Bien avant le sexiste, homophobe, antisémite mais incroyablement drôle Borat (2006) qui a fait un carton au box office il y a seulement quelques semaines dans plusieurs pays, Sacha Baron Cohen, jusque là, inconnu au bataillon (sauf en Angleterre), avait bien avant tout cela, produit Ali G, fruit de son imagination, auquel on doit aussi le personnage Kazakh, le dénommé Borat (qui fait dailleurs une apparition dans le film). Connu dans son pays dorigine grâce à son émission télé « Da Ali G show », il produit en 2002 son premier long métrage, ce qui lui permet de sexporter à létranger, à la conquête dun nouveau public.
On découvre alors un pauvre mec, habillé comme un rappeur, aussi voyant quun lampadaire, avec ses vêtements jaune flashy et sa R5 aussi jaune que lui. Ali G se la joue rebelle, fait parti dun gang, fume de lherbe et ne pense quau sexe.
Donc, on imagine déjà létat du scénario
. Je vous rassure tout de suite, il ny en a pas, ici, cest lhumour potache, au 100ème degrés, où les blagues et les références au cul foisonnent durant tout le film. Ce qui, mis à part tout cela, ne vous empêche pas de rire à certain moment. Le comique de situation, certains dialogues et autres scènes loufoques valent le détour. Pour ceux qui on découvert Borat, ce film est à ne pas manquer, car dans la filmographie de Sacha Baron Cohen, ce film reste néanmoins, lun de ses meilleurs, même si le film en lui-même ne vol pas haut !
Reste à savoir maintenant, si Bruno, un homosexuel autrichien roi de la mode (autre personnage crée par Sacha, et qui connaîtra lui aussi, à lhorizon 2007/2008, une adaptation au cinéma), ait le même succès que Borat, au cinéma. On simpatiente déjà !