Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Orno13
12 abonnés
608 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 février 2023
Un bon film de pirates sans prétention,tourne essentiellement en studio qui se laisse regarder sans déplaisir. On peut admirer la sublime maureen ohara qui joue le chef d une cohorte de pirates dangereux avec son bras droit joue par anthony Quinn. Ces brigands sillonnent la mer des indes et pillé les comptoirs anglais,face à ce danger une flotte anglaise va désigner un homme joué par erol flynn grande star des années 50 pour infiltrer la bande et de les mettre hors jeu,mais au fil des péripéties il va bien sur tomber sous le charme de la rafale (ohara) ce qui va lui compliquer la tâche. Le reste est à découvrir
En 1952, Errol Flynn a seulement 43 ans mais il est déjà sur la pente descendante tant sur le plan de sa santé que sur celui de sa carrière pâtissant durement des excès accumulés depuis sa jeunesse aventureuse qui se sont largement accélérés avec son arrivée à Hollywood. C’est aussi l’année de la fin de son contrat à la Warner à laquelle il est resté fidèle depuis ses débuts en fanfare sous l’égide de Michael Curtiz dans « Capitaine Blood » en 1935. Autant dire qu’il n’est pas en très bonne posture quand il « aborde » le tournage de « A l’abordage » de George Sherman. Avant son dernier film pour la Warner, l’ex acteur bondissant de «L’aigle des mers » (Michael Curtiz en 1940) est prêté à Universal pour son avant-dernier film de pirates. Le film est dirigé par George Sherman, très expérimenté mais plutôt spécialisé dans les westerns. Le scénario écrit par Aeneas McKenzie était à l’origine prévu pour être dirigé par Richard Wallace avec Douglas Fairbanks.Jr dans le rôle de Brian Hawke. Les deux hommes venaient de tourner ensemble dans « Sinbad le marin ». Le projet restant lettre morte, McKenzie confie son scénario à la Universal. Le studio est alors à la peine pour trouver un acteur pouvant endosser le rôle du lieutenant espion intrigant auprès de pirates pour le compte de sa Majesté la Reine D’Angleterre. Errol Flynn arrive donc juste à point en dépit de ses problèmes récurrents de retards et d’alcoolisme connus de tous à Hollywood. En échange de finir tous les jours à 16h au lieu de 18h, il promet de rester sobre tout le long du tournage. Maureen O’Hara racontera plus tard que Flynn se faisait livrer des oranges injectées de vodka qu’il dégustait sur le plateau faisant mine de parfaire sa condition physique. L’actrice qui redoutait de tourner avec Flynn dira qu’il avait été aussi professionnel que possible et qu’elle avait pu déceler derrière ses bravades une âme d’enfant profondément triste. Effectivement, la vision du film montre un acteur conscient de ses limites, tentant de les masquer du mieux qu’il peut, sans doute conscient qu’il n’a plus beaucoup de films d’action qui l’attendent. Si l’on est attentif, on peut détecter dans le jeu de l’acteur le doute qui l’habite. Visiblement essoufflé après chacune des cascades qu’il a tenu à effectuer lui-même, son joli visage boursouflé malgré le maquillage, Errol Flynn tout fanfaron qu’il était devait se rappeler avec une pointe de regret l’acteur virevoltant et acrobatique de ses débuts qui bataillait dans les mers du Sud ou dans la forêt de Sherwood. Il parvient toutefois encore à donner le change dans quelques scènes savoureuses où il joue d’un humour qui était un atout trop ignoré de son jeu qui a souvent été jugé à tort comme inexpressif ou à contre-courant de la scène à interpréter. A ses côtés Maureen O’Hara et Anthony Quinn ont heureusement l’énergie nécessaire pour permettre encore une fois au vagabond des mers de sauver la marine anglaise. Autrement, le film est plutôt plaisant avec des décors un peu désuets qui ravivent la nostalgie d’un cinéma qui n’est plus. Mais on reste tout de même à mille coudées des grands films du genre comme « L’Aigle des mers » déjà cité ou encore « Les Révoltés du Bounty » (Frank Lloyd en 1935), « Le Cygne Noir » (Henry King en 1942), « La Flibustière des Antilles » (Jacques Tourneur en 1951) et « Le Corsaire Rouge » (Robert Siodmak en 1952) pour ne citer que les principales réussites d’un genre jugé mineur mais renaissant malgré tout de ses cendres à intervalles réguliers.
Certes, rien n'est vrai dans ce film charmant qui demeure, en dépit de ses qualités, moins bien encore Capitaine Blood ou l'Aigle des Mers. L'histoire manque un peu d'ampleur et se révèle aussi par moment un peu trop mièvre notamment avec la trop candide Alice Kelley. Heureusement, on arrive à passer un bon moment. Errol Flynn est toujours en forme, les couleurs sont jolies et l'affrontement final à l'épée bien réalisé. Bref, un bon petit film de pirates à l'ancienne agréable à visionner.
Errol Flynn dans l'un de ses nombreux films de pirates. Celui-ci n'est pas le meilleur, mais revoir le héros de notre enfance aux côtés de la sublime Maureen O'Hara et du viril Anthony Queen dans un film d'action "plus kitsch, tu meurs" est un vrai bonheur !
