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noizet
5 abonnés
185 critiques
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1,0
Publiée le 13 octobre 2021
tout sonne faux dans ce film . pour que l'histoire puisse continuer, melville tire des ficelles tellement grosse que ça retire toute crédibilité à l'histoire. les trucages sont d'un ridicule consommé c'est de toute évidence la pire des fims qu'il a tourné.
C'est un très bon polar à la française signé Jean Pierre Melville. Il y a Alain Delon et Catherine Deneuve. C'est une ambiance lourde et sérieuse. On y voit la France des années 70. Un flic dans la ville. La ville de Paris. Il y a cette ambiance de vide et de morosité, puis l'ambiance retourne dans les cabarets et ses nuits blanches. La fête et les nouveaux deserts. Les images passent de l'un à l'autre. Alain Delon la grande classe. Des truants très crédibles. Il y a aussi l'acteur américain, Richard Crena, sûrement traduit, car il ne parlait pas le français. Richard Crena possède son étoile à Hollywood Boulevard. Rien que cela.
Un bon film, bien maîtrisé, à l’esthétique impeccable. Les acteurs sont tous au Top. tout particulièrement Richard Crenna ( le colonel de Rambo) qui donne une magnifique réplique à Alain Delon. Une incroyable scène à trois : Delon, Deneuve , Crenna sans aucun dialogue , mais avec un jeu de regards diaboliques, où l'amour , la trahison , la suspicion se lient dans les regards. Une scène culte en plan fixe , Pour qui Deneuve roulera -t-elle , la dernière scène nous le dévoilera. Les extérieurs dans les rues et paysages parisiens sont magnifiquement filmés, quelle nostalgie de voir le Paris des années 70.! Une intrigue bien ficelée , même si il y a quelques longueurs dans l'attaque du train. Mais quelle belle précision mécanique. Un très grand cinéaste, même si ce n'est pas son meilleur film.
Aie ! Ce fut le dernier film que Melville a tourné avant son déçès mais ce chant du cygne ne comporte que trop de couacs ... 😌 Certains louent la scène introductive , à savoir le braquage : mais qui va nous faire croire ( même en 1972 ) qu' un simple caissier va jouer au Zorro en déclenchant l' alarme au risque de se faire trouer la peau en présence des trois malfaiteurs ? Qui va nous faire croire que ce même caissier va tirer sur un braqueur en étant certain d' y passer lui- même ? Qui va nous faire croire , toujours , que l' on laisse délibérément un sac rempli de billets ( la moitié du butin tout de même ! ) derrière soi, comme ça , pour amuser la galerie ? Et que dire de l' interminable ( c'est minable effectivement ) scène du train et de l' hélicoptère ... C'est pathétique ! Merci au modélisme ferroviaire et à la maquette de l' hélicoptère , merci au studio pour l' irréalisme de la reconstitution , merci pour les 10 minutes de déshabillage - rhabillage de Richard Crenna ( un pensum ...) Le Delon qui nous joue sa partition "visage de marbre inexpressif ": ca va un moment mais on s ' en lasse ; Talleyrand l ' a bien exprimé : " Ce qui est excessif devient insignifiant " . Quant a Deneuve son rôle tient sur un ticket de métro. Crenna s' en sort fort bien pour parler en français. Dites moi, pour se mettre à table, les truands d il y a 49 ans se montraient bien coopératifs : une gifle suffisait ! Qui va croire , encore , que l' un des 3 acolytes va balancer ses complices sur une simple demande " appuyée " ? La suggestion Melvillienne est insuffisante , pour ne pas dire bâclée . Même la scène finale ne tient pas : en février , en plein jour , il n y a aucune circulation à l' angle de l ' avenue Carnot et de la rue de Tilsitt , pas âme qui vive ? Ca ne choque pas Crenna lorsqu' il sort de l' hôtel ? Un navet qui a connu un flop lors de sa sortie, et bien mérité celui-là !
Certes ce dernier Melville n'est pas le meilleur. Sans doute à cause d'un scénario qui fait la part belle aux gangsters plus qu'à Delon mais aussi à la photo médiocre, et les effets spéciaux très voyants. Cependant, je vois dans ce film des éléments qui seront repris par la suite par Tarantino dans Reservoir dogs Ou De Palma dans Mission impossible. Melville est tout de même un très grand.
