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    La femme infidèle
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    55 critiques spectateurs

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    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2010
    Le tableau d’une quiétude et d’une régularité bourgeoise (le haut de la moyenne bourgeoisie des années les plus prospères) tellement parfaites qu’elles en deviennent ironiques. L’aparté le plus réussi à cet égard est la séquence de la panne de la diffusion télévisée… Le cinéma de Chabrol a eu une période sèche, austère, inquisitoriale comme l’examen de conscience hérité de la Contre-réforme (avec le paradoxe de rendre les personnages d’autant plus opaques qu’ils sont fouillés). La fin, suspendue, totalement énigmatique, est des plus surprenante : on a le sentiment que le film congédie le spectateur pour ne plus laisser place qu’à une espèce d’intimité à la fois apaisée et perverse entre les deux principaux protagoniste.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2020
    On se dit que l'on va revoir ça, et trouver ça quand même "daté"voire même finalement complaisant , et puis on est vite fasciné par la redoutable simplicité de la mise en scène, par la précision de l'écriture et la puissance d'incarnation d'un Bouquet. Quand à Stephane Audran elle n'est rien de moins ici, que l’égale des plus grandes icônes féminines du film Noir US des années 40.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 janvier 2012
    bof bof. grosse déception pour cette histoire improbable. bouquet est comme souvent inexpressif. 1 étoile pour la nuisette très sexe de stéphane audran.
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2015
    Honnêtement, je ne m'attendais pas à recevoir de la part de ce film, une claque aussi grosse lors de mon visionnage; et pourtant, c'est véritablement ce qui s'est produit. Claude Chabrol est malicieux, exigeant et calculateur et cela se remarque indirectement voir directement dans sa manière de concevoir et de réaliser son oeuvre "La Femme infidèle" (1969) porté à l'écran par un Michel Bouquet et une Stéphane Audran exceptionnelle. L'interprétation et la direction des acteurs est sans conteste l'un des atouts de ce film qui se plait à construire des nouvelles/fausses pistes jusqu'à la grande révélation: le meurtre de l'amant de sa femme. Tout au long de ce film, on entretien, on habitue le spectateur à ce que le drame arrive tôt ou tard, le thriller n'a jamais aussi bien porter son nom grâce à ce film (réalisation, bande son, interprétation qui dirigent les acteurs vers quelque chose de sombre et inquiétant). Le spectateur est ainsi dire happé par les mésaventures de ce couple ordinaire d'apparence mais finalement très intriguant et pas totalement innocent. Une merveille du cinéma français !
    Ryce753
    Ryce753

    21 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Un régal que ce film !! Attrayant de bout en bout avec énormément de suspens. Comme souvent chez Chabrol. Des scènes tellement "fortes" comme la rencontre entre Michel Bouquet et l'amant de sa femme (vraiment une grande scène du film). Un film intelligent, réaliste, bien tourné, du suspens et du mystère à la Hitchcock. Que demander de plus !!
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2013
    Plutot pas mal....Certes pas un rythme effrenant,mais un film qui petit a petit vous prend....Michel Bouquet tout en froideur colle parfaitement au personnage,en évitant de montrer une quelconque émotion.C'est un assez bon film.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2019
    "La femme infidèle" est un Chabrol pure souche. On y retrouve tous les éléments qui caractérisent l'univers du cinéaste: une photographie brouillonne aux couleurs un peu ternes, de longs mouvements de caméra, de longues séquences où les protagonistes se regardent dans le blanc des yeux sans prononcer le moindre mot, la musique ponctuée par des notes de piano aigues et agressives... Le thème de prédilection du cinéaste étant bien sûr l'adultère (d'où le titre on ne peut plus évocateur) dans le milieu de la bourgeoisie. On y suit une famille aisée: un couple ayant un enfant. L'un (Michel Bouquet) est un mari au faciès toujours inquiétant et assez inexpressif, l'autre (Stéphane Audran) est une femme ondoyante, rôle qu'elle tiendra souvent dans les films de Claude Chabrol. Pendant une heure, le film est tout ce qu'il y a de plus basique avec un mari soupçonneux mais qui n'a pas de preuve qui soit réellement tangible. Mais à partir de la rencontre avec l'amant, les choses s'inversent complètement et l'on assiste à une excellente fin avec une séquence finale agrémentée d'un regard particulièrement explicite. Un bon Chabrol...
    Prométhée
    Prométhée

