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Un visiteur
0,5
Publiée le 7 avril 2007
Lorsque je suis allé voir ce film, j'étais curieux de voir si un dessinateur de BD talentueux comme Bilal était capable d'une bonne adaptation cinématographique. Résultat des courses : on s'ennuie ferme, j'étais a 2 doigts de quitter la salle avant la fin du film..... Bilal pioche allègrement dans plusieurs films de SF a succès (dont l'excellent "5e élément"), pour donner de la consistance a son film. Malheureusement, il a oublié d'insuffler une caractéristique qui donne a un film tout son intéret : le rythme !!!! Si vous voulez bien dormir, courez voir ce film soporifique !!!!!!
Un film qui aurait eu plus sa place dans les B.D... Les images sont belles mais dire qu'immortel est un film, j'aurais plutot précisé film d'animation. On dirait la plupart du temps qu'on regarde des scenes de jeux vidéo. L'histoire n'est pas transcendante. Un film que je ne conseillerai qu'aux adeptes des images de synthese
Immortel (ad vitam) est un film atypique, une œuvre tentaculaire, dense et difforme. Il en émane une sorte de lyrisme vénéneux, une poésie troublante, un peu malsaine même. A travers la peinture de ce New York futuriste et froid, peuplé d’êtres troquant leur propre chair contre une chair virtuelle, on est pris entre malaise et fascination devant une utilisation insolite mais intelligente de l’artifice et du factice à l’image. Au milieu de ces personnages de synthèse (l’emploi du numérique fait réellement sens encore une fois), l’errance de deux êtres de chair, rapprochés par un dieu en quête d’immortalité, génère un centre chaud et charnel dans ce film glacé et désincarné. Et au-delà de son romantisme étrange, le film s’impose surtout comme une succession de séquences - de magnifiques et insolites séquences - rythmés par les envoûtantes éruptions du Hjartad Hamast de Sigur Ros, et qui participent à l’ambiance singulière de cet univers. Des dieux de l’ancienne Egypte jouant au Monopoly. La visite d’un musée par une héroïne, prenant ainsi conscience, à travers la découverte émerveillée de l’anatomie humaine, de sa propre nature de femme humaine en devenir. Un vol de ciel à sous-terre dans un New York fin 21ème siècle par un amputé déclamant du Baudelaire. Immortel (ad vitam) est une rêverie plastique semblable à nulle autre, comme le terreau rétrospectif de tout un pan de la science-fiction moderne au cinéma.
Après la vision de ce film (qu' il faudrait peut être que je revois, je m' en rappelle plus trop), une évidence s' est imposée à mon esprit : le terrain de jeu d' Enki Bilal restera à jamais, malheureusement, la BD. J' ai entendu parler de gros problémes de communication entre Bilal et ses techniciens, et cela se voit à l' écran. Le choix de retranscrire des personnages par images de synthése, assez simplistes et alternées par des prises de vue réelle, ne permet pas d' installer l' ambiance poétique qui est la marque de fabrique de Bilal (dans ses BD, en tout cas). De plus, je suis un fan de la BD et l' histoire du film en est pour le moins éloigné, ce qui m' abien sur frustré. Après, au dela de toutes ces critiques(un peu trop, surement) étant un fan absolu de sf, et des Bd de Bilal, qui arrive tout de même à faire ressortir ses fortes (dans la Bd, surtout) particularités et originalités dans quelques scénes, le film laisse tout de même un petit charme de film d'auteur qui n'est pas déplaisant, même si, bon, ça s'est pas trop trop concrétisé.
De mémoire je crois que j'avais bien aimé "Bunker Palace Hotel", mais là...pour commencer je n'aime pas du tout le mélange acteurs-images de synthèse, ça ne fonctionne pas du tout. Ensuite..c'est très esthétique mais on ne réussi vraiment pas à s'intéresser aux personnages (pas de scénario?...non pas de scénario), dialogues complètement plats. Impossible de retranscrire mais les dialogues correspondent trop à l'univers BD et ne passe pas en film (comme ce ne sont pas tous des humains, l'_expression est détachée conclusion nous aussi!). Pour finir l'histoire est un peu naïve (et prépubère?) avec ce monde en perdition et des personnages caricaturaux (vilaine bébête toute rouge et méchante en plus), les méchants sont vraiment affreux, l'héroïne très belle avec ses larmes bleues...bref pas mon dada. Conclusion: déconseillé...sauf si vous aimez les ovnis..