J'ai vu un film... un policier comme on en fait plus... Un policier d'une autre époque... Un dur qui tape, qui frappe, qui intervient... Le film est très lent, un peu classique, sans liant entre les personnages, monté comme une succession d'épisodes de casse et de jeu de chat et de souris. Le scénario est un peu court, les dialogues réduits à minima... On côtoie le monde de la nuit, des gangsters, de la police, sans que cela ne laisse(re) un grand souvenir...
Un Delon Avec la belle Fleur, on s’apprêtait à entamer un cycle bordélique avec du Melville, du Verneuil et du Clouzot dedans. Un cycle « classiques du polar » en somme. Inévitablement, Bebel serait intervenu à un moment donné. On est rattrapé par l’actu, triste ironie. On commence par Delon pour conjurer le sort mais finalement, on le conjure pas tant que ça puisque Un Flic est le dernier film de Melville sorti un an avant sa mort. L’histoire raconte les aventures d’un groupe de braqueurs d’une part et l’enquête d’un commissaire de police pour les retrouver d’autre part. Le récit avance donc selon deux points de vue. La première scène est absolument frappante pas sa stylisation et par sa violence et sa tension contenues. C’est froid comme une agence de la BNP et fiévreux comme la peur que l’engrenage se grippe. S’ensuit la cavale. Cette première partie est réellement renversante par son rythme et son minimalisme. C’est ensuite que l’on croise Delon en commissaire. Delon en Delon. Delon froid et désagréable. Delon qui interprète la seule expression que son personnage semble lui inspirer. Ce sont presque deux films en un en réalité. Autant j’aime beaucoup les scènes qui mettent en scènes les délits des braqueurs, autant la vie du flic m’indiffère presque autant que Delon lui-même. Le film prend son temps, trop parfois mais ça nous ramène à un cinéma qui recherchait moins l’efficacité à tout prix qu’une ambiance. Ainsi, le braco en hélico mise sur le réalisme (jolies maquettes d’ailleurs) et on enchaîne de longs plans de changements de tenue ou de conversations de diversion. D’une certaine manière, on est presque en temps réel et c’est une sorte de tension continue rompue, de rythme syncopé. C’est en fait, très surprenant. Au final, c’est un vrai regret que de devoir se farcir ce Delon sûr de lui et blasé tant il y avait des motifs de réjouissances par ailleurs. Un thriller intéressant donc, à défaut d’être pleinement satisfaisant.
Un film policier honnête qui souffre de lenteurs dans la première partie. La séquence de l'attaque du train est elle particulièrement réussie. Delon est bon mais ce n'est pas son meilleur rôle. Richard Crenna lui est très bon. Bref un film pas déplaisant mais pas formidable.
Pour son dernier film, Jean-Pierre Melville s’auto-caricature jusqu’à friser le ridicule. Le non-jeu de Delon est à l’image du reste du métrage : glacial et sans nuance. N’ayant pas grand chose à raconter, les séquences s’étirent et se dilatent sans être capables de créer le suspense.
Louis de Funès aurait dit "c'est pas mauvais !.....c'est très mauvais !"
Enorme déception il faut bien l'avouer et pourtant j'ai voulu y croire après avoir vu diverses critiques. Fasciné par ses films comme le deuxième souffle, le Samouraï et bien sur le magnifique cercle rouge mais là avec "un flic" son dernier film, tourné en 1972, un seul mot...quelle chute ! A se demander si c'est bien Melville qui l'a réalisé. En effet pour être plus précis, le film démarre bien, un braquage dans une ambiance sombre et bleutée de la façade Atlantique. Après tout ces scènes là c'est les favorites du réalisateur. On passe donc quelques minutes agréables a regarder évoluer des personnages qui cela dit dès le début manquent de souffle. Et puis passé une dizaine de minutes c'est le néant, ce qui faisait la force de Melville, ambiance sombre, mouvement lents qui s'attachent sur les gestes des protagonistes, tout cela disparait pour devenir un film d'action façon téléfilm. Tout va trop vite, on ne comprend rien. Le personnage de Coleman n'apporte rien. Que dire de la scène ridicule du braquage du train avec des décors tellement faux et des effets spéciaux complètement ratés. Et franchement l'énorme problème c'est l'ensemble, le scénario bancal, les interprétation complètement absurdes, une caméra moyenne. On peut s'accrocher encore, espérer un sursaut du réalisateur hélas la fin est à la mesure du film: baclée et sans interet. Bref je le dis rarement, surtout avec le fantastique Melville mais là obligé: NUL.