    4 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Décidément les films français de cette époque sentent bons la naphtaline. Que ce film fait daté à présent. Un exemple parmi d’autres: cette petite secrétaire à la robe légère qui esquisse des sourires coquins en servant à ses patrons un petits whisky, pendant que ces derniers échangent des propos misogynes et paternalistes. Seule la scène au mitan du film ou l'on voit un échange un peu surréaliste entre un mari et l'amant de sa femme est véritablement originale, bien mise en scène et dialogué.
    03/2018
    Christine Brakhausen
    Christine Brakhausen

    11 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Pure merveille du cinéma francais , un Chabrol exceptionnel avec la sublime Stéphane Audran remarquable Michel Bouquet , Maurice Ronet et Stéphane di Napoli un quatuor remarquable . Du grand cinema
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2018
    Un nouveau portrait de la bourgeoisie française par Claude Chabrol. Dans la femme infidèle il nous montre un couple qui ne s’aime plus (se sont ils d’ailleurs déjà aimé ?), mais qui restent ensemble par convention par petitesse. Lorsque le mari va apprendre que sa femme le trompe il va tuer dans un accès de colère l’amant de cette dernière, non par réelle jalousie, mais comme un caprice d’un enfant qui en taperai un autre après s’être fait piquer son jouet. C’est plein d’ironie, Chabrol s’amuse avec malice de son personnage comme lors de l’accident de voiture. Les acteurs sont brillants et font avec le metteur en scène la réussite d’un film à la trame on ne peut plus classique.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2012
    Un scénario assez banal mais pas mauvais, adultère et meurtre. Film moins dérangeant que d'autres oeuvres du cinéaste cela dit le tout est bien interpréter et filmer. Par contre la photographie et lumières sont dignes d'un téléfilm.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2024
    « La femme infidèle » sorti sur les écrans en 1969 est de fait inscrit dans la période la plus féconde de Claude Chabrol allant des « Biches » (1968) aux « Noces rouges » (1973) et régulièrement désignée comme le « cycle pompidolien » du prolifique réalisateur. Il représente encore aujourd’hui le film-étalon de ce que le cinéaste aux 57 longs métrages, maîtrisait le mieux, l’étude de caractère insérée dans une observation tout à la fois minutieuse, acerbe et ironique du milieu social dans lequel évolue les personnages, le tout nimbé le plus souvent d’une forme de suspense très personnel (parfois comparé à celui d’Hitchcock) distillé de manière chirurgicale. Ajoutée au titre déjà signifiant, l’entame du film dans le parc d’une très confortable villa versaillaise où une mère (Louise Rioton) possiblement castratrice fait remarquer à sa bru (Stephan Audran) en regardant les photos de jeunesse de son fils (Michel Bouquet) que celui-ci s’est empâté, livre une partie des fondements de ce qui va suivre.
    spoiler: Une mère veuve ? Un fils probablement unique s’étant confronté tardivement et avec difficulté à la vie hors du nid ? Un manque de confiance en soi découlant d’un physique passe-partout difficilement assumé ? Mais aussi Hélène, une femme superbe au port altier laissant transparaître une sensualité ne parvenant pas à s’épanouir au sein du couple. Cadeau empoisonné pour son époux qui dix ans après leur union et l’arrivée d’un enfant ne semble toujours pas avoir réellement admis qu’une telle femme a pu s’intéresser à lui. Les dialogues entre les deux époux à dessein atones, maniérés et très convenus montrent un Charles comme emprunté toujours en train de faire sa cour. La scène du coucher interroge sur l’inhibition sexuelle de Charles alors que sa femme s’offre voluptueusement à lui.

