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cylon86
2 510 abonnés
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2,5
Publiée le 31 janvier 2010
En étant objectif, ce film ne vaut qu'une étoile mais sa vision était tellement hilarante que j'en mets deux. Seule la mise en scène est convenable dans ce film, qui de la série B pour l'époque est devenu un bon gros nanar de nos jours. L'interprétation est complètement fausse, l'histoire vue et revue et les dialogues bidons. A voir entre potes pour bien se triper.
Oeuvre gothique phare de Mario Bava, Le masque du démon excellent film d'épouvante à l'ancienne, très sombre, froid et lugubre ou un simple craquement de branches, un coup de tonner, un hurlement de loup dans la nuit, de souffle de vent parvient à mettre mal à l'aise... Sans parler de ces bruits inquiétants, mais tellement drôle de nos jours que faisait soit-disant les fantômes à l'époque ou quand on était gosse à savoir le fameux bouuuuh qui revient régulièrement en première partie.
Les décors sont géniaux et vraiment pas rassurant (crypte, forêt sombre, châteaux, cimetière) souvent baignés dans une brume inquiétante renforcé encore par le noir/blanc du film ... Les effets spéciaux sont pour l'époque tout à fait excellent ! Lors de la réincarnation par exemple. Cela vaut même mieux que pas mal de films sorti 50 ans plus tard c'est pour dire... et même pour l'époque on a droit à des scènes choc voir même gore comme la pose du masque remplit de pointes à coup de masse qui va venir s'enfoncer sur son visage en guise de scène d'intro du film sur celle qui reviendra hanté les descendants de ces bourreaux... Sans oublier de la b-o très rétro qui colle parfaitement avec le film, vraiment exquise !
Film fantastique assez traditionnel mais de bonne tenue. Visuellement c'est très réussi, plans et mouvements de caméra parfait pour le genre. Décors terribles, et les lumières et les ombres impeccables. Le scénario n'est pas original mais cela reste convenable.
Avec le film qui lui a donné la consécration comme metteur en scène alors qu’il n’était jusqu’alors qu’un directeur de la photographie de renom, Bava réussit à faire le lien entre les films gothiques de l’Universal et les mises en scènes baroques et colorées de la Hammer. Avec une économie de moyens et grâce à des plans innovants, Bava parvient à imposer un style qui lui est propre et ainsi à redonner un souffle nouveau au film d’épouvante. Barbara Steele qui n’est pas une grande actrice loin s’en faut est utilisée ici à la perfection de son étrange beauté. Les thèmes habituels du vampirisme sont bien là mais Bava nous évite le défilé souvent un peu risible des remèdes à utiliser contre les vampires (gousses d’ail, pieux dans le cœur, le non-reflet dans les miroirs) conservant juste le symbole de la lutte entre le bien et le mal avec l’effet repoussoir du crucifix. Du grand art jamais réellement égalé depuis
Un chef d'oeuvre du cinema d'horreur gothique transalpin! meme si parfois les decors peuvent paraitre un peu cheapos je pardonne les debuts du maitre en temps que realisateur "solo"
Premier film complètement personnel de Mario Bava (il n’avait signé que des co-réalisations jusqu’alors), Le Masque du démon reprend les codes des films de la Hammer, à savoir château hantée, vampires et morts vivants, landes embrumées, forêts terrifiantes… En s’appropriant ce genre américain, Bava réalise un chef d’œuvre du genre horreur et fantastique, qui sûrement a dû inspirer Tim Burton et bien d’autres. Mario Bava étant également au poste de chef opérateur, la photographie en noir et blanc est sublime, donnant à ce conte macabre une certaine poésie. L’ambiance très forte nous imprègne avec une incroyable rapidité, et Bava a su créer sans moyens énormes de multiples artifices pour que cette histoire fantastique ne tombe pas dans le ridicule avec le temps (la scène du vieillissement accéléré très réussie, par exemple). Petit défaut néanmoins : malgré que l’ambiance du film nous imprègne très rapidement et avec force, le dernier quart d’heure perd de son impact et laisse légèrement sur notre faim. Ma note : 9/10
C'est un festival de beauté macabre, en mises en scènes, en photographies, en effets spéciaux. Pour cela c'est absolument à voir. Le scénario par contre ne décolle pas vraiment des conventions du genre gothique. Pour le sens du fantastique ou l'intelligence perverse de l'histoire, Bava a fait mieux (voir Lisa et le diable, le corps et le fouet...)
Ce n'est certes pas pour l'histoire ou pour le jeu des acteurs (mal dirigés qui plus est) que je donne 3 étoiles à ce film, mais pour l'image! ah l'image! noir profond, ombres, lumières et brouillard, sans compter quelques effets spéciaux qui font encore leur petit effet aujourd'hui (le visage de la sorcière qui se recompose!) A voir, en faisant abstraction du reste (pourquoi ne pas le visionner d'ailleurs en coupant le son, avec juste une musique d'ambiance?)
