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Lepouceducoin
23 abonnés
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3,5
Publiée le 20 mars 2017
Un bon film de petits truands regroupant le caïd dit le "Dabe", joué par le monstrueux Jean Gabin et Bernard Blier notamment. On y retrouve également les excellents dialogues, comme toujours, d'Audiard ("si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon"). Franchement, certaines répliques sont tordantes. Le scénario est somme toute assez classique mais efficace jusqu'au bout, ce qui fait que le film est très réussi. Sympa aussi de voir Paris à cette époque.
Le plaisir de retrouver l'univers d'Audiard et le génie de sa poésie dans ce film du grand Gilles Grangier. Le format est typique du genre, la misogynie est tolérée par l'époque et les femmes sont des greluches inutiles au scénario, on retrouve les membres de l'équipe infernal, Gabin et ses rôles sur mesure de grand seigneur indéboulonnable typique de sa fin de carrière , Blier la grande gueule qui se fait pigeonner par plus fort que lui et Dalban qui apparaît. Les courses à Dauville, les îles, les maisons closes après le passage de Mathe Richard, pros et artisans de la magouille qui tentent de se doubler mutuellement. Le décor est planté pour une plongée dans la poésie cryptée d'Audiard ou "la connerie d'une servante" devient "une bévue ancillaire". Audiard et Brassens ont en commun de faire de la poésie populaire qui fait appel à la plus grande des éruditions.
Un petit bijou d'interprétation, des répliques aussi assassines que drôles, du cinéma français comme on n'en fera vraisemblablement plus jamais et c'est bien dommage. Blier dindon de la farce, Gabin absolument odieux, et les dialogues d'Audiard toujours aussi percutants. Bravo.
Jean Gabin retrouve son réalisateur fétiche, Gilles Grangier, pour un grand moment de detente et de rires. Le personnage du Dabe a été écrit pour Jean Gabin par ses amis Gilles Grangier, Michel Audiard et Albert Simonin, d'après le roman de ce dernier. On retrouve donc toute la crème du cinéma français de l'époque: Bernard Blier, qui tourne ici pour la septième et dernière fois avec Gabin, dans un role assez proche de celui plus connu de Raoul Volfoni des Tontons Flingueurs. Maurice Biraud, injustement oublié de nos jours est savoureux en cave pas si bete que ça...Des situations et des dialogues savoureux qui me font toujours autant rire malgré le nombre incalculable de rediffusions à la télévision. A la télévision justemment où Le Cave se Rebiffe signe souvent des records d'audience. Superbe musique signée Françis Lemarque et Michel Legrand. Comment faire plus culte que Le Cave se rebiffe ? Ca c'était du cinéma !
Certes la mise en scene est constitué 50% du temps de plan fixe, certes la musique est pourri, certes le film est en noir et blanc... Mais jamais la collaboration Audiart/Gabin aura été si réussi. La pauvreté du scénario, prévisible à la vue du titre, ne vient ternir la qualité du film qui tient que par ses dialogues et SURTOUT ses acteurs ! On a ainsi droit à un récital de notre Gabin national accompagné de Blier tout aussi intenable ! Contrairement aux tontons flingueurs (assez surcoté), ce qui surprend le plus reste l'energie du film (rare pour un film d'époque) ! Egalement pour les plus jeunes, Ne pas confondre Gabin l'acteur et Gabin le rappeur! Pour l'un, il nous manquera à jamais, et pour l'autre des hectolitres d'essence se perdent...
On continue dans la série des classiques de Jean Gabin. Cette fois c'est avec "Le cave se rebiffe" et non pas "La cave se rebiffe" comme je n'ai cessé de le croire avant de rédiger ma critique. Une fois n'est pas coutume, on retrouve Gabin dans un rôle de malfrat mais un malfrat pensant puisqu'il travail sur la fausse monnaie. Finalement le titre est parlant, même un peu trop en en dévoilant finalement l'intrigue. La version original est toujours privilégié et c'est appréciable. Le tournage en noir et blanc rend les événements plus parlant et plus réel.L'enchaînement des scènes est plutôt bien monté et le scénario ne nous laisse pas beaucoup de répit. Comme j'ai pu le dire dans une précédente critique, si le jeux d'acteurs est bon, je n'en suis pas moins lassé de voir toujours Gabin dans le même style de rôle. Sa ne l'empêche pas de bien jouer et de nous montrer son talent... Mais trop répétitif. Un classique à découvrir.
