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Fêtons le cinéma
685 abonnés
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5,0
Publiée le 29 mars 2022
Le génie de Predator tient à son hybridité formelle, à même d’incarner à l’écran le polymorphisme de sa créature humanoïde couverte d’une carapace qui sert à John McTiernan de métaphore pour représenter la peur panique du soldat devant une menace inconnue. La virtuosité des travellings arrière, le changement de focalisation matérialisé par la vision infrarouge, la déformation de bribes de langage extérieur captés par le générateur, les effets spéciaux qui font surgir l’alien non comme une ombre mais comme une forme transparente qui réfléchit les ondes de lumière, tout cela crée une bizarrerie esthétique qui pose la question du point de vue au sein d’une œuvre paranoïaque qui se plaît à jouer avec le hors-champ ou avec ce qui se passe à la limite du plan – en témoigne la chute du prédateur dans l’eau, scène virtuose et terrifiante. La menace est palpable et pourtant invisible ; elle figure l’angoisse constante de l’homme d’armes devant ce qu’il ne voit ni ne perçoit, mais qu’il sait être là.
Nul hasard si Dutch, interprété par Arnold Schwarzenegger, ne dispose d’aucune caractérisation particulière, ce qui n’est pas le cas des autres personnages (le comique de service, le mercenaire brutal, le spirituel, la femme traumatisée etc.) ; il est aussi inconnu et opaque que le monstre qu’il doit affronter, aussi n’a-t-il aucun mal à disparaître dans un environnement hostile. La clausule, en tout point remarquable, achève de gommer l’humain au profit du tacticien pur, du prédateur en somme, allégorie du sacrifice de soi exigé par l’art de la guerre. Pour nous faire vivre cette partie de chasse, le cinéaste travaille la profondeur de champ comme vecteur visuel d’immersion : nous nous enfonçons avec les militaires dans une jungle sans fin au sein de laquelle nous sommes démunis, sans repères, proies idéales pour un chasseur venu d’ailleurs.
Si Predator est une œuvre hybride, c’est parce qu’il tient à la fois du film de guerre et du film expérimental, intégrant à ce genre codifié une modernité technologique et plastique inédite.
Un des meilleur film d'action de tout les temps, le casting est somptueux, le predator excellement bien fait...les muscles de schwarzenegger intégré à une histoire de bonhomme, c'est pas pour les tarlouzes...
John McTiernan est LE grand spécialiste du film d'action US des années 80-90. Avec des succès planétaires comme « Die Hard », « Octobre rouge » ou encore « Le 13ème guerrier », il nous a fait passer quelques heures parmi les plus excitantes du cinéma contemporain. Ainsi, lorsqu'il tente une rapide incursion dans la science-fiction, il nous offre d'emblée une des plus terrifiante créature de sa catégorie. Le scénario est simple mais efficace et on y suit un commando de l'armée américaine, chargé de récupérer des compatriotes au cœur de la jungle. Arrivés sur place, Arnold Schwarzenegger est ses comparses ne trouvent pas de survivants... mais une étrange ombre semble les suivre dans les profondeurs de la forêt. La tension s'installe dès les premiers instants et ne fait que grimper en flèche au fur et à mesure que l'histoire avance. Les scènes d'action s’enchaînent sans temps mort et les morts violentes s'accumulent à un rythme effréné. Le « Predator » semble totalement invulnérable... d'autant qu'on ne le voit que très rarement à l'écran. Le résultat est particulièrement immersif, dense, parfois à la limite du gore et on se prend à respecter ce chasseur impitoyable qui ose tenir tête à notre montagne de muscles made in Terre... le tête à tête s'annonce très très chaud et installe pour toujours ce film au cœur des grands classiques de la SF. J'adore !
Un film de militaires qui bascule dans le fantastique signé par un cinéaste méconnu au moment de sa sortie mais bourré de talents, John Mc Tiernan !!!! Un long métrage qui commence comme un classique du film d'action des années 80, une bande de mercenaires envoyé en mission de sauvetage qui ziguouillent tout sur leur passages mais le lieu ou ils se trouvent, cette jungle a quelque chose d'effrayant, une ombre qui les observent, les suivent et la joyeuse commanderie intouchable commence à avoir peur, s'interrogeant sur cette chose dangereuse qui fera des victimes. Un film avec pour héros le colossal Arnold Schwarzenegger et l'on tremble avec une mise en scène virevoltante et malicieuse. Le predator, d'abord invisible, et qu'on voit petit à petit en chair et en os est trés bien fait par le maitre des effets spéciaux à l'époque, Stan Winston. La musique d'Alan Silvestri est envoutante et la séquence finale vaut le détour et devient meme anthologique. Schwarzy, Carl Weathers et les autres acteurs qui ont la gueule d'emploi pour jouer les bad boys sont excellents. J'appelle cela un chef d'oeuvre.
Malgré son année de naissance, 1987, ce Predator remasterisé est assez impressionnant visuellement avec des images digne des films d'aujourd'hui. Si l'image a été modernisé, il n'en ai pas de même pour l'histoire bien sur qui a bien été écrite à la fin des années 80, avec des personnages au gros bras, des américains invincibles et des punchlines venues d'ailleurs ! Oui mais au final, c'est plutôt pas mal, avec un John McTiernan aux manettes, que l'on retrouvera plus tard avec la saga Die Hard,, et un Schwarzenegger toujours aussi costaud mais aussi pour la première fois paniqué ! Oui, il existe plus fort que lui, un Predator, un monstre venu d'ailleurs qui avant de se frotter aux Aliens doit affronter Terminator. De l'action, un suspens finement amené, une tension et une peur grandissante avant un final magnifique et un duel exceptionnel ! Cela sentait le nanar, c'est au final plutôt un bon film !
