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    Un Flic
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    karpathakis y
    karpathakis y

    21 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    Comme dans tous les Melville, il y a ce côté sombre à croire qu'il aimait la grisaille et le sale temps. Et comme toujours le montage est impressionnant, rapide et d'une précision stupéfiante. Moi à part Monsieur Klein, je ne suis pas un grand fan de Delon (moi c'est Bebel), mais j'admets qu'il est excellent, trois fois pour Melville, trois fois excellent. Dans la distribution il y a Paul Crauchet, acteur que j'adore et que j'estime beaucoup. Une très bonne histoire, ce film me plaît beaucoup et de plus il n'est pas long, on n'a pas le temps de s'ennuyer.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 juin 2019
    Aprés avoir réalisé 3 chefs d'oeuvre, Melville finit sa carrière de cinéaste sur un film assez moyen. Beaucoup de longueurs, de silences(la scène du braquage dans le train n'en finit pas), un scénario assez banal. Certes le style Melville est là mais on sent une certaine lassitude dans la mise en scène. Delon n'est pas dans son meilleur rôle. La palme revient à Richard Crenna parfait dans son personnage de bandit à l'américaine. Deneuve n'est là que pour sa beauté. Un film qui n'apporte rien à la grande carrière de cet immense réalisateur. Presque le film de trop!
    claude c
    claude c

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 juillet 2018
    Quel ennui ! C'est terrible de se dire que c'est le dernier film...et de laisser derrière soi un souvenir aussi négatif. On se demande à quoi pensait le réalisateur en bidouillant les maquettes cartons et Légo du train et de l'hélico, c'est limite se f.... de la tête des spectateurs. On passe des minutes interminables dans les w.c d'un train à voir se déshabiller puis se rhabiller puis se re-déshabiller et se ré-re habiller Crenna, sans oublier le peigne pour se refaire une beauté. Quelle tristesse ! C.Deneuve est transparente. Delon semble ailleurs et nous aussi, une réelle catastrophe...
    Roub E.
    Roub E.

    806 abonnés 4 889 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    J’ai bien aimé ce qui est le dernier film de Jean Pierre Melville. Avec son style très froid un flic m’a vraiment fait penser à des personnages robotisés, mus par des actes réflexes, de l’instinct plus que par des réactions vraiment humaines. À ce titre il utilise bien le côté froid et monolithique de Delon qui de mon point de vue n’est pas un grand acteur mais dont le charisme fonctionne parfaitement dans ce film. Comme je le disais j’ai aimé le côté mécanique du film, qui comme souvent chez Melville renforce la fatalité commune à tous les personnages. Ce n’est pas son meilleur à coup sûr, mais c’est un excellent film.
    Nicolas S
    Nicolas S

    41 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    Rythmé, au cordeau, le début du film laisse présager du meilleur. Puis l'intrigue se perd sans que les personnages ne soient développés davantage. La scène du train, trop longue et horriblement sonorisée, est un désastre qui finit d'annihiler toute once d'intérêt que l'histoire aurait encore pu susciter. Seuls quelques beaux décors et le dernier plan sur Deneuve sont à sauver.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    988 abonnés 4 920 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2017
    Le "métier" de gangster est ici peu glorifié. De même d'ailleurs que le métier de "flic".....On pourrait inventer le terme d'action immobile pour ce film à l'allure sévère et froide où Delon excelle par sa présence austère et presque muette. Les lieux sont en vérité plus importants que l'action elle-même. C'est l'antithèse d'un policier à la Belmondo.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 août 2016
    Quelques bonnes scènes bien froides ou l'absence de dialogue est plutôt apreciable , mais ce film souffre cruellement d'un manque de rythme total , entre autres , tous les acteurs ne sont pas au top , les enjeux du film sont difficiles à cerner etc etc Le dernier de Melville n'est semble t'il pas son meilleur
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    58 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Si la musique et les acteurs sont bons, le reste du film l'est beaucoup moins... Ce n'est clairement pas la meilleure oeuvre de Jean-Pierre Melville; en effet j'ai eu un peu de mal à m'intéresser au film et à m'attacher aux personnages, le principal étant beaucoup trop froid et mystérieux. Je me suis aussi pas mal ennuyé, le film pourtant démarre plutôt bien avec une scène intelligente. Le reste s'essouffle vite et le scénario devient plus opaque, ce qui est dommage
    Benjamin A
    Benjamin A

    675 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2016
    Dernier film de Jean-Pierre Melville, Un Flic met en avant la façon dont le commissaire Coleman, basé sur Paris, va se retrouver à enquêter sur un gang qui a notamment attaqué une banque en Vendée et donc il en connaît l'un des membres.

