action de violence primitive. On peut tout de même retrouver mieux comme titre dans cette (longue) liste. Pour Bronson. Rien que pour Bronson. Seulement pour Bronson.