13 713 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 17 juin 2013
Durant sa fulgurante carrière cinèmatographique, Errol Flynn travailla exclusivement pour la Warner Bros (c'est pourtant ici son premier film chez Universal) et imposa un personnage de sèducteur, identique d'un film à l'autre, tout à fait comparable à celui qu'avait incarnè Douglas Fairbanks! Oublions les multiples liaisons et tous les litres de whisky qu'il ingurgita hors tournage pour se concentrer sur ce sympathique film de pirates! Certes les abordages rèussissent bien à Flynn mais la star est tout de même moins bondissante que dans ses succès d'antan tels que "Captain Blood" et surtout "The Sea Hawk". L'alcool le mine mais le panache est toujours là où le spectateur se laisse emporter par le mouvement! Dans les seconds plans, Anthony Quinn est un pirate plus vrai que nature et Maureen O'Hara trouve un rôle à sa mesure! Comme le souligne le titre du film de George Sherman, à l'abordage...
Très sympa ! un film qui fait regretter qu'on n'en fasse plus de semblables, même si ce n'est pas le meilleur de tous le "Cygne noir" avec Paul Henried a nettement plus de rythme par exemple ! Errol Flynn commence hélas nettement à prendre de la bouteille au propre et au figuré.
On est loin de la formidable réalisation de Michael Curtiz avec Errol Flynn dans "L'aigle des mers". La présence de trois célébrités d'Hollywood (Errol Flynn, Maureen O'Hara, Anthony Quinn) aurait pu permettre à George Sherman de concocter une oeuvre flamboyante avec une solide histoire où l'action aurait prédominé. Au lieu de cela, Sherman nous livre une mièvrerie à l'eau de rose où le charme d'Errol Flynn sur les femmes occupe la moitié du scénario... Cependant, le film offre un bon moment de distraction, notamment sur le fin où l'action redonne de l'intérêt. Errol Flynn possède encore de beaux restes malgré les premiers effets de l'alcool sur ses traits, à 43 ans...
Evidemment, on n’est pas devant le top du film de pirates, la faute surtout à un scenario bien mince, mais bon le tout se suit tout de même sans réel ennui. George Sherman nous offre une très belle mise en scène (les séquences d’actions ne sont pas suffisamment présentes, mais elles sont bien agréable à voir) , la photographie est très belle et la BO de Hans Salter ne manque pas de rythme. Côté casting, on ne pourra que se réjouir de pouvoir contempler les superbes Maureen O’Hara et Alice Kelley, et nous ne serons pas déçu par la performance d’Anthony Quinn dans le rôle d’un bien crapuleux capitaine. Par contre, le vieillissant Errol Flynn ne nous offre pas une prestation digne de ce nom, car son interprétation manque tout de même de panache et de punch, ce qui fait que l’on ressent une légère frustration à la fin de ce long métrage.
Si on fait exception d'un visage vieilli par 15 années de plus et surtout par l'excès de boisson, c'est bien l'Errol Flynn des grands films d'aventure de la Warner Bros qu'on retrouve ici dans ce petit film d'aventures de la Universal Pictures. Autant le dire tout de suite on retient surtout de ces 83 minutes le fait que la star, qui n'en demandait pas tant (enfin au moins dans le film!), se fait allumer par Maureen O'Hara (très sexy dans des costumes d'homme) et par la douteusement trop candide Alice Kelley. Plus en tous les cas que cette intrigue d'espionnage pirate qui est somme toute loin d'être déplaisante. Disons qu'on ne s'ennuie pas et c'est là grandement l'essentiel.
Petit trésor du passé ce film n'a qu'un défaut:Errol Flynn trop vieux ou plutôt déjà trop alcoolisé ce qui alourdit son visage et son jeu (d'où la perte de 1*)Oublions cela pour admirer le ton de ce film infaisable aujourd'hui car sa naïveté ferait déjà ricaner les plus de 7 ans.La petite princesse qui ressemble à G.Tiernay semble sortir d'un conte des mille et une nuits et son "encore" reste bien plus inoubliable que tous ceux des films passionnels.Du super chouette cinéma dans tous les cas,malheureusement j'ai l'impression qu'il ne reste chez les amateurs que de vielles cassettes VHS en français qui plus est.
Chouette film de piraterie. Même si Errol Flynn amorce son déclin, il se défend encore pas mal, Anthony Quinn le seconde brillamment, quant à Maureen O’Hara, elle tient la dragée haute à ses partenaires masculins en femme pirate intraitable.
A l'abordage n'est pas un grand film de pirates mais il a le mérite d'être très distrayant de plus son casting est splendide entre un Errol Flynn encore d'attaque et la belle Maureen O'Hara il y a aussi Anthony Quinn en pirate sanguinaire rôle qui lui va comme un gant. Les décors sont proches du kitch mais restent beaux et plein de couleurs flamboyantes, on peut juste regretter qu'A l'abordage s'attarde trop sur les marivaudages au détriment de l'aventure mais les scènes d'action sont bien présentes et sont agréables. Pas grandiose mais un cinéma tout à fait agréable et bien sympathique à regarder.