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chrischambers86
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2,5
Publiée le 29 mars 2021
Une histoire d'homme et d'amitiè entre un commissaire de police aux mèthodes expèditives (Alain Delon) et un malfaiteur (Richard Crenna) avec toujours cet amour pour le cinèma amèricain (voiture, chapeau, gabardine...). Une ambiance lourde et une camèra très lente nous font rentrer dans le vif du sujet avec ses images hivernales d'une station balnèaire! Delon y rencontre une Catherine Deneuve diaphane, mystèrieuse et quasi muette dans un monde de clair-obscur peuplè de hors-la-loi à problèmes de conscience et de flics à la limite de la lègalitè! La suite est malheureusement plus conventionnelle : un hold-up dans un train dont les maquettes de wagons et d'hèlicoptère reconstituès en studio manquent cruellement d'authenticitè! On regrette aussi que les personnages de "Un flic" n'aient plus l'humanitè des hèros prècèdents de Jean-Pierre Melville! Dernier film de ce prècurseur de la Nouvelle Vague mais le tout premier de Florence Moncorgè (fille de Jean Gabin) en tant que script! Efficace mais mineur...
Pour son ultime partition Melville signe un polar sobre et concis, où les gangsters sont au cœur de l'histoire. Pas son meilleur mais à voir néanmoins.
La faiblesse et même l'insignifiance du scénario est criante. Il est difficile de trouver un quelconque intérêt à ce film, hormis la scène initiale du braquage. Les acteurs ne sont pas correctement dirigés et manquent cruellement de profondeur. La faute sans doute à des personnages pas assez creusés, dont les motivations sont trop floues. Les scènes qui se veulent ambigües, avec des regards équivoques entre les différents acteurs sont loin de produire l'effet escompté. N'est pas Michael Cimino qui veut ! La fin du film est d'une morale douteuse. Melville m'a bien déçu, lui qui a réalisé des films si brillants (Le samouraï, etc).
Un Melville mineur effectivement et son dernier film.Mais comme Jean-Pierre Melville restera toujours le maître du polar noir made in France,"Un Flic" parvient tout de même à captiver.Il suffit d'une mise en scène brillantissime, hypnotique,attentive à chaque détail.Il suffit aussi de 2 scènes clés vécus en temps réel:le hold-up de la banque de St Jean de Monts,et le vol des mallettes dans le train.La lumière bleutée reflète les motivations obscures des personnages,un peu traités à l'emporte pièce.Un chassé-croisé entre un policier froid et implacable,face à un truand minutieux et rusé.Les 2 dont le lien est cette patronne de bar,jouée par une Catherine Deneuve sous-employée.Alain Delon,du bon côté de la barrière cette fois,parvient à faire exister son inspecteur par sa seule présence.Mais la vraie star du film est Richard Crenna,à l'étiquette et au jeu fin.Tous les attributs melvilliens sont là:imperméables à ceinture,borsalinos,boîtes enfumées,bagnoles de gangsters.Beaucoup d'échanges de regards fuyants,dialogues comptés,mise en avant des rapports flics/indics,lenteur volontairement prenante.Si l'on n'atteint pas les sommets du "Samouraï" et du "Cercle rouge",c'est par la faute d'un manque de sophistification apparente et d'un scénario un peu court.Cependant,les puristes d'un tel art ne pourront qu'apprécier.
Certainement pas le meilleur Delon, ni le meilleur Melville, mais c'est loin d'etre raté, comme je peux le lire. alors sur, le scenario n'a rien d'extraordinaire, mais on ne passe pas non plus un moment d'ennui, comme disent certains.
Du pur Melville autour d'une intrigue classique flic/gangster. Peu bavard, froid, efficace. Toujours une grande classe dans le traitement des relations entre hommes (amitié, trahison...). Et un ton désenchanté. On regrettera cependant quelques failles logiques dans le scénario, des effets spéciaux grossiers pour l'épisode du train, ainsi qu'une "grisaille" visuelle peu esthétique.
film sans scénario. Delon est inexpressif. Manifestement Melville a usé jusqu'à la corde le filon polar. Il était temps qu'il passe à autre chose. Malheureusement ce fut son dernier film.