Bof, pour avoir des explosions et du sang il y en a ! Mais les effets spéciaux ne sont pas très bien et il y a pas vraiment d'histoire ! Heureusement que il y a Schwarzenegger au moins avec lui les combats sont bien fait !
Si les gens ne voient en ce film qu'un banal film d'action testostéroné avec Schwarzy, ils se trompent lourdement. Predator est un must du survival, un concentré de testostérones mais aussi un scénario simple mais efficace, des scènes gore originales, de l'action démesurée, des effets spéciaux novateurs, des personnages attachants et un tête à tête final mémorable. Voilà ce qu'est Predator... Première grosse production pour John McTiernan qui ne se doutait pas un seul instant qu'il allait livrer un film culte burné et totalement hallucinant, le long-métrage joue sur plusieurs thèmes : le film d'action bourrin avec cette escouade de baroudeurs mettant à feu et à sang un village de guerrilleros, la chasse à l'homme teintée de science-fiction digne de la Chasse du Comte Zaroff à la vue de cet extra-terrestre qui décime un à un ces soldats sur-entrainés dont on sait la fin inévitable, et enfin le survival avec ce mythique face-à-face sanglant final entre Dutch et son ennemi. Seul dans la boue, unique survivant, Schwarzy prépare ainsi ses pièges minutieusement afin d'éradiquer cette menace venue d'ailleurs... Débordant de sueur, de sang et de testicules grosses comme des ballons de foot, le film nous garantie des scènes fantastiques réalisées de main de maître par un John McTiernan inspiré, contrebalançant ces séquences de tension palpable par un début explosif où nos badass de mercenaires vont user de la Gaitlin et d'autres joujous pétaradants. Des répliques cinglantes cultes, une pléiade de "gueules" bodybuildées et un scénario malin montant crescendo pour jouer avec nos nerfs font donc de Predator un véritable chef-d'œuvre du genre à voir et à posséder absolument.
Un long métrage d'excellente facture, nouvelle preuve que John Mc Tiernan est un cinéaste de renom. Film généreux au style inventif, Predator est un survival tout ce qu'il y a de plus divertissant, digne héritier du chef d'oeuvre Deliverance - film avec lequel il partage de nombreux points communs : l'échec d'une mission, l'hostilité de Mère Nature, les rapports amicaux d'un groupe d'américains... Bien que l'ensemble s'avère être un ramassis de stéréotypes, l'humour et le talent visuel de Mc Tiernan transforme ce qui n'aurait pu être qu'une vulgaire série B en un film d'action de pur prestige. Ajoutez à cela la très belle partition d'Alan Silvestri, la carrure d'un Schwarzy plus en forme que jamais et l'audace mutique de la dernière demi-heure et vous obtenez un moment de cinéma proprement réjouissant. Bref on attend la suite, simplement conquis par ce premier volet d'une grande efficacité. Mention supplémentaire au chef opérateur du film, qui nous offre une lumière parfaitement conservée avec l'âge. Un petit must !
John McTiernan débutait sa petite décennie en haut de l'affiche avec un film fantastique qui fera date, "Predator", qui met en scène l'une des bestioles les plus féroces du genre, indéniablement en tête de liste avec "Alien". On y retrouve Schwarzy, au top de sa carrière, lâchant ses irrésistibles punchlines, entouré de têtes connues puisque Carl Weathers (Apollo Creed) est aussi de la partie, sans oublier Jesse Ventura et Bill Duke, croisés respectivement sur "Running Man" et "Commando". Ce qui frappe d'entrée est cette ambiance unique, en pleine jungle, oppressante et anxiogène, quelque chose visiblement n'est pas normal mais quoi ? Qu'est ce que je ne donnerais pas pour le redécouvrir comme la première fois ... Le scénario, en filigrane, n'est qu'un prétexte pour plonger dans l'horreur, une traque sans merci dans laquelle la limite entre chasseur et proie est sans cesse brouillée. Chaque acteur livre une prestation remarquable, teintée d'angoisse, encore relevée par les conditions de tournage qui ont vu la plupart des protagonistes choper la tourista, à l'image d'Arnie, largement amaigri lors de certaines séquences. Au delà de ça, les effets spéciaux sont étonnants pour l'époque comme l'ensemble de la réalisation par ailleurs et la mise en scène est exquise, un modèle d'angoisse et de dynamisme. Clairement l'un des tout meilleur film de Schwarzenegger, une référence encore aujourd'hui, qui donnera jusqu'à présent une suite directe largement en dessous et une autre, plus récente, intéressante mais loin du niveau de celui-ci. Culte.
En 1987, John McTiernan se fait un nom en tournant un scénario qui, dans une jungle hostile, donne en pâture quelques gros bras de l’espèce humaine à une créature invisible venue d’ailleurs. Construit de la même manière qu’ «Alien», un climat de peur et d’insécurité s’installe progressivement et modifie la structure du début du film en cours de route. La mise en scène se montre d’une réelle efficacité, notamment lors de l’affrontement quasi muet et primal du quart d’heure final. Dès lors, c’est en toute logique que le nombre des aficionados de ce premier « Predator » ne cesse d’augmenter avec le temps surtout par rapport à ce que nous avons eu droit par la suite...
Comment ne pas classer ce film en chef d'oeuvre tellement il appartient à l'histoire de la pop culture ? Ce film nous montre le combat entre une troupe d'élites américaines en pleine jungle face à un être venu de l'espace, spoiler: présent sur terre pour chasser et glaner des trophées !
Ce film est magique et parfait : scénario, mise en scène, musique, acteurs, ambiance... tout est parfait. Bref : un film avec une gueule de porte bonheur :D