La collaboration Grangier-Audiard-Gabin aux initiales révélatrices aura finalement produit une oeuvre amorale en celle-ci. Faux-monnayeurs, police incompétente, femmes-objets...Rien ne manque, pas même l'excellent argot du grand dialoguiste, à cette distraction qui se synchronise si bien avec le rythme de l'illégalité rendu bêtement polissonne par le traitement tout en douceur.
Quel joyaux du cinéma français ! Jean Gabin est génial et les dialogues de Audiard sont tellement percutants ! La réalisation est soignée, un vrai plaisir. Appel du pied à messieurs les réalisateurs français, c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleurs soupes, inspirez vous en !
Un grand film avec des dialogues à tomber par terre signés Audiard. Les répliques sont d'anthologie, on ne s’en lasse pas. Où il allait chercher tout ça celui-là. Le casting est parfait avec des acteurs plus qu’énormes : Jean Gabin, Bernard Blier, Martine Carole (superbe de beauté), Maurice Biraud…Tous campent des personnages hauts en couleurs et sont complètement impliqués dans leurs rôles. La fin est imprévisible et plutôt bien trouvée. Ces vieux films devraient être obligatoirement montrer à la jeune génération tant ils ne perdent rien de leur caractère. A découvrir sans tarder.
Un groupe de malhonnêtes de seconde zone se met dans la tête de jouer dans la cours des grands. Le film dégouline de cette mythologie du bandit respectable des années 50, De l’homme du vrai, pas de la fiotte qui va travailler honorablement pour nourrir sa famille. Blier Gabin Biraud sont un beau trio, et les dialogues d’Audiard amusent. L’histoire n’est pas follement originale, on se demande même si l’époque décrite ici, n’a pas simplement existée que dans l’esprit du scénariste. Mais ne faisons pas la fine bouche, le film mérite sa bonne réputation, voir son statut de film culte.
Un monument du cinéma français : pas de coup de fusil, pas de courses poursuites pas de vrais méchants et pourtant quelle réussite que ce film de gangster! Le scénario est excellent, les dialogues sont ciselés à la perfection qu'on dirait une gravure. Les acteurs sont à l'unisson. Il faut franchement être difficile voire "insastisfaisable" pour ne pas apprécier ce film. Pour tous, à voir par tous et à revoir sans compter.
Un film de gangster a la française amusant et délicieusement amoral . Un Gabin en grande forme sauce Audiard , qui signe ici de très bons ( comme d' habitude) dialogues . La mise en scène de Grangier est bonne et le reste de la distribution est alléchant : Blier , Biraud , Balpetre , Carol ...... Vraiment un très bon film ou les dialogues d' Audiard font partie des meilleurs de sa grande filmographie .
Une sympathique comédie sans prétention avec un excellent boulot de la part des acteurs mais aussi de très bons dialogues de Michel Audiard, comme à son habitude.
Enième vision de se cave qui se rebiffe. Mais le film accuse le temps par certaines composantes. Les dialogues sont une chose, ici signés par Michel Audiard, mais avec Jean Gabin qui fait son personnage fin de carrière : son interprétation est tellement prévisible que cela en est presque génant. Si nous enlevons les tics et schématismes de Jean Gabin, le reste de la distribution est superbe et plus subtile, et bien servie par les dialogues et la direction de Gilles Grangier. Un des plaisirs du film est de voir chacune des parties faire croire à l'autre dans un ensemble qui est un festival de menteurs. Jean Gabin, le cave, Bernard Blier et son clan, le principe de fonctionnement de l'intrigue est le mensonge que toutes et tous pratiquent. Ce qui gène ici c'est la misogynie et la phallocratie, qui parait anachronique de nos jours, mais qui date furieusement le film, très ridicule au regard de la société des années 2020, auquel nous pouvons ajouter l'alcool et la cigarette, présents en permanence, ainsi que le racisme (réaction de Jean Gabin à la musique de sauvage). Le femmes sont des outils, au fourneau ou des objets sexuels.