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Ti Nou
508 abonnés
3 505 critiques
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4,0
Publiée le 7 octobre 2008
A la fois moche et magnifique, maladroit et brillant, ce film, ambitieux, d’Enki Bilal trouve une vraie personnalité dans son originalité et ses inégalités. Un projet suffisamment rare et exceptionnel dans le cinéma français pour qu’on y prenne du plaisir.
Si la performance technique est bien évidemment réussie avec brio, j'avoue ne pas être sensible a l'univers d'Enki Bilal et ne pas être rentré une seule seconde dans ce film.
Immortel ( ad vitam ) est un film de Science Fiction vraiment surprenant de la part de Enki Bilal. L'histoire se situe en 2095, a New York, en pleine campagne électorale. Cette ville est peuplées de mutants, d'extraterrestres et d'humains réels ou synthétiques. Parmi tous ceux là, ils y a trois être ( Horus, Nikopol et Jill ) aux destins différents mais qui vivent dans un monde truquées. Sur le plan esthétique, ce long métrage est une totale réussite. Que ce soit au niveau des décors, des effets spéciaux, des maquillages ou encore de la photographie, c'est tout simplement du très grand art et rarement un film de genre hexagonal n'aura été aussi beau. Mais malheureusement, l'histoire n'est pas facile d'accés et il se trouve être pour moi pas toujours facile à comprendre. Malgré tout c'est un film qui se trouve être à découvrir, car il est suffisament rare de trouver une oeuvre aussi original.
Je ne connaissais pas du tout l’œuvre du dessinateur français Enki Bilal (Yougoslave d'origine), c'est sur les conseils éclairés d'une amie que j'ai regardé ce film librement adapté d'une de ses BD ; Je ne savais donc pas à quoi m'attendre et c'est une très belle découverte ; Le film est un improbable mélange de personnages en chair et en os et d'animation en images de synthèse ; Passée la première surprise, on plonge très vite dans cet univers futuriste et fantasmagorique très réussi. Le scénario est un peu compliqué et je ne suis pas certain d'avoir tout compris. Je pense qu'un deuxième visionnage s'impose, mais cette complexité est largement compensée par une qualité graphique exceptionnelle et un univers cyberpunk auquel j'adhère totalement. Personnellement j'ai adoré le concept et « Immortel » m'a donné très envie de découvrir l'ensemble du travail de ce dessinateur. A conseiller aux curieux et aux amateurs de cinéma qui sort des sentiers battus.
Je pense que ce film est dans le top10 des films les plus pénibles à regarder tant on s'ennuie. Il avait pourtant un budget pharaonique pour ce type de film ... et au final au lieu d'une superbe construction on a ce navet fadasse ... Pendant tout le film on espère que quelque chose va émerger de ce fatras inintéressant ... et on se pose la question jusqu'au générique de fin en gros. L'univers est intéressant malgré tout, et la vision futuriste est vraiment inventive (Bilal oblige ^^) ... mais tout est mou, les acteurs sont mauvais (ou alors ils croient encore moins au film que les spectateurs), l'intrigue frise le grotesque, ... Bref difficile d'accrocher à ce film car rien ne retient l'attention.
En fait (et comme souvent) je ne comprends absolument pourquoi les critiques ont été si bonne à sa sortie ... ceci dit le public même fan de Bilal ne s'y est pas trompé, et a fuit les salles une fois passé l'effet d'annonce.
une expérience intéressante, un film très original... mais c'est loin d'être un argument. On est dans les abysses par rapport aux chef d'oeuvres de la BD de Bilal dont ce film a été adapté... Le film offre quelques moments sympathiques, sinon c'est trop plat et rapide, un courant d'air vite passé.
Le film le plus nul au monde, on peut pas faire pire c'est impossible. Je ne peut pas vous dire a quel point ce film est nul, mais disons qu'il donne envie de vomir. Je n'ai jamais vu un film aussi nul que sa et pourtant j'en ai vu plein. Je vous conseille de passez votre chemin, car même si ce film était donné gratuit ce serais un vrai supplice a celui qui le regarde. Il faudrait payer pour le regarder car ce film est plus nul au monde. Et encore j'apelle sa un film je devrais l'apeller "la bouse du siècle". A vomir.
