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« Ils m’ont traité de brute, Monsieur le commissaire ! »
Avec un Jean Lefebvre plus insupportable que jamais en pleurnichard et un Lino Ventura qui singe parfois Gabin, avec des moments criards et d’autres inaudibles, avec des raccords son ratés, avec des dialogues faciles et prévisibles (du Audiard de supermarché), avec, enfin, des British incompréhensibles malgré (ou à cause de) l’accent exagéré, il est très difficile de dépasser la demi-heure dans cette comédie plate comme une limande passée sous un tractopelle.
Hélas, j’ai essayé de la passer et je suis allé au bout. Je vous préviens, c’est pire après !
Des claques, des cris, des gags prévisibles, minables et répétitifs et Mireille Darc, qui est mignonne quand elle minaude, mais qui ajoute une surcouche de mièvrerie qui finit par dégouliner sur cette comédie pas drôle. Indigeste.
Peut-être ce film de Lautner, qui n’apporte rien au cinéma, a-t-il vieilli, peut-être était-ce juste un film de camarades ? C’est en tout cas un spectacle affligeant.
Avec un Jean Lefebvre plus insupportable que jamais en pleurnichard et un Lino Ventura qui singe parfois Gabin, avec des moments criards et d’autres inaudibles, avec des raccords son ratés, avec des dialogues faciles et prévisibles (du Audiard de supermarché), avec, enfin, des British incompréhensibles malgré (ou à cause de) l’accent exagéré, il est très difficile de dépasser la demi-heure dans cette comédie plate comme une limande passée sous un tractopelle.
Hélas, j’ai essayé de la passer et je suis allé au bout. Je vous préviens, c’est pire après !
Des claques, des cris, des gags prévisibles, minables et répétitifs et Mireille Darc, qui est mignonne quand elle minaude, mais qui ajoute une surcouche de mièvrerie qui finit par dégouliner sur cette comédie pas drôle. Indigeste.
Peut-être ce film de Lautner, qui n’apporte rien au cinéma, a-t-il vieilli, peut-être était-ce juste un film de camarades ? C’est en tout cas un spectacle affligeant.
Ti Nou
Mais quelle lourdeur… Répétitif (à l’instar du thème rock utilisé à outrance), peu inspiré et franchement ennuyeux, "Ne nous fâchons pas" n’est même pas sauvé par les quelques bons mots de Michel Audiard et la charisme de Lino Ventura.
Toujours un grand respect pour l'immense Lino Ventura, mais dans ce film il n'est pas à sa meilleure forme, et il est entouré par des seconds rôles mous et inintéressants. Dommage, car super musique et beaux décors.
Lautner est capable de faire des films vraiment transcendants, mais ça n'est pas le cas de celui-ci, le rythme y est vraiment mauvais, la même musique répétée 20 fois dans le film, ça a aussi tendance à agacer pas mal, on a l'impression que Ventura est bridé par ce rôle et c'est bien dommage. Le personnage de Lefebvre est énervant et à peine drôle, et puis l'histoire de cocufiage... hum...
TTNOUGAT
Pour moi, c’est une vaste blague mais aussi une offense au cinéma et aux acteurs. Je reconnais que les spectateurs qui ont ri de bon cœur à sa sortie ne se sont pas encombrés de mes remarques. Ils ont eu raison mais ce film semble indéfendable à ceux qui le découvrent. Ni plus ni moins cependant qu’en l’année 1966. Il ne possède aucun scénario mais seulement quelques idées comme le slogan ‘’Ne nous fâchons pas’’, la bande des faux Beatles étendus sur une vingtaine, le jeu de Jean Lefebvre le seul acteur à féliciter, les gifles et un maximum d’invraisemblances qui passent grâce aux dialogues plus ou moins réussis de Michel Audiard. Lorsque les acteurs n’ont pas de personnage à défendre il leur est difficile de se mettre en valeur. Lino, Michel et Mireille ont du s’en rendre compte une fois le tournage terminé. C’est sans importance pour eux, ils ont fait ailleurs leurs preuves. Quant à Audiard, il ne faut surtout pas le juger sur ce film qu’il a pourtant sauvé de l’anonymat.
Ce film de Lautner est en dessous de mes espérances comparés à ceux que j'ai déjà vus. S'il propose un casting sympathique, l'histoire et la réalisation aurait pu être plus inspirée. Lautner a crée quelques bonnes idées avec son côté burlesque qu'on reconnait bien ( la séquence du pont est vraiment bien faite ) mais on est loin de la satisfaction complète.
Une déception... Le casting et les dialogues d'Audiard m'ont donné envie, mais le résultat est loin d'être à la hauteur de mes espérances. Bien sur, le tandem formé par Ventura et Lefebvre fonctionnent très bien et offrent de bons moments, mais c'est bien là la seule qualité du film. Les dialogues d'Audiard ne sont pas aussi bons que d'habitude, Constantin et Darc sont là pour faire le nombre, leurs rôles n'étant pas fondamentaux. Et l'histoire, à force d'osciller entre comédie, action et romance se perd totalement et ne se retrouve ni dans l'un, ni dans les autres. Vous ajoutez une ritournelle musicale qui passe bien la première fois, moins bien la seconde et encore moins la 25ème, une réalisation kitchissime à outrance, des Anglais plus caricaturaux qu'une caricature et vous obtenez un film au final ennuyeux et très loin de sa réputation. A voir tout de même pour les belles claques que se prend Jean Lefebvre tout au long du film.
Léonard Michalon (Jean Lefebvre) doit de l’argent à l’ancien gangster rangé Antoine Beretto (Lino Ventura). Celui-ci ne veut donc pas qu’il soit tué par une bande dirigée par un gentleman anglais. S’en suit un règlement de compte…
On a plaisir à retrouver de bons acteurs disparus, les dialogues d’Audiard sont parfois percutants, le gentleman anglais et ses jeunes ont de la classe et jouent d’agréables instrumentaux des années soixante dans un décor joliment esthétisant. Pour le reste, explosions, bagarres, trahisons se succèdent dans une gentille confusion, marquée par l’apparition de madame Michalon (Mireille Darc), ce qui est prétexte à scènes de ménage. Rien de tout cela ne provoque l’enthousiasme, tout est assez convenu, les gags sont très appuyés, on a vraiment affaire à un divertissement du samedi soir, qui devait faire rire les enfants à gorge déployée. Un opus médiocre, donc, dans l’œuvre de Lautner, qui en comporte fort heureusement de beaucoup plus réussis.
On a plaisir à retrouver de bons acteurs disparus, les dialogues d’Audiard sont parfois percutants, le gentleman anglais et ses jeunes ont de la classe et jouent d’agréables instrumentaux des années soixante dans un décor joliment esthétisant. Pour le reste, explosions, bagarres, trahisons se succèdent dans une gentille confusion, marquée par l’apparition de madame Michalon (Mireille Darc), ce qui est prétexte à scènes de ménage. Rien de tout cela ne provoque l’enthousiasme, tout est assez convenu, les gags sont très appuyés, on a vraiment affaire à un divertissement du samedi soir, qui devait faire rire les enfants à gorge déployée. Un opus médiocre, donc, dans l’œuvre de Lautner, qui en comporte fort heureusement de beaucoup plus réussis.
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