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tornadedehors
20 critiques
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1,0
Publiée le 22 avril 2022
Comment c’est trop nul. Le scénario est juste mauvais, pas d’envie, aucun développement dans les relations. Le jeu d’acteur est plus que limite, en même temps ya pas grand chose qui peut être fait, la scène du braco c’est du très très mauvais 007. C’est un mauvais film, mauvais moment passé devant et je suis bon public nan sah affreux.
Du noir en voilà du noir ! Un polar à l'ancienne ça fait un bien fou . Merville filme à la perfection le mutisme du flic et du truand . Des scènes impressionnantes de regards dans lesquelles on comprend tout sans avoir besoin de dialogues superflus . Delon est impartial en flic déterminé et revenu de tout . Du cinéma qui donne envie de voir de bons films .
Il y a des fautes de scénario qui sont impardonnables, la plus flagrante est celle spoiler: où l'un des quatre gangsters étant arrêté, c'est un dur qui refuse de donner le nom de ses complices. Delon lui répond qu'il est prêt à parier qu'il les donnera. Plan suivant, Delon se rend chez un des complices, on ne saura jamais comment l'autre a parlé ! Faut peut-être pas confondre ellipses et trou de gruyère !. En revanche dans la scène de l'hélico, on nous montre un type en train de se changer pendant 10 minutes ! Un film trop lent, confus, peu intéressant, mal dialogué, avec un Delon très moyen. Sinon Catherine Deneuve est magnifiquement photographiée (mais on ne la voit que 5 minutes dans un non-rôle) le travesti également, (qui d'ailleurs est joué par une femme : Valérie Wilson
Un véritable calvaire. Des acteurs complètement a l'ouest, un photographie horriblement laide, aucun sens du rythme et une écriture qui a du prendre pas plus de deux heures, sans parler des dialogues.. Alors là on frôle le ridicule. Y a tant d'autres films de cette époque, et quelques chef d'œuvre qu'il ne faut pas perdre son temps avec celui-ci.
Les films de Melville sont incroyablement surévalués, alors que la plupart sont grotesques et pas crédibles. Le pire étant celui-ci. Son obsession américaine lui fait choisir d'équiper ses gangsters opérant en France de limousines US et de chapeaux excluant toute discrétion, ils enterrent un butin en jetant les pelles sur place et en mettant des pavés au dessous du trou etc. Rajoutez à cela ses obsessions pour les night clubs, les homosexuels, les longueurs interminables de scènes mineures ( la toilette du gangster dans le train) et les prises de vue avec des fonds en carton pâte et vous passez votre visionnage à rire ! Ridicule on vous dit. Et ce cinéaste est encensé par la critique, notamment Télérama. Incompréhensible.
Ce film est triste à mourir, d'ailleurs la 1ere scène de braquage un jour de tempête à l'océan plante bien le décor . Un polard qui souffre d'un scénario creux. Peu de dialogues, des situations figées, des longueurs à n'en plus finir, Même si l'ont est sur un film de 1972, les images elles mêmes sont parfois ridicules, que dire de la scène de l'hélico survolant le train tout deux en plastique !?.Sans oublier les bruitages largement exagérés (train-machine à écrire...) et qui finissent par vous casser la tête Tout çà pour çà ? A vite oublier
C'est une habitude facile de descendre un film en lui reprochant son histoire ou son scénario "inexistant". Beaucoup de chefs-d'oeuvre sont sortis de presque rien et dans celui-ci le scénario ne fait pas défaut. Nulle longueur non plus si ce n'est celle du train qui dure 20 minutes mais c'est évidemment à dessein, comme pour faire du "direct" et c'est ce qui en fait une scène de suspense même si c'est invraisemblable (ce n'est que du cinéma). A l'opposé, beaucoup de scènes sont un peu courtes. Il y a aussi des incohérences, entre autres : Pourquoi Delon ne fait pas un coup de filet général lors de la remise de la drogue et laisse échapper la bande et ses chefs (pour permettre le casse du train évidemment mais c'est invraisemblable) ? Pourquoi la police met autant de temps à faire le rapprochement entre le casse de Saintt-Jean-de Monts avec le bandit blessé par balle que des inconnus déposent à la clinique ? Comment Crenna sait-il que la drogue a été transférée de la grosse valise dans deux plus petites qu'il emporte sans vérifier le contenu ? Difficile enfin de croire qu'un truand aguerri et à la stature impressionnante comme Costa ait pu donner ses complices aussi facilement : même en 1972 la police n'est pas la gestapo. Quant au comédien Delon, il a son style, froid et antipathique mais dans ce film il aurait pu faire un effort pour articuler : je ne comprends que la moitié de ce qu'il dit. Il faudrait presque le doubler.
