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ASSRANCETOURIX
22 abonnés
303 critiques
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1,0
Publiée le 19 novembre 2011
Toute la (vaste) nullité de Melville s'exprime dans ce film minable, mal filmé, mal joué, au scénario nullissime et aux effets spéciaux particulièrement grotesques (l'hélicoptère en plastique sur le train JOUEF) ! On retrouve tous les tics de J.P.M. qui ont fait (un peu) illusion auparavant, les scènes qui montrent une action inutile, les scènes artificiellement silencieuses et la même scène de boite de nuit avec les danseuses invraisemblables que dans tous ses autres films ! Mieux vaut revoir "Le Doulos" avec son plan séquence fabuleux dans le commissariat !
Melville se parodie pour son dernier film où manquent cruellement l’humour et l’inventivité de Bob le flambeur. Voilà un auteur qui aura réussi le tour de force de décliner du début à la fin de son œuvre sans rien perdre de son crédit auprès du grand public et des producteurs ! Alain Delon refait le coup du Samouraï (le bar, le piano) et se parodie lui aussi. Quant à Catherine Deneuve, elle est perdue dans cet océan de médiocrité où l’on cultive sa ressemblance diaphane avec celle de l’indic travesti…. Grandeur et décadence ! Le scénario est d’une pauvreté affligeante, l’action se traîne en longueur quand tout pourrait dit en un quart d’heure. Enfin, Melville a le pire des défauts pour un auteur : il se prend au sérieux !
Un film qui souffre de son âge, ce polar est devenue bien vieillot. Il faut dire que ce film n'a rien pour lui, son scénario est bien faiblard, des scènes sont exagérement longues comme la scène de déshabillage dans le train. De plus, c'est très gros, les bandits qui se servent d'un hélicoptère pour aller au dessus d'un train, c'est du grand n'importe quoi! Alain Delon a la classe c'est sûr mais ça ne suffit pas, Catherine Deneuve passe en plus en coup de vent dans ce film, on ne traite pas du tout son personnage. Déçu pour mon premier Melville
le dernier melville est raté, les longues scènes où l'on voit des personnages sous 36 angles différents nous fatiguent énormément. le scénario tient sur un confettis. il y avait beaucoup mieux en 1970.
(VIDEO) Tout est raté dans ce Flic. L'épure confine à la vacuité. Les scènes avec le train et l'hélicoptère miniatures sont carrément indignes. On est tout simplement dans un très mauvais film.
Hélas Melville manque sa dernière station avant le terminus, l'histoire est rarement crédible, en tout cas il existe peut de liant entre les divers protagonistes et plus grave les individualités nous laissent sur notre faim. La technique est toujours là mais filmer un téléphone qui sonne pendant de longues secondes ne peut être efficace que si on a créé une véritable tension derrière.
Aie ! Ce fut le dernier film que Melville a tourné avant son déçès mais ce chant du cygne ne comporte que trop de couacs ... 😌 Certains louent la scène introductive , à savoir le braquage : mais qui va nous faire croire ( même en 1972 ) qu' un simple caissier va jouer au Zorro en déclenchant l' alarme au risque de se faire trouer la peau en présence des trois malfaiteurs ? Qui va nous faire croire que ce même caissier va tirer sur un braqueur en étant certain d' y passer lui- même ? Qui va nous faire croire , toujours , que l' on laisse délibérément un sac rempli de billets ( la moitié du butin tout de même ! ) derrière soi, comme ça , pour amuser la galerie ? Et que dire de l' interminable ( c'est minable effectivement ) scène du train et de l' hélicoptère ... C'est pathétique ! Merci au modélisme ferroviaire et à la maquette de l' hélicoptère , merci au studio pour l' irréalisme de la reconstitution , merci pour les 10 minutes de déshabillage - rhabillage de Richard Crenna ( un pensum ...) Le Delon qui nous joue sa partition "visage de marbre inexpressif ": ca va un moment mais on s ' en lasse ; Talleyrand l ' a bien exprimé : " Ce qui est excessif devient insignifiant " . Quant a Deneuve son rôle tient sur un ticket de métro. Crenna s' en sort fort bien pour parler en français. Dites moi, pour se mettre à table, les truands d il y a 49 ans se montraient bien coopératifs : une gifle suffisait ! Qui va croire , encore , que l' un des 3 acolytes va balancer ses complices sur une simple demande " appuyée " ? La suggestion Melvillienne est insuffisante , pour ne pas dire bâclée . Même la scène finale ne tient pas : en février , en plein jour , il n y a aucune circulation à l' angle de l ' avenue Carnot et de la rue de Tilsitt , pas âme qui vive ? Ca ne choque pas Crenna lorsqu' il sort de l' hôtel ? Un navet qui a connu un flop lors de sa sortie, et bien mérité celui-là !
