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NomdeZeus
94 abonnés
1 044 critiques
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2,5
Publiée le 16 janvier 2015
L’ultime film de Melville est très loin d’être son meilleur. Le réalisateur semble fatigué tout comme son interprète principal qui livre une performance monolithique peu marquante. Rajoutez à cela une intrigue peu passionnante et une Catherine Deneuve honteusement inexploitée et vous obtenez un des films les moins aboutis de la carrière d’un immense réalisateur.
Que dire à propos de ce film sinon que j'ai eu envie de la voir en accéléré assez rapidement (ce qui n'était pas possible vu que je le voyais à la télé). Au départ, c'est du très, très haut niveau avec ce braquage de banque au découpage nerveux et d'une intensité folle. Mais après, Melville s'enferme dans des histoires qu'il a déjà raconté 10 fois mais de manière plus créative et plus prenante. Schéma basique, dialogues qui ne servent à rien, mise en scène plate et puis c'est la scène du braquage dans le train où j'ai définitivement lâché l'affaire. C'est long, mais long. Melville détaille toutes les actions du perso là où une poignée de plans auraient suffis. Seulement voilà, en enlevant tout le gras du film, il reste à peine 1h de métrage tellement il ne raconte rien. Les acteurs s'ennuient et le spectateur baille, attendant un dénouement même pas surprenant. A. Delon en fait des caisses en policier ultra-charismatique et efficace (alors qu'il reste monolithique, presque un exploit) tandis que R. Crenna régale. Ça m'a paru duré 4h30 alors que le film fait 1h40 bref, c'est chiant, prétentieux et même pas original. D'autres films sur
Dernier film de Melville, "Un flic" fut à l'époque un échec public et critique. On peut comprendre pourquoi en le revoyant aujourd'hui. En effet, on ne peut qu'être déçu quand on sait que la précédente œuvre du réalisateur était "Le Cercle Rouge". "Un flic" est loin d'être aussi fort. Le film tourne autour d'un couple de criminel dont le mari exécute des braquages, tandis qu'un commissaire entretient une liaison avec la femme. On retrouve les ingrédients classiques de Melville (intrigue fataliste, ambiance sombre, braquages méticuleux, etc.), des acteurs charismatiques, et une ambiance crépusculaire esthétique. Mais la sauce a du mal à prendre. Le scénario est somme toute très léger, et semble avoir été tiré en longueur. Quant à Alain Delon, le "flic" qu'il campe parait assez peu perspicace, et est surtout bon à cogner les suspects. Richard Crenna (!), qui interprète le vrai personnage principal de manière flegmatique, n'a aucun mal à lui voler la vedette (bien qu'il soit doublé, ce qui est désagréable). Un Melville mineur.
le problème réel c'est que ça a mal vieilli, le plus pathétique pour moi c'est quand les truands sont en voiture et que l'on voit bien qu'ils sont en studio, c'est affreux, quand à Delon fidèle à lui même, toujours la même tête qu'il soit flic ou voyou.
Dernier film de Jean-Pierre Melville dont ce serait un euphémisme de dire que c'est loin d'être sa meilleure oeuvre. "Un Flic" est en effet décevant. Il ne vaut que pour deux scènes : l'attaque de banque au début et le vol de la valise dans le train. Cette dernière est d'ailleurs très bien imaginée et assez bien mise en scène malgré son fort côté maquettes. Ben autrement le problème niveau scénario c'est que le film pendant toute sa durée donne l'impression qu'il ne raconte absolument rien. Bref quand on en sort, on serait incapable d'en donner un résumé qui soit un minimum consistant. Mais le gros du gâchis vient surtout de l'interprétation : Alain Delon incarne un personnage beaucoup trop monolithique et celui de Catherine Deneuve ne sert strictement à rien. Ce qui permet à Richard Crenna de se tailler la part du lion très facilement vu qu'il n'a absolument aucune concurrence. Comment dire pour qualifier "Un Flic" ??? Du sous-Melville tout simplement.
Un polar froid et désenchanté dans le plus pur style Melville (pour son dernier film), porté par un Delon en mode samouraï, mais malheureusement au service d'une intrigue assez terne. 2,75
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2,5
Publiée le 29 mars 2021
Une histoire d'homme et d'amitiè entre un commissaire de police aux mèthodes expèditives (Alain Delon) et un malfaiteur (Richard Crenna) avec toujours cet amour pour le cinèma amèricain (voiture, chapeau, gabardine...). Une ambiance lourde et une camèra très lente nous font rentrer dans le vif du sujet avec ses images hivernales d'une station balnèaire! Delon y rencontre une Catherine Deneuve diaphane, mystèrieuse et quasi muette dans un monde de clair-obscur peuplè de hors-la-loi à problèmes de conscience et de flics à la limite de la lègalitè! La suite est malheureusement plus conventionnelle : un hold-up dans un train dont les maquettes de wagons et d'hèlicoptère reconstituès en studio manquent cruellement d'authenticitè! On regrette aussi que les personnages de "Un flic" n'aient plus l'humanitè des hèros prècèdents de Jean-Pierre Melville! Dernier film de ce prècurseur de la Nouvelle Vague mais le tout premier de Florence Moncorgè (fille de Jean Gabin) en tant que script! Efficace mais mineur...
La faiblesse et même l'insignifiance du scénario est criante. Il est difficile de trouver un quelconque intérêt à ce film, hormis la scène initiale du braquage. Les acteurs ne sont pas correctement dirigés et manquent cruellement de profondeur. La faute sans doute à des personnages pas assez creusés, dont les motivations sont trop floues. Les scènes qui se veulent ambigües, avec des regards équivoques entre les différents acteurs sont loin de produire l'effet escompté. N'est pas Michael Cimino qui veut ! La fin du film est d'une morale douteuse. Melville m'a bien déçu, lui qui a réalisé des films si brillants (Le samouraï, etc).
