AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,7
1183 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Ne nous fâchons pas ?
5
18 critiques
4
39 critiques
3
39 critiques
2
14 critiques
1
8 critiques
0
1 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
this is my movies
Dans la droit lignée de "Les tontons flinguers" et "Les barbouzes", G. Lautner et M. Audiard collaborent à nouveau dans une comédie rondement menée même si je n'ai pas sentis la même fougue ou le même punch dans les dialogues que dans les films suscités. Bien sûr, les répliques claquent parfois et les personnages sont suffisamment picaresques pour accrocher mais le ton est un poil hésitant entre pure comédie et polar. Le film n'est pas avare de séquences spectaculaires avec quelques poursuites ou cascades de haut niveau. Devant la caméra, les acteurs s'éclatent et comme ils s'appellent L. Ventura, J. Lefevre ou M. Constantin, on écoute attentivement. Les numéros d'acteur sont bien rodés même si l'on sent une légère fatigue chez Ventura. Une bonne comédie 60's qui a de plus une BO rock particulièrement entraînante. D'autres films sur
Lautner, Audiard et Ventura: troisième! Et le fruit de cette troisième collaboration (quasi consécutive) s’appelle « Ne Nous Fâchons Pas », nouvelle comédie populaire française typique des années 60, dans laquelle les charismatiques Lino Ventura et Michel Constantin sont au prises avec une horde d’anglais qui veulent mettre la main sur Jean Lefèvbre étant donné que celui-ci leur a taxé une coquette somme d’argent (4 millions bordel !) Autant vous dire que de drôles d’aventures attendent nos trois lascars ! Tourné dans le pays nicois, cette comédie vitaminée est des plus distrayantes: il faut dire que le trio d’acteurs y est pour beaucoup: entre un Ventura en brute épaisse essayant de calmer ses pulsions, un Michel Constantin relax et un Jean Lefèvbre roi des emmerdeurs et pleurnichard, on se fend la poire et de bon cœur. D’ailleurs, le dernier cité doit détenir le record du nombre de baffes dans la gueule reçues en un seul film. Bien entendu, il ne faut absolument pas vous attendre à du grand cinoche, ni a de la cohérence. Il faut prendre tout cela au second degré. On se marre, on se détend. C’est tout ce que l’on était venu chercher.
Un ex-bandit retombe dans l'illégalité après avoir dépanné des ex-amis. Le film est particulièrement savoureux, le climat des années 60 (pleine période Beatles), les dialogues d'Audiard, le talent de Ventura, lefebvre, contantin et Darc toujours sublime. Voir le dur à cuire fondre d'abord devant le looser Lefebvre puis devant Darc qui le manipule comme un gamin c'est réjouissant. Le film est dans la lignée des tontons flingueurs avec de la couleur et de la respiration en plus.
vas y moi j'ai plus le courage !!!!!!!!!!!!!
film a voir et a revoir.
merci lino,michel et jean du pure bohneur.
film a voir et a revoir.
merci lino,michel et jean du pure bohneur.
C'est vraiment pas mal. Sur une intrigue policière qui tient la route, le film bascule assez vite dans la farce sans se départir de son intérêt. Certaines scènes sont assez fabuleuses (l'explosion du pont) d'autres très équivoques, (l'Anglais et son bataillon d'éphèbes). Le trio masculin s'en sort très bien (même Lefebvre, c'est dire !) Quant à Mireille Darc qui n'apparaît que dans la seconde partie du film sa présence à quelque chose de magique, d'envoûtant et osons le dire de terriblement troublant. Du très bon cinoche !
Le trio Lautner/Audiard/Ventura a encore frappé dans cette savoureuse comédie des années 60. Dialogues au cordeau, ambiance, drôlerie, fusillades, cascades tout y est! A Ventura dans un rôle sur mesure s'adjoignent Constantin (excellent), Lefebvre (qui doit battre le record du monde de baffes reçues dans ce film), Darc et ses yeux de biche et toute une flopée de seconds rôles patibulaires à souhait! Ca casse pas trois pattes à un canard mais c'est jouissif!
Dans le sillage des «Tonton Flingueurs», une bonne comédie de Lautner très enlevée et très typée années 60's composée d'un casting sans fausse note.
Yannickcinéphile
Ne nous fâchons pas est une petite comédie ma foi bien agréable, qui, même si elle n’a rien d’exceptionnelle permet de passer un moment sympathique.
Le casting est à la hauteur d’abord. Lino Ventura est tout à fait convaincant, dans un type de rôle qu’il connait certes par cœur, mais enfin, il a le mérite d’être constant. C’est aussi d’ailleurs le cas de Lefebvre, qui nous livre un numéro sans surprise (quoiqu’il ne soit pas si naïf que cela) mais qu’il maitrise parfaitement, et cela se ressent. Un peu poussif au début il se rattrape bien par la suite. Michel Constantin est un peu trop sobre peut-être, mais temporise bien le duo Ventura-Lefebvre. Il a toutefois un peu de mal à tirer la couverture à lui. Pour le reste, ceux qui m’ont le plus surpris dans le film sont indéniablement Tommy Duggan, excellent dans le rôle du Colonel, et Mireille Darc, pleine de vie et de charme qui apporte une touche rafraichissante dans la seconde moitié du film.