Un film original et esthétiquement intéressant à voir à la poésie bien baudelairienne entremêlant l' amour et la mort. Ca laisse quand même un peu froid au niveau des émotions ressenties, les créatures requins marteaux c' est pas très inspiré et ça manque un peu de profondeur philosophique.
L 'univers de Bilal est intéressant : il mèle futur et passé ( dieux égyptiens ), humains, humanoîdes et images de synthése à gogo, histoires politiques, médicales... Mais voilà, on s'y perd, le scénario est superficiel est l'histoire d'amour ne l'est pas moins. Linda hardy manque de charisme mais ne manque pas de charme, son partenaire est quant à lui pas mal sous ses airs de Largo Winch. Les effets spéciaux manquent quelque peu de réalisme, mais Immortel a toutes fois son univers envoutant. Bref, du bon et du mauvais pour ce film qui a néanmoins le mérite de prendre des risques ( lui!).
Une oeuvre de science-fiction, certes, mais qui ne l'empèche pas d'être à la fois poetique et psychologique. Dans un univers qui de plus laisse entrevoir qu'il est plus profond que ce que le film seul peut montrer. Un petit bémol, on sent bien que ce film n'est que le commencement d'une oeuvre beaucoup plus vaste. Je ne connais pas l'univers d'Enki Bilal, mais le film donne envi de lire la BD. Si ce film ne voit pas de suite, j'ai bien peur que 3 étoiles ne suffisent.
Si comme moi vous adorez Bilal et ses oeuvres déssinées, Immortel est franchement à éviter. C'est très moche et très ennuyeux, l'esprit graphique de la BD n'est absolument pas là, ni le charme de cette atmosphère si particulière et propre à Bilal. Adaptation trop peu ambitieuse, vraiment dommage...
Un film assez agréable à regarder si vous voulez passer le temps. Je trouve par contre la 3D assez pauvre, surtout dans les scènes dactions. Rien de comparable techniquement avec la qualité de "final Fantasy les créatures de lesprit". Lambiance apocalyptique est toutefois très bien rendue et elle rends cette société futuriste bien désagréable.
Après deux premiers films ambitieux mais limités par le manque cruel de moyens (surtout le pitoyable "Tykho moon" avec ses décors à deux balles qui peinaient à masquer les cables des projecteurs et les rails de travelling), Enki Bilal a ici bénéficié d'un budget confortable et à la hauteur (enfin presque) de ses désirs. De fait, ce qui marque à la vision de ce nouveau film, c'est la splendeur visuelle de l'ensemble. Pourtant, cela démarre plutôt mal, à cause de scènes d'exposition trop complexes et rapides où l'on est vite perdu. Puis, lorsque l'histoire de la fécondation du dieu Horus se met en place, le film retrouve un rythme raisonnable et lent, ce qui laisse le temps au spectateur d'apprécier l'univers poétique de l'auteur. Pourtant, même si de nombreuses scènes sont vraiment très belles et inspirées, on ne peut que regretter la fausse complexité d'une intrigue qui ne débouche finalement sur rien. Ainsi, à quoi servent réellement les personnages du politicien, du policier, du médecin ? On se le demande encore. Enfin, dernier gros point négatif : si les acteurs s'en sortent bien, les personnages en images de synthèse sont loin d'être convaincants (inexpressifs et moins bien animés que dans Final Fantasy ou même Kaena, pour rester en France). Au total, c'est un film plein d'imagination, souvent poétique, mais qui aurait dû se concentrer davantage sur son histoire principale au lieu de se perdre dans les méandres d'intrigues secondaires inutiles.
Un très beau film où chaque plan est un tableau. De par ses couleurs froides, ce film de science-fiction nous transporte dans cet univers glacial où l'amour y est vu d'un nouveau point de vue : celui des Dieux. Presque tout est parfait : les thèmes abordés, le scénario, les images, les décors, l'ambiance, la musique, les acteurs. Petit bémol avec les acteurs numériques en 3D qui sont affreusement laids. Il aurait été préférable de prendre des acteurs réels pour tous les personnages, ou bien que des acteurs de synthèse, mais pas les mélanger car on voit trop la différence. Mais ceci ne gène en aucun cas la vision de ce film qui reste la référence française en matière de SF.
Je n'ai jamais lu la BD, (mais je vais vite le faire :) ) j'ai été agréablement surpris. Beau, scenario clair et précis, bon jeu d'acteur. Très bien. Le monde est bien conçu, et on est limite en immersion totale. A voir et à revoir.