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Akamaru
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4 339 critiques
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3,0
Publiée le 21 juillet 2010
Belmondo,je suis fan,c'est comme ça.Par contre,quand je vois la quantité de messages sur le forum,alors que d'autres de ses films bien plus qualitatifs sont délaissés,je trouve ça dommage.Ceci étant dit,"Le Professionnel" a le grand mérite de nous présenter un Bébel sombre et torturé,et son intrigue a le goût d'un inéluctable compte à rebours.Agent des services secrets français,Joss Beaumont avait une opération à remplir:assassiner le dictateur du Malawi,mais trahi par son service,il fut emprisonné.Revenu à Paris pour se venger,il va accomplir sa mission méthodiquement,sans espoir de retour.Une réalisation sobre de Georges Lautner au service d'un drame mettant en danger l'icône.La dernière image a beaucoup fait parler,mais c'était la seule réaliste.Personne n'a oublié le morceau "Chi Mai"d'Ennio Morricone,digne de ses plus belles réussites.Politiquement,le film demeure en surface,mais il est toujours intéressant de constater les intérêts volatiles des services d'espionnage et les rapports opportunistes dans la Françafrique.Belmondo se la joue héros à la Sergio Leone,convoque une partie de sa bande,dont un Robert Hossein implacable.5,2 Millions d'entrées.Un héros sacrifié.Quelques cascades automobiles.Le tout est emballé.Prévisible,et pourtant ça fonctionne à plein.
Des répliques vraiment bonnes sorti d'un Belmondo charismatique et en haute forme mais le scénario est la mise en scène n'y sont pas. Il y a souvent une musique qui apparaît et qui ne colle pas du tout avec le film.
Du tres tres grand Bebel au plus haut de ca forme! Quelle Classe! Sur une bande son d Ennio Morricone. Domage que Chi Mai fut reprise pour de la bouffe pour clebar, ca tue le mythe.
Belmondo, bien dirigé et dans des grands films, fut un acteur tout simplement génial : à bout de souffle, Léon Morin prêtre, un singe en hiver, pierrot le fou, le voleur ou encore la sirène du Mississipi... ici, il cabotine dans un film mal réalisé, et ne surnagent que la musique de Morricone et la prestation de la belle et trop rare Élisabeth Margoni... quant à Audiard, le moins que l'on puisse dire est qu'il était en petite forme sur ce film...
S'il souffre de nombreux problemes communs au cinema français, Le Professionnel outrepasse largement les standards d'émotion et de précision, notamment grace à la merveilleuse musique d'Ennio Morricone.
Josselin "Joss" Beaumont est un agent secret français envoyé au Malagawi pour y abattre le dictateur N'Jala. Mais un changement de la politique hexagonale oblige les services secrets à faire tomber Beaumont. Emprisonné, ce dernier s'évade et informe ses services qu'il accomplira sa mission lors de la prochaine visite officielle de N'Jala à Paris. Deuxième plus grand succès de Jean-Paul Belmondo (plus de 5 millions d'entrées) après L'As des as, Le Professionnel est un excellent divertissement avec un Jean-Paul Belmondo en très grande forme et des seconds rôles excellents comme Robert Hossein et Bernard-Pierre Donnadieu en méchants de service ou les regrettés Michel Beaune et Jean Desailly. La réalisation de Georges Lautner est efficace et les dialogues de Michel Audiard font mouche. L'action est très bien menée et les rebondissements sont multiples et savoureux comme la scène où Beaumont berne les services de police en se déguisant en clochard. Le professionnel réunit tous les ingrédients du divertissement parfait: un scénario impeccablement huilé avec un dénouement inattendu, de l'action, de l'humour, un acteur principal qui ne manque ni de charisme ni de talent, des seconds rôles de poids, et une musique superbe et inoubliable d'Ennio Morricone. Le Professionnel ou l'époque où le cinéma français n'avait pas peur de s'essayer au cinéma de genre avec succès.
L’agent secret Joss devait assassiner sur ordre un président africain. La politique ayant changé, ses supérieurs le dénoncent et il est condamné aux travaux forcés. S’étant évadé, il revient à Paris, décidé à tuer ce président malgré tout pendant qu’il visitera la capitale. Dès le générique, il y a la musique de Morricone, une de ses meilleures, créant un climat mélancolique qui perdure sous-jacent pendant toute l’œuvre. Puis les scènes africaines, dures, somptueuses mais sonnant juste. Et la traque, complexe, réaliste, haletante, drôle et tragique à la fois. Lautner sait admirablement mettre en scène Belmondo, un Joss solitaire, au combat perdu d’avance, mais inflexible, car ce combat est devenu sa raison de vivre. Ses partenaires sont aussi mis en valeur, spécialement Rosen (Robert Hossein), policier sans scrupules aux nerfs d’acier, qui fait frémir. Audiard a su s’adapter, concoctant les dialogues adéquats. S’ajoute par petites touches une analyse du pouvoir décapante, le tout formant un ensemble cohérent. On peut regretter le trop beau rôle donné à un Belmondo par ailleurs trop maquillé, constater que quelques plans du duel doivent beaucoup à Sergio Leone, mais il y a dans cette réalisation un souffle qui la met au niveau des meilleurs films de Verneuil : une réussite.
Un film ou l'on retrouve Belmondo et ou grosse bagarre et poursuite en voiture sont toujours aussi efficace. Cela dit, ce film diffère beaucoup des autres du même genre de par le choix de Lautner d'opter pour une réalisation très théâtrale. On met ainsi du temps à entrer dans cet univers mais une fois à l'intérieur on est happé par la musique, les dialogues et le personnage de Bebel qui, seul contre tous, va nous amener jusqu'à la scène final, somptueuse.