Du grand Melville sans être sa meilleure pièce. Le "samouraï" aux yeux acier foudroyant campe un flic taiseux, il est au sommet de son charisme . Richard Crenna livre une très bonne performance. La photo bleutée, les visages des voyous ténébreux, volute de fumée de cigarette, borsalinos et imperméables sous la pluie.... La classe a la française dans le Paris des années 70, ainsi que l'Amérique fantasmée de Melville font mouche. Tout les codes du polar y sont respectés et magnifiés. Les berlines fendent la rase campagne et le littoral océanique . Le suspense est haletant, scènes de braquages, d hôpital, de restaurant, revue de cabaret et interrogatoires musclés. Tout y est ! La scène d ouverture étant la plus puissante. Deneuve à la beauté froide est magnifique, elle n'a pratiquement aucun dialogue mais le magnétisme nous emporte. Melville récidive avec les maquettes de train, je ne peux m'empêcher de trouver cela charmant .
Un film somptueux de sobriété et d'élégance. Une référence du polar français qui a inspiré bon nombre de réalisations asiatiques et américaines.
Un grand film à mon sens, moins ambitieux que "l'armée des ombres" moins bien ficelé que "Cercle rouge" mais tout de même un chef d'œuvre d'esthétisme. Un film qui me rempli de nostalgie et de fierté me faisant oublier la médiocrité contemporaine généralisé le temps du métrage.
À voir et à analyser dans les écoles de cinéma pour son côté zen et épuré.
13 955 abonnés
12 478 critiques
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2,5
Publiée le 29 mars 2021
Une histoire d'homme et d'amitiè entre un commissaire de police aux mèthodes expèditives (Alain Delon) et un malfaiteur (Richard Crenna) avec toujours cet amour pour le cinèma amèricain (voiture, chapeau, gabardine...). Une ambiance lourde et une camèra très lente nous font rentrer dans le vif du sujet avec ses images hivernales d'une station balnèaire! Delon y rencontre une Catherine Deneuve diaphane, mystèrieuse et quasi muette dans un monde de clair-obscur peuplè de hors-la-loi à problèmes de conscience et de flics à la limite de la lègalitè! La suite est malheureusement plus conventionnelle : un hold-up dans un train dont les maquettes de wagons et d'hèlicoptère reconstituès en studio manquent cruellement d'authenticitè! On regrette aussi que les personnages de "Un flic" n'aient plus l'humanitè des hèros prècèdents de Jean-Pierre Melville! Dernier film de ce prècurseur de la Nouvelle Vague mais le tout premier de Florence Moncorgè (fille de Jean Gabin) en tant que script! Efficace mais mineur...
Pas grand-chose à se mettre sous la dent avec ce polar commercial qui commence par un hold-up bien filmé mais peu crédible et se dénoue par une trahison que je n’ai pas comprise. Le bel Alain y fait son numéro, Deneuve à son zénith ne sert pas à grand-chose et le film se termine on se demande pourquoi par une chanson d’Aznavour chantée par Isabelle Aubret. *Au passage, on remarquera que le cinéma est bien une grande famille puisqu’on trouve aux décors de ce film Théo Meurisse (fils de), en assistant-réalisateur J-François Delon (1/2 frère de), scripte Florence Moncorgé ( fille de Gabin) et Pierre et Sophie Tati (enfants de).
Que fait Delon dans ce film, typique des années 1970 ? Le scénario parle davantage du braquage et de sa préparation minutieuse que du personnage dont il est question sur l’affiche du film… Ce commissaire, certes a de l’allure et une certaine envergure, il est également plutôt bien interprété mais le scénario prend un peu trop son temps et les plans s’éternisent parfois donnant une certaine abstraction à l’œuvre cinématographique. C’est un polar noir, avec policier et malfrats et Melville signe une mise en scène à la française, froide voire crépusculaire. L’ensemble a un peu vieilli mais se regarde encore avec un certain plaisir.
Un flic est un bon film de la part de Jean-Pierre Melville avec Alain Delon dans le rôle principal. Alain Delon est impeccable dans le rôle principal, celui d'un flic allant selon ses envies entre le droit chemin et les lieux mal fréquentés. Il porte très bien le film (dans la mesure où l'intrigue tourne essentiellement autour de son personnage) grâce à un rôle ambigu qu'on lui connaît bien. Il est épaulé par un très bon Richard Crenna (le général de la saga Rambo) et Catherine Deneuve, parfaite elle aussi. Ce n'est pas le chef-d'oeuvre policier qu'il a la réputation d'être, mais c'est un bon film avec Delon.