Un Flic n'est pas le meilleur Melville, ça c'est acté. Le film souffre d'une lenteur qui pourra paraître à beaucoup tout à fait insupportable. C'est un fait, il est lent, languissant même, au point de faire parfois passer un Morricone pour un film survolté, et je dois dire que l'absence régulière de bande son et l'avarice des dialogues ajoute encore à ce sentiment de mollesse. Ce défaut reste le principal d'Un Flic, qui pour le reste compense en partie grâce à d'indéniables qualités visuelles. On retrouve le travail sur l'ambiance caractéristique de Melville qui livre ici un film aux images vraiment belles. Froides, oniriques, on baigne dans une sorte de poésie souvent mélancolique, parfois funèbre. Le début en la matière pose très bien la suite du métrage. C'est vraiment envoûtant et ça fait plaisir de voir de si belles images dans ce qui aurait pu être un simple polar. On notera aussi la rigueur ordinaire de la mise en scène du réalisateur et le soin apporté au moindre détail. Ce méticuleux travail visuel a clairement bénéficié de toute l'attention de Melville qui pour le scénario livre quand même une partition étique. Simplifié au maximum, il n'est qu'une trame prétexte à la finesse de la forme. Vraiment c'est sans surprise, et heureusement le casting vient donner un peu de consistance au fond en nourrissant les personnages et en leur donnant même un relief inattendu, en particulier du côté des "méchants". Delon ne surprend pas mais est à la hauteur, froid comme le film et charismatique. On regrettera une présence un peu timide de Catherine Deneuve, à mon sens sous exploitée. Au bout du compte, Un Flic est à l'image de son titre, scénaristiquement simplifié au maximum, mais ça reste sur la forme un métrage excellent et côté interprétation un film solidement porté. Il n'en reste pas moins qu'en poussant ses obsessions formelles très loin Melville en oublie quand même l'histoire et le rythme qui sont à la peine. 3
Certainement pas le meilleur Delon, ni le meilleur Melville, mais c'est loin d'etre raté, comme je peux le lire. alors sur, le scenario n'a rien d'extraordinaire, mais on ne passe pas non plus un moment d'ennui, comme disent certains.
Dernier film de J. P. Melville Un flic met en scène un A. Delon qui est parfait dans son rôle de commissaire froid et sur de lui. Un braquage vient d'être commis, dans un banque qui se trouve d'ailleurs à un coin de rue, face à la mer. C'est un peu plus tard que la connexion entre Delon et Crenna, l'un des braqueurs se fait dans un bar à Paris où travaille C. Deneuve qui est amoureuse des deux hommes. Le film a un peu vieilli, avec notamment la scène de l'attaque du train bien que bien réalisée fait un peu carton-pâte. Mais on lui pardonne car cela reste un bon policier français des années 70 comme on peut les aimer.
tout sonne faux dans ce film . pour que l'histoire puisse continuer, melville tire des ficelles tellement grosse que ça retire toute crédibilité à l'histoire. les trucages sont d'un ridicule consommé c'est de toute évidence la pire des fims qu'il a tourné.