    Alors que Melville m'avait subjugué avec des oeuvres comme Le Samouraï, Bob le Flambeur ou Le Doulos, je dois avouer que je suis plutôt déçu pour cette dernière. Tout commence pourtant très bien avec la première scène où, sous la pluie et sans dialogue, on assiste à un braquage parfaitement bien ficelé par Melville qui met en avant des bandits sobres et en imper puis on passe à la boîte de nuit parisienne. Début aussi froid qu'inquiétant et qui donne le ton d'un Melville qui va surtout s'attarder sur les gangsters, tout en prenant son temps.

    L'idée de base est bonne mais malheureusement l'atmosphère faiblie peu à peu et le film en devient trop long pour un scénario qui ne tient pas la route, du moins pour une oeuvre perdant son ambiance. Melville peine à vraiment m'intéresser aux personnages et enjeux une fois la première demi-heure passée où il oppose un flic froid et brutal dont on ne sait que très peu de choses face aux gangsters. La tension n'est pas présente dans les moments adéquats tandis qu'il s'attarde bien trop longtemps sur des points semblant peu intéressants pour bâcler une fin un peu trop prévisible.

    La séquence du train est d'ailleurs un peu symptomatique des problèmes du film. Trop longue, maladroite, un peu brouillon, des trucages franchement risibles et un montage qui laisse à désirer. Tout le long du film, ou presque, Melville se montre très maladroit (et c'est inhabituel) derrière la caméra. C'est vraiment dommage car l'oeuvre ne manque pas d'idées, notamment dans l'ambiance froide, la vision désenchantée (et sublimée par une très bonne musique) ou dans l'opposition flics/gangsters. Je me suis aussi demandé à quoi pouvait bien servir Deneuve... et niveau acteur Richard Crenna sort du lot mais l'ensemble reste aussi mal dirigé, notamment Alain Delon, pourtant si bon dans ses autres rôles chez Melville.

    C'est sur une déception que Melville clôt sa formidable carrière (et que je termine sa filmographie), lui qui décèdera peu de temps après la sortie (et échec) d'Un Flic, d'une attaque cérébrale. Une oeuvre décevante où il se montre bizarrement très maladroit mais de son immense filmographie je retiendrais surtout des oeuvres comme Léon Morin, prêtre, Bob le Flambeur, Le Samouraï, Le Deuxième Souffle ou autres L'armée des ombres.
    soulman
    soulman