Terriblement ennuyeux. Visuellement travaillés mais le style est très étrange, a mi-chemin entre un film d'animation et de la science-fiction... difficile de trouver la raison pour laquelle le réalisateur a mélangé ces deux styles... Peut-être pour se donner un style ? En tout cas c'est raté, on aime pas. Ensuite c'est long et c'est vulgaires, l'intrigue est inexistante. La voie désincarnée des dieu est insupportable bref vaut mieux éviter cette laideur qui n'a même pas assez d'esprit pour se construire une histoire solide.
(Ad Minable Aeterman)... Enki Bilal, génie de la bande déssinée, tente d'adapter son univers BD futuriste dans ce film audacieux, mais bien périlleux. Lui-même sait que tout cela est bien difficle. Résultat, ce film est mortellement ennuyeux. L'argent de la production et celui des spectateurs auraient sûrement été mieux employés par les resto du coeur. C'est un film pitoyable. Les effets spéciaux pas térrible, la prestation des acteurs ressemble à un happening d'intermittents du spectacle, les personnages virtuels ne sont même pas du niveau d'un bon jeu X Box... Enki Bilal reste un déssinateur hors pair, a défault d'être un piètre réalisateur.
Elaguée, la trame du film diffère de son support, ou plutôt fait la synthèse de ses croquis ; les thèmes discrets que le scénario a-priori très complexe évoque seraient beaucoup plus étoffés et prépondérants dans la BD. Car si l'expérience est déroutante et le langage sophistiqué, le propos de fond d'Immortel est d'une simplicité toute baroque, l'essai reposant autant sur une ironie du réel que sur l'imaginaire débridé et l'imagerie exaltée de son auteur.
D'une grande finesse dans les motifs qu'il soulève, souvent récurrents à la SF (eugénisme, société à la beauté cruelle et élégiaque), Immortel n'invente rien cependant, puisant dans les grandes et petites lignes du genre. Tout tient à la façon de réemployer ces idées pour leur réserver un traitement singulier et se fondre dans la palette mûrie par Bilal. Les initiatives de genre fourmillent, illustrées par exemple par ces messages subversifs flottant dans l'atmosphère [au premier comme au second degré] échappées des songes de dissidents écroués.
Sans opter pour un basculement irréversible vers la dissertation ou parabole politique, Immortel garde du réel un contexte social fort marqué par une campagne électorale, mêle sciences, moeurs et religions dans un flou artistique. Il déploie moins un New York totalitaire pour mettre l'accent sur cet état de fait que sur le poids dont s'accommodent ou se déchargent ses âmes ondoyantes. Reflet fantasmé de notre monde, extrapolant ses facettes, lui découvrant de nouveaux attributs, c'est un spleen idéaliste sur l'amour.
(…..)
Rarement un film à l'univers aussi ambitieux et abondant aura autant su développer l'humanité de ses personnages, ambigus et passionnants, dont les métamorphoses sont le siège de leur vérité. La technique ici n'écrase pas ces êtres authentiques mais se conjugue parfaitement avec l'atmosphère intimiste. (…..)
Ça ressemble un peu a un jeu vidéo. Il y a un mélange intéressant d'animation et d'acteur réel. Les acteurs réels sont les personnages principaux et les personnages animés sont secondaires mis a part Horus. L'histoire est assez compliquée et la fin ne résout pas tout. A moins que je n'ai pas tout compris. Mais visuellement c'est assez incroyable. C'est un univers que je ne connait que très peu, mais qui ne connait pas Bilal. Je n'ai lu qu'Exterminateur 17 et j'avais plutôt bien accroché. Le look des personnages fictifs ou réels sont vraiment impressionnant. C'est un film très étrange auquel j'ai au final assez accroché.