    Chabrol qui a écrit lui-même le scénario de son film montre beaucoup dans le premier quart d’heure sans jamais être explicite, laissant au spectateur la liberté d’imaginer à sa guise tous les ressorts psychologiques qui animent Charles Desvallèes. Mais de manière évidente le ver est dans le fruit depuis un temps certain alors que Chabrol nous présente le couple dans quelques scènes du long fleuve tranquille de sa vie quotidienne. Via la mère rappelant à Charles qu’il a épaissi, la mèche est peut-être allumée, faisant prendre conscience à son fils lui reprochant assez sèchement de saper son autorité que ce qu’il redoutait dans une petite partie de son cerveau est peut-être déjà en marche. Dès lors l’intérêt n’est plus tant ce qu’il va se passer que comment cela va se passer mais aussi se terminer. Souvent comparé à un entomologiste, le réalisateur se délecte d’orchestrer le cheminement intellectuel d’un Charles mis sur des rails dont il sera incapable de sortir.
    À son caractère introverti et quelquefois autoritaire dans la gestion des choses matérielles s’ajoute une bonne dose de masochisme qui va amener spoiler: Charles à imprudemment se frotter à l’amant de sa femme sur le lieu même de leurs ébats lors de l’une des plus belles scènes du film. Un amant joué par un Maurice Ronet tout en suavité et en détachement soit l’exact contraire d’un Charles ayant cru que tel David affrontant Goliath il allait s’apercevoir que le géant n’était pas si terrible que redouté et ainsi pouvoir enfin accéder à la confiance qui lui fait tant défaut. Pourquoi pas, l’audace aidant ne pas finir par inviter l’amant de sa femme à déjeuner ? Mais l’image de lui-même que lui renvoie ce collectionneur de femmes trop poli mais aussi un peu moqueur va se révéler être l’aboutissement du parcours doloriste de Charles
    . Un Charles sans doute dans la méprise sur les réelles attentes d’Hélène qui alors qu’il repart encadré par deux inspecteurs de police va enfin pouvoir lâcher la phrase toute simple : « Je t’aime comme un fou » qui était sans doute la clef d’une porte qu’il n’a jamais pu ni même tenté d’ouvrir. Secondé par un trio d’acteurs parfaits au diapason de leur réalisateur, Chabrol accomplit un travail d’orfèvre pour livrer sa version du triangle amoureux « mari/femme/amant » qu’il pimente de sa vision caustique d’une bourgeoisie dont il a toujours aimé brocarder la frilosité et l’étroitesse d’esprit même si le quelquefois très brillant réalisateur demeure avant tout un cinéaste des humeurs parfois baroques d’une comédie humaine qui le fascinera jusqu’au bout. La musique lancinante (piano,violon) de son fidèle compositeur Pierre Jansen met formidablement sous tension l’intrigue car placée quelquefois en avance sur les événements pour entretenir un climat pesant qui ne lâchera jamais le spectateur. À ce sujet il est bon de rappeler que l’art de Claude Chabrol aura toujours eu besoin d’équipes soudées et fidèles pour parvenir à délivrer un art plus souvent qu’à son tour subversif. Ainsi, outre Pierre Jansen, Jean Rabier à la photographie, Jacques Gaillard au montage, Guy Chichignoud au son ou encore André Génovès à la production ont accompagné Chabrol sur une très longue période.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2018
    Ça commence si bien... le couple si classe et élégant et la tension qui monte par le silence et le poids de la culpabilité.
    Il faut apprécier comment des détails aussi futiles que le puzzle peuvent créer un soupçon réel et des regards accusateurs.
    La progression est lente et intérieure et l’amour qui en définitive force le silence, témoin cette scène finale où la caméra s’efface sans bruit.
    evariste75
    evariste75

    152 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2024
    J'ai vu ce film sur Youtube...

    Ambiance typiquement "chabrolienne", bourgeoisie versaillaise confinée, musique étrangement discordante, silences lourds de sous-entendus...

    Stéphane Audran magnifique et mystérieuse...

    On sent bien sa frustration au lit avec Michel Bouquet, qui l'incite à aller "voir ailleurs"...

    Dialogue entre le mari trompé, pseudo "libéré", et l'amant croustillant...

    Le gag du briquet géant, cadeau du 3ème anniversaire de mariage, qui va bouleverser le mari trompé et le transformer, presque malgré lui ?, en assassin est... énorme !

    Ce film est d'une extraordinaire subtilité...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2010
    un film tres beau sur l'infidélité et les rouages d'un couple en perdition.....Chabrol s'applique a faire la critique de la bourgeoisie des années 60/70. L'interprétation est remarquable. Stepane Audran est sublime de beauté et d'émotion, Michel Bouquet incroyable de maitrise et de finesse. Petit bémol pour le scénario qui manque d'épaisseur sur la partie "policière". A voir
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