C'est un très bon polar à la française signé Jean Pierre Melville. Il y a Alain Delon et Catherine Deneuve. C'est une ambiance lourde et sérieuse. On y voit la France des années 70. Un flic dans la ville. La ville de Paris. Il y a cette ambiance de vide et de morosité, puis l'ambiance retourne dans les cabarets et ses nuits blanches. La fête et les nouveaux deserts. Les images passent de l'un à l'autre. Alain Delon la grande classe. Des truants très crédibles. Il y a aussi l'acteur américain, Richard Crena, sûrement traduit, car il ne parlait pas le français. Richard Crena possède son étoile à Hollywood Boulevard. Rien que cela.
Un bon film, bien maîtrisé, à l’esthétique impeccable. Les acteurs sont tous au Top. tout particulièrement Richard Crenna ( le colonel de Rambo) qui donne une magnifique réplique à Alain Delon. Une incroyable scène à trois : Delon, Deneuve , Crenna sans aucun dialogue , mais avec un jeu de regards diaboliques, où l'amour , la trahison , la suspicion se lient dans les regards. Une scène culte en plan fixe , Pour qui Deneuve roulera -t-elle , la dernière scène nous le dévoilera. Les extérieurs dans les rues et paysages parisiens sont magnifiquement filmés, quelle nostalgie de voir le Paris des années 70.! Une intrigue bien ficelée , même si il y a quelques longueurs dans l'attaque du train. Mais quelle belle précision mécanique. Un très grand cinéaste, même si ce n'est pas son meilleur film.
Aie ! Ce fut le dernier film que Melville a tourné avant son déçès mais ce chant du cygne ne comporte que trop de couacs ... 😌 Certains louent la scène introductive , à savoir le braquage : mais qui va nous faire croire ( même en 1972 ) qu' un simple caissier va jouer au Zorro en déclenchant l' alarme au risque de se faire trouer la peau en présence des trois malfaiteurs ? Qui va nous faire croire que ce même caissier va tirer sur un braqueur en étant certain d' y passer lui- même ? Qui va nous faire croire , toujours , que l' on laisse délibérément un sac rempli de billets ( la moitié du butin tout de même ! ) derrière soi, comme ça , pour amuser la galerie ? Et que dire de l' interminable ( c'est minable effectivement ) scène du train et de l' hélicoptère ... C'est pathétique ! Merci au modélisme ferroviaire et à la maquette de l' hélicoptère , merci au studio pour l' irréalisme de la reconstitution , merci pour les 10 minutes de déshabillage - rhabillage de Richard Crenna ( un pensum ...) Le Delon qui nous joue sa partition "visage de marbre inexpressif ": ca va un moment mais on s ' en lasse ; Talleyrand l ' a bien exprimé : " Ce qui est excessif devient insignifiant " . Quant a Deneuve son rôle tient sur un ticket de métro. Crenna s' en sort fort bien pour parler en français. Dites moi, pour se mettre à table, les truands d il y a 49 ans se montraient bien coopératifs : une gifle suffisait ! Qui va croire , encore , que l' un des 3 acolytes va balancer ses complices sur une simple demande " appuyée " ? La suggestion Melvillienne est insuffisante , pour ne pas dire bâclée . Même la scène finale ne tient pas : en février , en plein jour , il n y a aucune circulation à l' angle de l ' avenue Carnot et de la rue de Tilsitt , pas âme qui vive ? Ca ne choque pas Crenna lorsqu' il sort de l' hôtel ? Un navet qui a connu un flop lors de sa sortie, et bien mérité celui-là !
Certes ce dernier Melville n'est pas le meilleur. Sans doute à cause d'un scénario qui fait la part belle aux gangsters plus qu'à Delon mais aussi à la photo médiocre, et les effets spéciaux très voyants. Cependant, je vois dans ce film des éléments qui seront repris par la suite par Tarantino dans Reservoir dogs Ou De Palma dans Mission impossible. Melville est tout de même un très grand.