Un film majestueux. Pour tous les amateurs de science fiction je ne pourrai que leur conseiller. L'univers d'Enki Bilal est bien retransmis, avec sa complexité son imagination et surtout ces décors. Des décors qu'il est intéressant de bien regarder tant ils sont bien exécuté, ils ont même était sélectionné pour les Césars, a voir les bonus du DVD qui présente bien le travail sur le film.
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2,0
Publiée le 4 septembre 2018
C'est le troisième essai de science-fiction cinèmatographique pour le dessinateur d'origine yougoslave Enki Bilal! On retrouve dans "Immortel (ad vitam)" les dictatures qui s'effondrent, un monde futuriste avec cette même esthètique et ce même univers que ses prècèdents films! Miss France en 1992, Linda Hardy trouve son premier grand rôle dans une oeuvre de science-fiction ambitieuse! Mais le dessin animè ne serait-il pas plus adaptè car il y a globalement peu de place dans "Immortel (ad vitam)" pour que le spectateur puisse se projeter dans l'histoire ? Reste un film esthètiquement beau, et rèussi du point de vue des effets spèciaux...
Comment donner l’exemple d’un film qui pourrait être une bonne révolution, alors il faut regarder Immortel. Car l’histoire et l’idée aurait put être très original car mêlé un dessin animé à un film réaliste avec une histoire parlant d’antiquité n’était pas une mauvaise idée. Mais quand la réalisation est aussi plate et des personnages débitant des paroles incompréhensibles : la conséquence est qu’on s’ennui profondément. Le petit demi point est pour un soutien moral aux acteurs.
une expérience intéressante, un film très original... mais c'est loin d'être un argument. On est dans les abysses par rapport aux chef d'oeuvres de la BD de Bilal dont ce film a été adapté... Le film offre quelques moments sympathiques, sinon c'est trop plat et rapide, un courant d'air vite passé.
Ce film est très bien fait et est très réaliste. Je trouve cependant que le scénario est mal développé malgré une bonne idée de départ. Il ressemble un peu à Final Fantaisy qui érait lui aussi très bien réalisé mais où le scénario était pas terrible. Dommage que le scénario de ce film soit vraiment moyen car je pense que ça aurait pu être un très bon film.
Magistral !!! Un mode nouveau s'ouvre à nos yeux, un univers se crée juste devant nous, des personnages que nous n'avions jamais vu sous cet angle ; tout cela nous apporte un succulent mélange de questionnement, d'étonnement. Un chef d'oeuvre qui inaugure une nouvelle vague !!!
Une histoire alambiquée assez peu captivante portée par une technique vidéo complètement dépassée. Courrez relire la bande dessinée de Bilal, infiniment plus réussie.
atmosphère gothique et surréaliste pour une histoire de dieux et d'hommes. Je pense que pour vraiment adhérer à ce film, il faut connaitre l'univers d'Enki Bilal ce qui n'est pas mon cas. Du coup, je prends un peu de distance...
Elaguée, la trame du film diffère de son support, ou plutôt fait la synthèse de ses croquis ; les thèmes discrets que le scénario a-priori très complexe évoque seraient beaucoup plus étoffés et prépondérants dans la BD. Car si l'expérience est déroutante et le langage sophistiqué, le propos de fond d'Immortel est d'une simplicité toute baroque, l'essai reposant autant sur une ironie du réel que sur l'imaginaire débridé et l'imagerie exaltée de son auteur.
D'une grande finesse dans les motifs qu'il soulève, souvent récurrents à la SF (eugénisme, société à la beauté cruelle et élégiaque), Immortel n'invente rien cependant, puisant dans les grandes et petites lignes du genre. Tout tient à la façon de réemployer ces idées pour leur réserver un traitement singulier et se fondre dans la palette mûrie par Bilal. Les initiatives de genre fourmillent, illustrées par exemple par ces messages subversifs flottant dans l'atmosphère [au premier comme au second degré] échappées des songes de dissidents écroués.
Sans opter pour un basculement irréversible vers la dissertation ou parabole politique, Immortel garde du réel un contexte social fort marqué par une campagne électorale, mêle sciences, moeurs et religions dans un flou artistique. Il déploie moins un New York totalitaire pour mettre l'accent sur cet état de fait que sur le poids dont s'accommodent ou se déchargent ses âmes ondoyantes. Reflet fantasmé de notre monde, extrapolant ses facettes, lui découvrant de nouveaux attributs, c'est un spleen idéaliste sur l'amour.
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Rarement un film à l'univers aussi ambitieux et abondant aura autant su développer l'humanité de ses personnages, ambigus et passionnants, dont les métamorphoses sont le siège de leur vérité. La technique ici n'écrase pas ces êtres authentiques mais se conjugue parfaitement avec l'atmosphère intimiste. (…..)
Fan du dessinateur Enki Bilal il fallait que je vois son film. L'estétique du film est la même que dans ses bandes dessinées et le mélange acteurs réels et virtuels est réussie. Seulement comme dans ses BD le scénario est complexe voir abracadabrantesque c'est pourquoi il est difficile à suivre. L'ambiance graphique du film est sublime à dominante de bleu mais surtout de blanc. Une athmosphere brillante dans un New-York de l'année 2095 sur fond de politique et de pyramide volante. Bref un régal que ce film/BD de sience fiction.
Bon film, scénario sympa. Dommage que la technique du moment n'est pas permis la création de personnages virtuels plus "vrai". Les mouvements ne font pas totalement naturels par moments. Génial sinon :)
C'est poussé par une bande-annonce prometteuse que j'ai assisté à cette scéance qui s'est en fait avérée plus que décevante. L'intrigue, loin d'être insipide ne correspond pas vraiment aux scènes trépidantes que laissaient envisager les extraits, qui à l'évidence ont été choisis parmis les meilleurs (seuls ?) temps fort du film. Mais une fois la surprise passée, on se laisse volontier emporter, même s'il m'est subsisté un arrière goût de déjà vu et de désillusion.