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lhomme-grenouille
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3 170 critiques
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2,0
Publiée le 3 janvier 2014
Raah le Bébel ! Beaucoup m’en veulent de ne pas succomber aux charmes du beau Jean-Paul, mais une musique d’Ennio Morricone ne me suffit pas. Je trouve que c’est là surtout du cinéma de gouaille et rien d’autre. Il n’y a pas vraiment de propos, pas vraiment de sujet, pas vraiment de quoi se singulariser. Reste le plaisir formel… Seulement voilà, après 30 ans, ça fait aujourd’hui un peu plus la gueule…
Un film très intéressant qui retient bien l’attention du spectateur. Belmondo est, comme on a l’habitude de le voir au cinéma, toujours à l’aise et « surexcité ». La musique, bien que très belle, ne colle pas vraiment avec le rythme du film, mis à part au début. Un bon film !
Un immense chef d’œuvre. Une situation coquasse superbement bien réalisée. Jean – Paul Belmondo en pleine forme. Un magnifique scénario. Belmondo de retour sur les planches. Un film d'espionnage rempli de très bons acteurs et aussi rempli de très belles actrices. Une bonne ambiance morose au confins des ministères français. La France, sa diplomatie et son administration. Pis il reste cette belle musique très originale signée Enzo Morricone.
Le Professionnel est dans la même lignée que Le Solitaire ou encore Le Marginal, à savoir un policier, populaire à une époque où ce mot voulait encore dire quelque chose et qui avant tout glorifiait un Bebel alors au top de sa forme. Bien sûr que les clichés ne nous sont pas épargnés ici mais peu importe avec le temps, c'est un film à prendre au second degré. La musique de Morricone bien qu'un peu trop utilisé est toujours aussi majestueuse, les bons mots de Audiard fusent ("Malin ça, il n'y a plus de café", "J'aurai dû le mettre sur un cintre, là il va friper", "Sois naturellement con") et le casting autour de Belmondo, Hossein, Cyrielle Clair, Jean Desailly est excellent. Un film sur la trahison et l'obstination d'un homme décidé coûte que coûte à remplir sa mission. La malice de Belmondo, film autour duquel est bâti, est réjouissante.
Un grand classique. comique, émouvant, des dialogues ecxellents, un musique mythique, un Belmondo en pleine forme et des second rôles trés trés bons. Le film se revoit toujours sans lassitude et avec beaucoup de plaisir. Méme si le film est tragique et sombre, Belmondo détend l'athmosphére avec son humour permanent. Un film plus culte que culte.
je suis surpris quand le film passe à la télé de voir plusieurs programmes télé en faire une critique négative . pourtant il y a plein dans choses dans ce film, l'histoire d'un homme qui va jusqu'au bout, des cascades, de l'émotion et une certaine dénonciation du pouvoir en place . que dire de la fin, logique, mais triste . un très bon belmondo .
Oui, ça vaut quatre étoiles ! Très bon scénario, et très bonne interprétation. Joss Baumont se retourne contre les services secrets qui l'ont trahi quelques années auparavant. Ca va faire mal ! Je regrette simplement la vision parfois très colonialiste du réalisateur. On s'attendrait presque à ce que le président N'Jala nous sorte "Y a bon banania" ! A part cet aspect qui ne m'a pas trop plu, tout est réussi. La musique est de Morricone, donc excellente. La dernière scène est très forte, tout comme le duel avec le commissaire Rosen, ou le crétinisme désarmant de "l'auxiliaire" Farge.
Des 4 films qu'ont tournés ensemble Lautner et Belmondo Le Professionnel est celui au ton le plus sérieux même si certaines scènes comportent de l'ironie. Bonne histoire, c'est bien filmé, l'action est efficace et face à Belmondo Robert Hossein est excellent en méchant lui voulant la peau. Morricone signe une belle musique (qu'une marque d'aliment pour chien reprendra pour à compte ; rappelez-vous le berger allemand gambadant gaiement dans un champ) et le final m'avait traumatisé gamin, je trouvais totalement injuste le sort réservé à Bébel.
Le professionnel est un bon film. Même si la réalisation s'avère plutôt moyenne, Belmondo fait du bon travail et le scénario est heureusement efficace. Mais un ingrédient essentiel donne véritablement du goût à tout ça : la musique du grand Ennio Morricone.
Je préfère les anciens films de Lautner, comme Les Tontons Flingueurs, mais Le professionnel est un très bon film. Belmondo joue super bien son rôle d'homme chassé, la réalisation de Lautner est excellente, la musique de Morriconne est sublime, tout est quasiment parfait. La fin est magnifique, du grand art!
Incontestablement le plus grand film de Jean-Paul Belmondo en tant que star seul en tête d'affiche, l'acteur ayant eu le courage de surprendre son public avec ce rôle plus sombre que d'habitude. Quelle grande idée d'avoir confié au grand Bébel (bénéficiant à l'époque d'une cote de sympathie inégalable auprès du public) le rôle de Joss Beaumont, agent secret lâché par son gouvernement pour "raisons politiques" et dont la vie n'est désormais plus guidée que par sa volonté d'achever sa mission. Et toute l'originalité du film réside dans ce détail : Beaumont n'agit pas tant par esprit de vengeance que par sa conviction que le dictateur qu'on l'a chargé d'abattre auparavant mérite toujours de mourir, quitte à tout perdre au passage (les piques adressés au magouilles politiciennes et au conditionnement des agents français sont d'ailleurs assez subtils). L'éblouissante scène où le héros se rend au rendez-vous de son ami Valeras et aperçoit tous ses anciens collègues planqués pour l'arrêter résume à elle seule la force dramatique de l'intrigue. La noirceur de scénario est d'ailleurs sublimée par la bouleversante BO composée par le maître Ennio Morricone et par sa terrible scène finale qui a trouvé depuis sa place au Panthéon des conclusions les plus traumatisantes et les plus réussies du cinéma français (avec "Borsalino" quand même). Et puis, quel casting ! Autour d'un Belmondo qui réussit une fois encore l'exploit d'insuffler son charisme et sa décontraction à son sombre personnage, on retrouve le glacial Robert Hossein en ordure classieuse, la belle Cyrielle Claire en maîtresse, Elisabeth Margoni en femme délaissée, Michel Beaune en ami lâche, Jean-Louis Richard en colonel dépassé, Bernard-Pierre Donnadieu en homme de main ou encore Jean Desailly en ministre héritant d'une situation explosive. La mise en scène a beau laisser paraître, par moments, les marques du temps (le sang factice, le début pas particulièrement rythmée...), "Le Professionnel" n'en reste pas moins une merveille, à la fois tragique et bouleversante sans pour autant négliger de petits moments plus légers (Michel Audiard est aux dialogues et ça se sent).
pour ceux qui cherchent de la finesse, de la subtilité, passez votre chemin ! ici, ce sont les coups de point et les répliques cinglantes et cultes qui sont au rendez vous. un des films les plus emblématique du célebre l'on aime ou pas, il est difficile de ne pas ranger ce film dans les classiques policier grand public de l'époque bé plus réfractaires ne retiendront que la célebre musique du final, quand aux fans, ce sera un des meilleurs film de belmondo a revoir sans hésitation.
Un film assez astucieux dans lequel Belmondo joue une bonne partition. L'ensemble est tourné parfois de façon marrante ce qui donne un plus à l'histoire pas très originale.