    72 abonnés 1 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Il est de bon ton, généralement, de dénigrer le dernier film de Melville ; c'est pourtant un très bon polar, bien au-dessus de la moyenne nationale de l'époque et sans doute au niveau de bien des réalisations outre-atlantiques.
    Le scénario n'est pas d'une solidité à toute épreuve, certes, mais la mise en scène, l'interprétation et l'utilisation des décors sont remarquables. La scène d'ouverture, notamment, reste pour moi comme un grand moment de braquage dans le cinéma français. Delon est au sommet de son art et Deneuve, dans un rôle mineur, définitivement envoutante.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 067 abonnés 4 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2015
    Des six films policiers que Jean-Pierre Melville a réalisé, « Un flic » devenu son œuvre testamentaire, le réalisateur mourant peu de temps après la sortie du film, est sans doute aujourd’hui le plus mal aimé, jugé comme le témoin de l’épuisement d’une démarche artistique à bout de souffle dont au final il révélerait une certaine vacuité que l’on sentait peut-être déjà poindre selon certains dès « Le cercle rouge » (1970). Ereinté par la critique, le bravache mais aussi très angoissé réalisateur au stetson et aux lunettes noires finira par rendre les armes, le nez dans son assiette un après-midi d’août 1973 terrassé par une attaque cérébrale alors qu’il dînait avec son ami Philippe Labro au restaurant de l’Hôtel PLM Saint-Jacques (Paris XIVème). Jean-Pierre Melville nourri par le travail de ses glorieux aînés américains comme Siodmak, Wilder, Ford ou Huston (il était obsédé par « La lettre du Kremlin ») affirmait vouloir « faire des films américains en France ». Pas sûr que sa démarche ait été réellement comprise dans son propre pays encore sous l’influence gaullienne et toujours enclin à dénigrer ce qui vient d’Outre-Atlantique. Pourtant cette lente digestion de tout un univers cinématographique avait donné au réalisateur un style propre visant à l’épure narrative et visuelle qui est aujourd’hui vénéré et copié par des cinéastes de tous pays se revendiquant de l’héritage melvillien (Alain Corneau, Jim Jarmush, Quentin Tarentino, John Woo, Johnny To). Melville réinvente le film policier français dont des cinéastes comme Jacques Becker, Gilles Grangier, Henri Decoin ou Jean Delannoy avaient dressé les codes à compter du mitan des années 1950. Avec le recours à des dialoguistes au langage fleuri comme Michel Audiard, Albert Simonin ou Alphonse Boudard c’est une vision pittoresque, nostalgique et très fantasmée du milieu qui s’imprime du durablement dans l’esprit du spectateur à travers l’imposante figure tutélaire de Jean Gabin tour à tour flic ou voyou. La psychologie des personnages de ce cinéma très codifié donne presque toujours une justification à leurs actes les plus répréhensibles comme la trahison du fameux code d’honneur des voyous le plus souvent provoquée par le cœur d’artichaut d’un caïd sur le retour d’âge. Rien de tout cela chez Melville dont les ressorts psychologiques des intrigues sont certes présents mais peu mis en avant. Ce qui fascine le réalisateur du « Doulos » et du «Samouraï » c’est la présence constante de la mort auprès de ces hommes qui de quelque côté de la barrière qu’ils se trouvent savent qu’elle les attend à chaque tournant. Cette obsession de la mort provient-elle du fait que Melville se pressentait une fin assez précoce ? Dès lors les intrigues deviennent secondaires et tout le folklore qui enjolive les mœurs du milieu encombrant. C’est pourquoi Melville qui écrit la majeure partie de ses scénarios, nous délivre des films quasi mutiques où l’allure féline et marmoréenne d’Alain Delon fait merveille. Les hommes qui ne sont en réalité que des morts en sursis n’existent qu’à travers leur fonction au sein de cet univers inconnu du commun des mortels où l’on est soit flic soit voyou. Toute l’esthétique choisie par Melville est la déclinaison de ce tropisme, poussé à son paroxysme dans « Un flic » . Par une entame splendide où à la veille de Noël quatre malfrats cambriolent une agence bancaire dans une station estivale désertée et battue par les vents (Saint-Jean-de-Monts), Melville donne le ton. spoiler: La belle américaine qui les ramène sur Paris comporte déjà un mourant. Le compte à rebours est donc commencé
    . Le commissaire Edouard Coleman (Alain Delon) flic désincarné, sorte de copie à front renversé de Jef Costello le tueur à gages solitaire du « Samouraï » par une phrase lourde de sens prononcée dès son apparition nous résume la duplicité de sa fonction : "Ma tâche quotidienne commençait juste avant la nuit. Mais c'était beaucoup plus tard quand la ville s'endormait qu'il m'était donné de pouvoir l'accomplir". Une autre obsession de Melville que l’interchangeabilité des rôles dans ce théâtre nô où les masques sont représentés par la fixité des expressions et des regards que le réalisateur demande à ses comédiens. Du « Doulos » à « Un flic » en passant par « Le deuxième souffle » ou « Le cercle rouge » est disséqué ce rapport trouble, quasi incestueux entre pègre et gendarmes par lequel tout finit immanquablement par se dénouer. C’est bien en misant sur ses fréquentations nocturnes au contact d'un travesti que le commissaire Coleman chez qui Melville laisse entrevoir furtivement une ambivalence sexuelle, pourra finir d’accomplir sa tâche quotidienne comme il l’a dit en décrivant sa fonction dans l'incipit (cf. plus haut). Ce ballet mortuaire somptueusement chorégraphié où la femme (Catherine Deneuve) souvent accessoire chez Melville se mue bizarrement en meurtrière se trouve malheureusement un peu ralenti et altéré par une scène d’action assez maladroite et surtout trop longue où Melville entend montrer qu’il peut rivaliser avec Henri Verneuil le seul adversaire de taille qu’il se reconnaissait dans le cinéma français. « Le Casse » ayant fait un triomphe, spoiler: l’homme de studio qu’était Melville entreprend de filmer un hold-up spectaculaire à bord du Paris-Lisbonne survolé par un hélicoptère. Les maquettes de train trop visibles font piètre figure
    , montrant la vanité qui pouvait parfois emporter le réalisateur sur des sentiers pentus qu’il n’était pas apte à gravir. Cette petite faute de goût mise à part, « Un flic » s’avère la conclusion réussie d’un cycle qui aurait sans doute conduit Melville sur d’autres voies s’il n’avait pas eu la mauvaise idée de déserter si tôt les plateaux. Grand enfant sous le stetson et derrière les lunettes noires, il est amusant de se rappeler que Melville distribuait sur le plateau d’ « Un flic » des bons et des mauvais points selon un code couleur au grand dam des acteurs américains qu’il avait conviés sur le plateau (Richard Crenna et Michael Conrad).
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    79 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2015
    L’ultime film de Melville est très loin d’être son meilleur. Le réalisateur semble fatigué tout comme son interprète principal qui livre une performance monolithique peu marquante. Rajoutez à cela une intrigue peu passionnante et une Catherine Deneuve honteusement inexploitée et vous obtenez un des films les moins aboutis de la carrière d’un immense réalisateur.
    VOSTTL
    VOSTTL