Ce film policier de Jean-Pierre Melville ne m’a pas vraiment convaincu. Malgré une belle distribution, Alain Delon, Catherine Deneuve, Richard Crenna… je trouve que le scénario n’est pas terrible et le réalisateur n’ a pas été capable de rattraper le film. Un flic n’est pas un film que je conseille. 08 / 20.
Un flic (Delon) est en rivalité avec un truand pour la petite amie de celui-ci. Et c'est tout. "Un flic" est un Melville d'une lenteur qui frise l'ennuie.
Et je sais que c'est un film de 1972 : mais la maquette du train et de l'hélicoptère, c'est d'un grotesque.
Dernier film de Jean-Pierre Melville, Un Flic met en avant la façon dont le commissaire Coleman, basé sur Paris, va se retrouver à enquêter sur un gang qui a notamment attaqué une banque en Vendée et donc il en connaît l'un des membres.
Alors que Melville m'avait subjugué avec des oeuvres comme Le Samouraï, Bob le Flambeur ou Le Doulos, je dois avouer que je suis plutôt déçu pour cette dernière. Tout commence pourtant très bien avec la première scène où, sous la pluie et sans dialogue, on assiste à un braquage parfaitement bien ficelé par Melville qui met en avant des bandits sobres et en imper puis on passe à la boîte de nuit parisienne. Début aussi froid qu'inquiétant et qui donne le ton d'un Melville qui va surtout s'attarder sur les gangsters, tout en prenant son temps.
L'idée de base est bonne mais malheureusement l'atmosphère faiblie peu à peu et le film en devient trop long pour un scénario qui ne tient pas la route, du moins pour une oeuvre perdant son ambiance. Melville peine à vraiment m'intéresser aux personnages et enjeux une fois la première demi-heure passée où il oppose un flic froid et brutal dont on ne sait que très peu de choses face aux gangsters. La tension n'est pas présente dans les moments adéquats tandis qu'il s'attarde bien trop longtemps sur des points semblant peu intéressants pour bâcler une fin un peu trop prévisible.
La séquence du train est d'ailleurs un peu symptomatique des problèmes du film. Trop longue, maladroite, un peu brouillon, des trucages franchement risibles et un montage qui laisse à désirer. Tout le long du film, ou presque, Melville se montre très maladroit (et c'est inhabituel) derrière la caméra. C'est vraiment dommage car l'oeuvre ne manque pas d'idées, notamment dans l'ambiance froide, la vision désenchantée (et sublimée par une très bonne musique) ou dans l'opposition flics/gangsters. Je me suis aussi demandé à quoi pouvait bien servir Deneuve... et niveau acteur Richard Crenna sort du lot mais l'ensemble reste aussi mal dirigé, notamment Alain Delon, pourtant si bon dans ses autres rôles chez Melville.
C'est sur une déception que Melville clôt sa formidable carrière (et que je termine sa filmographie), lui qui décèdera peu de temps après la sortie (et échec) d'Un Flic, d'une attaque cérébrale. Une oeuvre décevante où il se montre bizarrement très maladroit mais de son immense filmographie je retiendrais surtout des oeuvres comme Léon Morin, prêtre, Bob le Flambeur, Le Samouraï, Le Deuxième Souffle ou autres L'armée des ombres.
«Un flic» marque la troisième collaboration entre Jean-Pierre Melville et Alain Delon, mais il s'agit aussi de la dernière oeuvre du maître du film noir à la française. Souvent considéré comme le Melville le moins réussi «Un flic» est effectivement inférieur par rapport à certains de ses autres films. Mais ne vous y trompez pas, tout ce qui caractérise le style de ce cinéaste unique est là: les longues séquences silencieuses, une direction d'acteurs irréprochable, une mise en scène parfaitement maîtrisée, des bandits charismatiques qui élaborent et exécutent leurs plans avec une minutie déconcertante. Un film de Melville, c'est une mécanique bien huilée, réglée comme du papier à musique. Mais ici, c'est au niveau du scénario que ça pêche, certaines scènes tirent en longueur pour masquer un certain vide et les rebondissements sont assez rares. Et pourtant, «Un flic» reste un polar convenable même si l'on sent clairement que Melville a manqué d'inspiration.
Un Flic n'est pas le meilleur Melville, ça c'est acté. Le film souffre d'une lenteur qui pourra paraître à beaucoup tout à fait insupportable. C'est un fait, il est lent, languissant même, au point de faire parfois passer un Morricone pour un film survolté, et je dois dire que l'absence régulière de bande son et l'avarice des dialogues ajoute encore à ce sentiment de mollesse. Ce défaut reste le principal d'Un Flic, qui pour le reste compense en partie grâce à d'indéniables qualités visuelles. On retrouve le travail sur l'ambiance caractéristique de Melville qui livre ici un film aux images vraiment belles. Froides, oniriques, on baigne dans une sorte de poésie souvent mélancolique, parfois funèbre. Le début en la matière pose très bien la suite du métrage. C'est vraiment envoûtant et ça fait plaisir de voir de si belles images dans ce qui aurait pu être un simple polar. On notera aussi la rigueur ordinaire de la mise en scène du réalisateur et le soin apporté au moindre détail. Ce méticuleux travail visuel a clairement bénéficié de toute l'attention de Melville qui pour le scénario livre quand même une partition étique. Simplifié au maximum, il n'est qu'une trame prétexte à la finesse de la forme. Vraiment c'est sans surprise, et heureusement le casting vient donner un peu de consistance au fond en nourrissant les personnages et en leur donnant même un relief inattendu, en particulier du côté des "méchants". Delon ne surprend pas mais est à la hauteur, froid comme le film et charismatique. On regrettera une présence un peu timide de Catherine Deneuve, à mon sens sous exploitée. Au bout du compte, Un Flic est à l'image de son titre, scénaristiquement simplifié au maximum, mais ça reste sur la forme un métrage excellent et côté interprétation un film solidement porté. Il n'en reste pas moins qu'en poussant ses obsessions formelles très loin Melville en oublie quand même l'histoire et le rythme qui sont à la peine. 3
Delon à contre emploi en flic benêt qui partage sa maîtresse Deneuve avec le chef gangster Crenna. Les images de Paris sont assez belles, mais de nombreux passages sont pris dans des tunnels sombres. Le pire c'est le montage, incohérent, et les dialogues, inexistants, ce qui permet à Deneuve de ne pas bredouiller son texte. Aucune fantaisie, aucun humour, pas de gouaille parisienne à la Audiard ou à la Simonin. Les acteurs sont figés. Pour sauver le film de l'ennui, Melville aurait pu filmer un long baiser entre Alain et Catherine, cinquante ans de moins, comme celui de Steve Mc Queen et Faye Dunaway dans Thomas Crown. Steve, en passant, est un matelot du Commandant Crenna dans la canonnière du Yang Tsé. Que le monde est petit !
Je n’aurais peut-être pas dû commencer la filmo de JP Melville avec Un Flic. Ce dernier est soporifique au possible, la mise en scène est tellement mollassonne qu’elle annihile tout début d’éventuelle tension. Pareil pour les dialogues, très peu nombreux et qui n’ont pas du tout l’effet escompté. Le scénario est également des plus simple et la réalisation n’est pas vraiment à la hauteur. Reste qu’il est agréable de retrouver Alain Delon et Catherine Deneuve ainsi que Richard Crenna, le fameux colonel Trautman de « Rambo », c’est d’ailleurs ce dernier qui se taille la part du lion du métrage, on ne voit quasiment que lui. Je vais m’empresser de découvrir un autre Melville histoire d’oublier celui-là qui n’a pas grand chose à offrir finalement.
Le début est dynamique mais progressivement, le film nous plonge dans une grande torpeur. Le summum de l'ennui est atteint dans la dernière partie se déroulant dans le train. Deux beaux acteurs, Delon et Deneuve ne sauvent pas ce film de Melville.