Le scénario est un peu en dents de scie. Il est plutôt dynamique, il propose des rebondissements plaisants, mais il faut reconnaitre qu’il aurait pu être plus élaboré. Très vite on sent que le réalisateur se désintéresse un peu de son histoire, et s’en sert pour proposer des gags, la fin étant en la matière une sommité puisque le métrage finit de perdre toute sa cohérence pour virer à l’absurde. Il ne faut donc pas être trop regardant sur l’intrigue, néanmoins c’est énergique, assez drôle, et bien qu’un peu pesant parfois (le film a des redondances) j’ai eu un ressenti positif. Les dialogues aiguisés aidant à cela.
Sur la forme, c’est de la comédie française des années 60. La mise en scène de Lautner n’a rien de très significatif, le réalisateur étant un excellent artisan plus qu’un véritable artiste. Il n’y a pas de grandes audaces esthétiques, des plans et des cadrages audacieux. La photographie est elle aussi assez passe-partout. Du point de vue des décors c’est un peu mieux, avec quelques petites choses originales (le passage sur le pont détruit par exemple), mais là encore, il ne faut pas s’enthousiasmer outre mesure. Je relève quelques bonnes scènes d’action, notamment avec la R8 Gordini, mais elles sont au final relativement rare. La bande son enfin est tout à fait appréciable, énergique, mais elle s’oublie assez vite.
En clair, Ne nous fâchons pas est une comédie de gangsters plutôt bien faite, même si dans le genre il y a eu mieux. Elle ne fait pas exploser de rire, mais elle est légère, teinté d’un humour noir plutôt rare de nos jours, et bénéficie c’est vrai du professionnalisme de Lautner et des compétences des acteurs. La recette est rodée, elle fonctionne, et même plutôt bien presque 50 ans après.
Le casting est à la hauteur d’abord. Lino Ventura est tout à fait convaincant, dans un type de rôle qu’il connait certes par cœur, mais enfin, il a le mérite d’être constant. C’est aussi d’ailleurs le cas de Lefebvre, qui nous livre un numéro sans surprise (quoiqu’il ne soit pas si naïf que cela) mais qu’il maitrise parfaitement, et cela se ressent. Un peu poussif au début il se rattrape bien par la suite. Michel Constantin est un peu trop sobre peut-être, mais temporise bien le duo Ventura-Lefebvre. Il a toutefois un peu de mal à tirer la couverture à lui. Pour le reste, ceux qui m’ont le plus surpris dans le film sont indéniablement Tommy Duggan, excellent dans le rôle du Colonel, et Mireille Darc, pleine de vie et de charme qui apporte une touche rafraichissante dans la seconde moitié du film.
Le scénario est un peu en dents de scie. Il est plutôt dynamique, il propose des rebondissements plaisants, mais il faut reconnaitre qu’il aurait pu être plus élaboré. Très vite on sent que le réalisateur se désintéresse un peu de son histoire, et s’en sert pour proposer des gags, la fin étant en la matière une sommité puisque le métrage finit de perdre toute sa cohérence pour virer à l’absurde. Il ne faut donc pas être trop regardant sur l’intrigue, néanmoins c’est énergique, assez drôle, et bien qu’un peu pesant parfois (le film a des redondances) j’ai eu un ressenti positif. Les dialogues aiguisés aidant à cela.
Sur la forme, c’est de la comédie française des années 60. La mise en scène de Lautner n’a rien de très significatif, le réalisateur étant un excellent artisan plus qu’un véritable artiste. Il n’y a pas de grandes audaces esthétiques, des plans et des cadrages audacieux. La photographie est elle aussi assez passe-partout. Du point de vue des décors c’est un peu mieux, avec quelques petites choses originales (le passage sur le pont détruit par exemple), mais là encore, il ne faut pas s’enthousiasmer outre mesure. Je relève quelques bonnes scènes d’action, notamment avec la R8 Gordini, mais elles sont au final relativement rare. La bande son enfin est tout à fait appréciable, énergique, mais elle s’oublie assez vite.
En clair, Ne nous fâchons pas est une comédie de gangsters plutôt bien faite, même si dans le genre il y a eu mieux. Elle ne fait pas exploser de rire, mais elle est légère, teinté d’un humour noir plutôt rare de nos jours, et bénéficie c’est vrai du professionnalisme de Lautner et des compétences des acteurs. La recette est rodée, elle fonctionne, et même plutôt bien presque 50 ans après.