    75 abonnés 1 827 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 avril 2014
    Ce n’est pas pour faire « genre » comme diraient les jeunes ou « snob » mais « Un flic » est d’un ennui édifiant ! Je sais, je blasphème ! Dire du mal d’un Melville ! Et alors ? Je n’ai trouvé aucune grâce dans ce film : le scénario est banal, passe encore ; mais si des dialogues insipides s’en mêlent, le scénario plonge un peu plus vers le désintérêt ; et si la mise en scène est plate, alors le scénario atteint le degré zéro ; et les acteurs, à part leurs noms n’ont rien d’exceptionnels, et si certaines séquences sonnent faux, où s’étirent inutilement, alors le scénario banal laisse sa place à un scénario pourri ! Mention spéciale à Catherine Deneuve qui ne sert strictement à rien ! « Un flic » fait partie de ces films qui ont vieilli terriblement mal. Un film déjà vieillot à sa sortie, certainement. Et ridicule aujourd’hui... Il y a des films avant, bien avant 1971 (voir aussi après et en noir & blanc ) qui conservent selon moi bien plus de charme que ce déplaisant « Un flic »...
    christophe M.
    christophe M.

    9 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2014
    C'est une petite plongée au début des année 70 ou où les voyous avaient grande classe et ou existaient encore les attaques de banque. Malgré le peu de paroles l'essentiel est dit ou pressenti. On pourra regretter tout de même quelques longueurs qui donnent l'impression d'occuper la pellicule comme par exemple la trop longue scène d'habillage et de déshabillage dans le train.
    this is my movies
    this is my movies

    655 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Que dire à propos de ce film sinon que j'ai eu envie de la voir en accéléré assez rapidement (ce qui n'était pas possible vu que je le voyais à la télé). Au départ, c'est du très, très haut niveau avec ce braquage de banque au découpage nerveux et d'une intensité folle. Mais après, Melville s'enferme dans des histoires qu'il a déjà raconté 10 fois mais de manière plus créative et plus prenante. Schéma basique, dialogues qui ne servent à rien, mise en scène plate et puis c'est la scène du braquage dans le train où j'ai définitivement lâché l'affaire. C'est long, mais long. Melville détaille toutes les actions du perso là où une poignée de plans auraient suffis. Seulement voilà, en enlevant tout le gras du film, il reste à peine 1h de métrage tellement il ne raconte rien. Les acteurs s'ennuient et le spectateur baille, attendant un dénouement même pas surprenant. A. Delon en fait des caisses en policier ultra-charismatique et efficace (alors qu'il reste monolithique, presque un exploit) tandis que R. Crenna régale. Ça m'a paru duré 4h30 alors que le film fait 1h40 bref, c'est chiant, prétentieux et même pas original. D'autres films sur
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