Quel ennui ! C'est terrible de se dire que c'est le dernier film...et de laisser derrière soi un souvenir aussi négatif. On se demande à quoi pensait le réalisateur en bidouillant les maquettes cartons et Légo du train et de l'hélico, c'est limite se f.... de la tête des spectateurs. On passe des minutes interminables dans les w.c d'un train à voir se déshabiller puis se rhabiller puis se re-déshabiller et se ré-re habiller Crenna, sans oublier le peigne pour se refaire une beauté. Quelle tristesse ! C.Deneuve est transparente. Delon semble ailleurs et nous aussi, une réelle catastrophe...
Rien dans ce film pour rattraper l'ennui qui nous gagne vite. C'est du mauvais cinéma français des années 70 qui voudrait faire de l'américain. On sent le complexe français de cette époque face aux States. L'intrigue est peu crédible et les acteurs ne sauvent pas les lenteurs et les silences ni la pénurie de dialogues. Rien n'est développé, c'est creux. Deneuve (surmaquillée) et Delon sont tellement mal filmés qu'ils ne sont même pas beaux. Un film qu'il vaut mieux oublier vite.
Louis de Funès aurait dit "c'est pas mauvais !.....c'est très mauvais !"
Enorme déception il faut bien l'avouer et pourtant j'ai voulu y croire après avoir vu diverses critiques. Fasciné par ses films comme le deuxième souffle, le Samouraï et bien sur le magnifique cercle rouge mais là avec "un flic" son dernier film, tourné en 1972, un seul mot...quelle chute ! A se demander si c'est bien Melville qui l'a réalisé. En effet pour être plus précis, le film démarre bien, un braquage dans une ambiance sombre et bleutée de la façade Atlantique. Après tout ces scènes là c'est les favorites du réalisateur. On passe donc quelques minutes agréables a regarder évoluer des personnages qui cela dit dès le début manquent de souffle. Et puis passé une dizaine de minutes c'est le néant, ce qui faisait la force de Melville, ambiance sombre, mouvement lents qui s'attachent sur les gestes des protagonistes, tout cela disparait pour devenir un film d'action façon téléfilm. Tout va trop vite, on ne comprend rien. Le personnage de Coleman n'apporte rien. Que dire de la scène ridicule du braquage du train avec des décors tellement faux et des effets spéciaux complètement ratés. Et franchement l'énorme problème c'est l'ensemble, le scénario bancal, les interprétation complètement absurdes, une caméra moyenne. On peut s'accrocher encore, espérer un sursaut du réalisateur hélas la fin est à la mesure du film: baclée et sans interet. Bref je le dis rarement, surtout avec le fantastique Melville mais là obligé: NUL.
tout sonne faux dans ce film . pour que l'histoire puisse continuer, melville tire des ficelles tellement grosse que ça retire toute crédibilité à l'histoire. les trucages sont d'un ridicule consommé c'est de toute évidence la pire des fims qu'il a tourné.
Ce film est triste à mourir, d'ailleurs la 1ere scène de braquage un jour de tempête à l'océan plante bien le décor . Un polard qui souffre d'un scénario creux. Peu de dialogues, des situations figées, des longueurs à n'en plus finir, Même si l'ont est sur un film de 1972, les images elles mêmes sont parfois ridicules, que dire de la scène de l'hélico survolant le train tout deux en plastique !?.Sans oublier les bruitages largement exagérés (train-machine à écrire...) et qui finissent par vous casser la tête Tout çà pour çà ? A vite oublier
L'intrigue s'articule autour de deux longues scènes de hold-up. La première, joliment stylisée mais complètement irréaliste, dans une station balnéaire sombre; la seconde spoiler: dans un train, avec des effets spéciaux grotesques. Ces séquences constituent par leur mise en scène étirée et minutieuse les moments forts d'un film où il est question, une fois encore, d'une chasse au voleurs. Comme souvent chez Jean-Pierre Melville, les chemins du flic (A.Delon) et des voyous ne se croisent qu'au dénouement, comme une rencontre inéluctable. Une fois n'est pas coutume, et comme l'indique le titre du film, c'est le personnage du policier qui est la figure centrale du sujet car, en dépit que Delon n'a pas un rôle plus étoffé et important que les autres, son ambiguité et sa froideur lui confèrent un intérêt supérieur à celui des truands. Pourtant, les séquence qui concernent le commissaire Coleman sont particulièrement caricaturales dans le domaine policier, au point qu'elles semblent ne pas faire partie du même film. Melville ne s'est vraiment pas foulé pour les tourner et les intégrer hamonieusement à l'intrigue, laquelle manque très visiblement d'unité. Le style Melville révèle ici des faiblesses car, en l'absence d'un sujet original, sa mise en scène, et plus particulièrement les scènes d'action, semble vieillotte. L'image rigoureuse et laconique des personnages, flics ou malfrats, n'a jamais paru aussi factice et si dépourvue d'envergure humaine. Si Melville n'a jamais fait du réalisme une nécessité, "Un flic" donne trop l'impression d'une histoire préfabriquée et insincère.
film sans scénario. Delon est inexpressif. Manifestement Melville a usé jusqu'à la corde le filon polar. Il était temps qu'il passe à autre chose. Malheureusement ce fut son dernier film.