Une comédie populaire des années 60 co-scénarisé par Michel Audiard et réalisé par Georges Lautner !! Je pense que ce film a du donner des idées au futur réalisateur Francis Veber par la différence comique d'un idiot qui se prend des baffes tout le long du film et deux gangsters de commandes qui subissent sa compagnie, c'est bien trouvé et j'ai eu mon lot d'hilarité. Les dialogues d'Audiard font mouches , je trouve par contre les scènes d'explosions dans la deuxième partie sans victime mis à part les méchants de services sont un peu exagérés. Les musiciens et les danseurs qui accompagnent dans quelques séquences est une idée originale et mettent du tempo au film. Puis, il y a les quatre interprètes principaux qui nous font divertir, Lino Ventura et Michel Constantin excellent en hommes qui donnent des coups et subissent les conséquences, Mireille Darc est craquante mais la palme revien à Jean Lefèbvre dans la peau de l'abrutit qui m'a le plus fait rire. A voir.
Chaînon manquant entre les cultes "Tontons Flingueurs" et le bien moins réussi "Les Barbouzes", "Ne nous fâchons pas" a le goût de ses comédies à l’ancienne si chères à Michel Audiard (qui officie, comme toujours au poste de dialoguiste) avec ses mafieux sévèrement burnés, ses dialogues qui font mouchent, ses coups de feu en pagaille, son univers décalé… mais souffre d’un rythme inégal. C’est d’ailleurs le principal défaut du film qui, après une première partie particulièrement riche en amorce scénaristiques et en dialogues savoureux, s’essoufflent à mi-bobine pour sombrer dans la redite vaguement explosive (les règlements de compte entre gangsters s’éternisent un peu sans vraiment renouveler le genre). Et c’est vraiment dommage car, sans ce virage redondant (qui laisse à penser que les scénaristes et producteurs ne se sont pas trop foulés), "Ne nous fâchons pas" aurait pu prétendre à un statut similaire à celui des "Tontons Flingueurs". Tout d’abord, il fourmille d’idées originales, à commencer par le rôle de l’escroc minable Michalon, la complicité entre Antoine et Jeff si naturelle qu’elle permet de faire l’économie du récit de leur passé commun ou encore la tribu d’anglais en cyclomoteurs, clones des Beatles (alors en pleine gloire) qui sert de garde rapproché au Colonel. Ensuite, le réalisateur prouve, une fois de plus, qu’il n’a pas son pareil pour faire passer les scènes les plus improbables (l’explication d’Antoine en début de film pour expliquer son altercation, l’assaut de la chambre de Michalon, la négociation pour savoir quand le Colonel pourra tuer Michalon, le jeu de séduction entre Antoine et Eglantine…) et pour faire briller les dialogues du génial Michel Audiard qui, comme à son habitude, nous réserves de petits bijoux ("En cinq ans, pas un mouvement d'humeur ! Pas une colère, même pas un mot plus haut que l'autre ! Et puis d'un seul coup : crac, la fausse note, la mouche dans le lait ! Ah, je te jure que ça m'a secoué, oui ! ", "N'empêche, de là à le flinguer de sang-froid, sans parler d'assassinat, y aurait quand même comme un cousinage ! ", "Je critique pas le côté farce. Mais pour le fair-play, y aurait quand même à dire", "Tu ne veux pas que je prenne le volant ? - Non. Quand je ne conduis pas, j'ai peur"…). Enfin, on retrouve la galerie habituelle de "gueules" du cinéma français des années 60 qui n’ont plus d’équivalent aujourd’hui, avec l’extraordinaire Lino Ventura, éblouissant de charisme en brute malgré lui, le pleurnichard Jean Lefebvre en escroc "mascotte des tortionnaires", l’excellent Michel Constantin en complice qui connaît la musique, la mimi Mireille Darc en épouse revancharde, le classieux Tommy Dugan en grand méchant ou encore les apparitions des indispensables André Pousse et Robert Dalban. "Ne nous fâchons pas" est donc une comédie réussie bien qu’inégale qui, petit bonus, est porté par une vague de nostalgie musicale, le rock anglais des 60’s étant à l’honneur.
Jean Lefevre qui jout avec les nerfs de Ventura,cela donne quelques scènes plutot mal.
Très décevant. Bien en-deçà des autres classiques. Un bon dialoguiste n’est pas forcément un bon scénariste.
Beaucoup moins connu que "Les tontons flingueurs" et "Les barbouzes", "Ne nous fâchons pas" en est le descendant direct et n'est en rien inférieur. C'est très drôle et encore plus délirant.
Bien que un cran en dessous des deux précédentes collaborations Lautner/Ventura/Audiard, cette sympathique comédie mafieuse offre quelques bons mots et de bien belles scènes où l'humeur de Lino s'exprime sans retenu pour notre plus grand plaisir. Une bonne comédie qui reste toujours bien appréciable malgré le pour des années.
Une grande comédie digne des tontons flingueurs, au programme: bourpifs et humeurs de Ventura.
Un bon vieux film comme on les aime!
Un bon vieux film comme on les aime!
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse