Derniers Avis sur The Shade

Pffff la galère ! C'est un bien drôle de film ! Drôle de rythme, drôle d'histoire, drôle de BO ! Bref une bien drôle de soirée et moi je me suis tout bonnement ennuyé. A oublier...

Un premier long-métrage annonciateur d'une belle carrière pour Raphael Nadjari qui montre qu'il est un réalisateur talentueux, transmettant a merveille les sentiments de ses personnages a travers une mise en scène de qualité et un scenario très bien rédigé. Un film a la psychologie fascinante, racontant a merveille son histoire, tantôt avec chaleur, tantôt avec froideur. "The Shade" est un film plein de subtilité et faisant preuve de beaucoup de maitrise.

Excellent film indépendant sur fond de musique jazzy. Le jeu d’acteurs est très convaincant. L’histoire est très prenante, sombre et poétique aussi par un certain coté. Il aborde le thème de la domination du mari sur sa femme en rappelant et dénonçant le poids des traditions, domination horrible qui se cache derrière de petites attentions (achat de fleurs…) et mène à la solitude, à un insupportable enfermement. Présenté dans la catégorie « Un certain regard » en 99, ce film est sans prétention mais révèle un grand réalisateur, Raphaël Nadjari, méconnu et de très bons acteurs notamment Richard Edson.

Maîtrise impressionnante de Raphael Nadjari pour son premier film. Histoire bouleversante de deux êtres à la recherche d'amour . New-York est superbement filmé et donne un bel écrin à cette histoire qui nous laisse désemparée à la fin. Depuis, le réalisateur a confirmé son grand talent avec des films comme "Avanim" et "Tehilim".

Un film passé inaperçu, rattrapé par Arte. Tiré d'une nouvelle de Dostoïevski, c'est un beau film sur un amour douloureux. Transposé dans le monde d'aujourd'hui, on s'aperçoit toutefois combien la façon d'exprimer ses sentiments a évolué en 150 ans !

Dépouillé, froid, désabusé, The Shade n'est pas quelque chose d'accueillant, et un film qui peut même se révéler antypathique. Un ton qui peut facilement rebuter. New York. Simon, prêteur sur gages, découvre Anna... Leur approche est difficile, tout comme celle du spectateur avec cet objet assez obscur. Puis ils se lancent, se persuadent qu'une vie meilleure est à portée de mains, qu'ils pourront faire table rase de leur passé... On s'attache ici à chaque détail. De ceux-là semble pouvoir naître une étincelle d'humanité... On peut trouver ce spectacle d'émotions (enfouies, refoulées parfois) un peu vain... On peut croire que toutes ces promesses auraient pu être tenues, que Simon et Anna aurait pu quitter cet univers gris et oppressant...