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shmifmuf
179 abonnés
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2,5
Publiée le 30 mars 2012
La musique de Morricone est inoubliable (depuis reprise pour une pub avec un berger allemand qui court). Lautner raconte sèchement une histoire de vengeance froidement planifiée et exécutée. Belmondo est efficace comme le reste du casting.
Le Professionnel est dans la même lignée que Le Solitaire ou encore Le Marginal, à savoir un policier, populaire à une époque où ce mot voulait encore dire quelque chose et qui avant tout glorifiait un Bebel alors au top de sa forme. Bien sûr que les clichés ne nous sont pas épargnés ici mais peu importe avec le temps, c'est un film à prendre au second degré. La musique de Morricone bien qu'un peu trop utilisé est toujours aussi majestueuse, les bons mots de Audiard fusent ("Malin ça, il n'y a plus de café", "J'aurai dû le mettre sur un cintre, là il va friper", "Sois naturellement con") et le casting autour de Belmondo, Hossein, Cyrielle Clair, Jean Desailly est excellent. Un film sur la trahison et l'obstination d'un homme décidé coûte que coûte à remplir sa mission. La malice de Belmondo, film autour duquel est bâti, est réjouissante.
L’intérêt de revoir, plus de trente après sa sortie, ce classique du polar hexagonal, ce n'est que pour profiter de sa musique mythique. Son scénario prévisible, sa mise en scène standard et Belmondo dans un rôle comme il en a tant joué avant avaient de quoi minimiser son succès populaire lors de sa sortie en salles. La scène de fusillade finale, qui d'ailleurs est le seul réel moment de suspense du film, est devenue une référence dans le genre. Heureusement, les personnages secondaires sont tous à la hauteur de Bebel dans leurs échanges de dialogues signés Michel Audiard. Ce film reste toutefois l’exemple typique de ces films policiers français des années 80 faisant de son héros un stéréotype de casse-cou et qui ruina pour longtemps la mode des films noirs jusque là indissociable des polars hexagonaux.
Raah le Bébel ! Beaucoup m’en veulent de ne pas succomber aux charmes du beau Jean-Paul, mais une musique d’Ennio Morricone ne me suffit pas. Je trouve que c’est là surtout du cinéma de gouaille et rien d’autre. Il n’y a pas vraiment de propos, pas vraiment de sujet, pas vraiment de quoi se singulariser. Reste le plaisir formel… Seulement voilà, après 30 ans, ça fait aujourd’hui un peu plus la gueule…
Un classique tout simplement génial et qui mêle à la fois suspens dans une histoire très bien menée. Et pour accompagner le tout, une superbe BO d'Ennio Morricone
A voir, pour le charisme et la gueule de Jean-Paul Belmondo, pour la musique, pour les quelques scènes mythiques qui ornent le film. Un policier divertissant et agréable à visionner, avec un casting intéressant.
Des 4 films qu'ont tournés ensemble Lautner et Belmondo Le Professionnel est celui au ton le plus sérieux même si certaines scènes comportent de l'ironie. Bonne histoire, c'est bien filmé, l'action est efficace et face à Belmondo Robert Hossein est excellent en méchant lui voulant la peau. Morricone signe une belle musique (qu'une marque d'aliment pour chien reprendra pour à compte ; rappelez-vous le berger allemand gambadant gaiement dans un champ) et le final m'avait traumatisé gamin, je trouvais totalement injuste le sort réservé à Bébel.
Peut-être qu'à l'époque, que je n'ai pas connu, il valait la peine; mais aujourd'hui il n'apparait plus que comme une vieille bobine surrannée sortie du grenier. Belmondo y ternit sa réputation, le scénario est résolument banal et la réalisation plate. La scène finale est cruellement pathétique. Heureusement qu'Ennio Morriconne, dont la musique résistera le mieux à la postérité, est là pour nous toucher un minimum.
Le très grand Bebel incarne un tueur d'état tout ce qu'il a de plus classique dans un film conventionnel poursuivant une mission tout à fait banale. Il ne ressort en bien de ce film que le charisme habituel de Belmondo et la sublime musique du regretté E. Morricone.
Le professionnel est un beau film de jean paul belmondo. mais le film est un peu lent, et manque de dynamisme, pour un professionnel... La i est excellente.
Scénario plus que moyen, linéaire sans rebondissement. C'est juste sympa de voir les combines de Belmondo pour échapper aux flics, sur une jolie BO signé Ennio Morricone !
Belmondo, bien dirigé et dans des grands films, fut un acteur tout simplement génial : à bout de souffle, Léon Morin prêtre, un singe en hiver, pierrot le fou, le voleur ou encore la sirène du Mississipi... ici, il cabotine dans un film mal réalisé, et ne surnagent que la musique de Morricone et la prestation de la belle et trop rare Élisabeth Margoni... quant à Audiard, le moins que l'on puisse dire est qu'il était en petite forme sur ce film...