Ce film policier de Jean-Pierre Melville ne m’a pas vraiment convaincu. Malgré une belle distribution, Alain Delon, Catherine Deneuve, Richard Crenna… je trouve que le scénario n’est pas terrible et le réalisateur n’ a pas été capable de rattraper le film. Un flic n’est pas un film que je conseille. 08 / 20.
Un flic (Delon) est en rivalité avec un truand pour la petite amie de celui-ci. Et c'est tout. "Un flic" est un Melville d'une lenteur qui frise l'ennuie.
Et je sais que c'est un film de 1972 : mais la maquette du train et de l'hélicoptère, c'est d'un grotesque.
Dernier film de Jean-Pierre Melville, Un Flic met en avant la façon dont le commissaire Coleman, basé sur Paris, va se retrouver à enquêter sur un gang qui a notamment attaqué une banque en Vendée et donc il en connaît l'un des membres.
Alors que Melville m'avait subjugué avec des oeuvres comme Le Samouraï, Bob le Flambeur ou Le Doulos, je dois avouer que je suis plutôt déçu pour cette dernière. Tout commence pourtant très bien avec la première scène où, sous la pluie et sans dialogue, on assiste à un braquage parfaitement bien ficelé par Melville qui met en avant des bandits sobres et en imper puis on passe à la boîte de nuit parisienne. Début aussi froid qu'inquiétant et qui donne le ton d'un Melville qui va surtout s'attarder sur les gangsters, tout en prenant son temps.
L'idée de base est bonne mais malheureusement l'atmosphère faiblie peu à peu et le film en devient trop long pour un scénario qui ne tient pas la route, du moins pour une oeuvre perdant son ambiance. Melville peine à vraiment m'intéresser aux personnages et enjeux une fois la première demi-heure passée où il oppose un flic froid et brutal dont on ne sait que très peu de choses face aux gangsters. La tension n'est pas présente dans les moments adéquats tandis qu'il s'attarde bien trop longtemps sur des points semblant peu intéressants pour bâcler une fin un peu trop prévisible.
La séquence du train est d'ailleurs un peu symptomatique des problèmes du film. Trop longue, maladroite, un peu brouillon, des trucages franchement risibles et un montage qui laisse à désirer. Tout le long du film, ou presque, Melville se montre très maladroit (et c'est inhabituel) derrière la caméra. C'est vraiment dommage car l'oeuvre ne manque pas d'idées, notamment dans l'ambiance froide, la vision désenchantée (et sublimée par une très bonne musique) ou dans l'opposition flics/gangsters. Je me suis aussi demandé à quoi pouvait bien servir Deneuve... et niveau acteur Richard Crenna sort du lot mais l'ensemble reste aussi mal dirigé, notamment Alain Delon, pourtant si bon dans ses autres rôles chez Melville.
C'est sur une déception que Melville clôt sa formidable carrière (et que je termine sa filmographie), lui qui décèdera peu de temps après la sortie (et échec) d'Un Flic, d'une attaque cérébrale. Une oeuvre décevante où il se montre bizarrement très maladroit mais de son immense filmographie je retiendrais surtout des oeuvres comme Léon Morin, prêtre, Bob le Flambeur, Le Samouraï, Le Deuxième Souffle ou autres L'armée des ombres.
«Un flic» marque la troisième collaboration entre Jean-Pierre Melville et Alain Delon, mais il s'agit aussi de la dernière oeuvre du maître du film noir à la française. Souvent considéré comme le Melville le moins réussi «Un flic» est effectivement inférieur par rapport à certains de ses autres films. Mais ne vous y trompez pas, tout ce qui caractérise le style de ce cinéaste unique est là: les longues séquences silencieuses, une direction d'acteurs irréprochable, une mise en scène parfaitement maîtrisée, des bandits charismatiques qui élaborent et exécutent leurs plans avec une minutie déconcertante. Un film de Melville, c'est une mécanique bien huilée, réglée comme du papier à musique. Mais ici, c'est au niveau du scénario que ça pêche, certaines scènes tirent en longueur pour masquer un certain vide et les rebondissements sont assez rares. Et pourtant, «Un flic» reste un polar convenable même si l'on sent clairement que Melville a manqué d'inspiration.
Je n’aurais peut-être pas dû commencer la filmo de JP Melville avec Un Flic. Ce dernier est soporifique au possible, la mise en scène est tellement mollassonne qu’elle annihile tout début d’éventuelle tension. Pareil pour les dialogues, très peu nombreux et qui n’ont pas du tout l’effet escompté. Le scénario est également des plus simple et la réalisation n’est pas vraiment à la hauteur. Reste qu’il est agréable de retrouver Alain Delon et Catherine Deneuve ainsi que Richard Crenna, le fameux colonel Trautman de « Rambo », c’est d’ailleurs ce dernier qui se taille la part du lion du métrage, on ne voit quasiment que lui. Je vais m’empresser de découvrir un autre Melville histoire d’oublier celui-là qui n’a pas grand chose à offrir finalement.
Le début est dynamique mais progressivement, le film nous plonge dans une grande torpeur. Le summum de l'ennui est atteint dans la dernière partie se déroulant dans le train. Deux beaux acteurs, Delon et Deneuve ne sauvent pas ce film de Melville.
Alain Delon, Richard Crenna et Catherine Deneuve, voilà un trio assez curieux, mais qui fonctionne bien. Le dernier film de Melville, qui part en beauté. Revoir le paris du début des années 70, est assez amusante. Le scénario, lui, est assez basique, sans grande surprise. La musique de jazz omniprésente donne un côté romantique à tous cela. Une fin bien glaciale mais me laisse sur ma faim.