Ce film tire son épingle du jeu grâce à une réalisation parfaite dont certains plans font penser aux slashers movies de notre époque car il faut l'avouer, ce film, grand classique du cinéma horrifique est parfait sur beaucoup de points ! La photographie, qui est absolument sublime, les décors avec les trainées de poussière, la fumée qui tourbillonne et les acteurs avec une Barbara Steele absolument éclatante ! Un grand film ! Certains effets, notamment ceux de la chauve-souris du début sont dépassés mais pour les autres, c'est pas mal ! Vraiment !
Ce film est génial, même s'il reprend tous les trucs classiques du film d'épouvante (sorcière, tombeau chateau hanté, vampire...). Mario Bava réalise son meilleur film et un classique du film d'épouvante.
J'ai trouvé ce film, malgré son ancienneté, prenant. Les acteurs sont très bons, et les thèmes musicaux aussi (cependant c'est du mono). L'histoire est à mon goût originale, mais elle n'est pas très effrayante. Comme en plus l'horreur ici se passe d'effusions de sang, cela fait de ce film une oeuvre visible même par des enfants. Un oeuvre excellente en bref.
La scène d'ouverture est magnifique et le ton du film plutôt inquiétant mais jamais réellement effrayant. C'est un classique mais au bout d'un certain temps Le Masque du démon s'essouffle un peu et la fin contient même une scène de bagarre assez ridicule. A voir tout de même si on aime le genre, sans l'avoir trouvé mauvais je m'attendais néanmoins à quelque chose de plus remarquable.
Brillant chef-opérateur, Mario Bava se voit confier avec "Le masque du démon" son premier film en remerciement d'avoir sauvé du naufrage plusieurs films en péril. C'est le début d'une nouvelle carrière, où au fil des années Bava va s'imposer comme une figure incontournable du film de série B. "Le masque du démon" a été produit pour profiter du renouveau des films d'horreur lancé par le trio anglais Fisher/Lee/Cushing à la fin des années 50. Le savoir faire de Bava en tant qu'opérateur va faire de ce film une véritable référence visuelle pour les générations à venir. Lucas, Spielberg, Burton, Tarantino et tant d'autres s'inspireront du style Bava dans nombre de leurs films et n'hésiteront pas à revendiquer leur affiliation. Mais aussi réussit esthétiquement qu'il est, "Le masque du démon" reste un nanar. Le scénario est nullisime, les acteurs mauvais et mal dirigés, la musique ridicule et stéréotypé, sans parler du montage qui tue tout suspens. Reste tout de même des beaux décors gothique et des effets spéciaux parfois très réussit.
La mise en scène admirable de ce classique de l'épouvante gothique donne vie à un florilège d'images d'une beauté macabre rarement atteinte, éclipsant d'emblée la désuétude d'un scénario qui paraîtra aujourd'hui quelque peu naïf. Mario Bava ne déroge en aucun cas à sa réputation du plus grand des opérateurs italiens, et c'est avant tout de par sa teneur filmique quasi révolutionnaire (hallucinants travellings latéraux, progressifs ou régressifs, cadrages méticuleux, gros plans obsessionnels), son irréprochable photographie ainsi que ses jeux de lumières flamboyants (les contrastes entre ombre et luminosité sont d'une perfection visuelle indéfinissable) que LE MASQUE DU DEMON détient au fond de lui une dimension absolument intemporelle, du moins techniquement parlant, reléguant tous ses concurrents d'alors - en particulier les films d'épouvante de la Hammer, aux réalisations respectives pour la plupart du temps fort académiques et sans relief - au rang de simples productions de série B de l'époque, qui sembleront à lheure actuelle aussi monotones que bien dépassées. L'atmosphère somptueusement baroque de ce chef-d'uvre, symbolisée par les splendides décors gothiques d'un château, d'une crypte, d'un cimetière ou même d'une clairière de forêt, continue malgré le temps qui passe à posséder cet inextricable pouvoir d'envoûtement total, à l'image du charme particulier de Barbara Steele. On se rend désormais compte à quel point de grands cinéastes du genre tels que Lucio Fulci et Dario Argento doivent une part de leur talent à Mario Bava dans les périodes fastes de leurs filmographies: la fascination du morbide pour l'un, l'esthétisme baroque pour l'autre, puis la mise en image tirée au cordeau pour les deux. LE MASQUE DU DEMON ? Une sacré leçon de cinéma de genre, dont les cinéastes d'aujourdhui, leur pur appât du gain et leur incapacité à tenir une caméra correctement devraient prendre de la graine.