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Un visiteur
4,5
Publiée le 6 janvier 2015
Le Masque du démon est un excellent film d'horreur italien réalisé par Mario Bava, écrit par Ennio De Concini et Mario Serandrei d'après la nouvelle de Nicolas Gogol : Vij... qui met en scéne une histoire de malédiction et de possession avec l'excellente Barbara Steele qui joue le double role de Katia Vajda (la possédée) et la sorcière Asa Vajda qui lance la malediction... Mais aussi avec John Richardson qui joue le Dr. André Gorobec, Andrea Checchi qui joue le Dr. Thomas Kruvajan et Ivo Garrani (excellent) qui joue le terrible Prince Vajda (responsable de la malediction).... A noter que c'est le premier film où Mario Bava réalise seul et est crédité au générique... avant il était un grand directeur de la photographie et d'effets visuels (c'est a lui qu'on doit les effets visuels du film Les Vampires de Riccardo Freda et la photographie du très bon péplum Ulysse réalisé par Mario Camerini)... Et que l'effet visuel employé par Mario Bava pour corrompre les traits de Barbara Steele dans la séquence finale est exactement le même que celui utilisé par Rouben Mamoulian dans sa version de Docteur Jekyll et M. Hyde (1931), et longtemps resté secret : un savant jeu de lumières colorées filtrant des sinuosités dessinées sur le visage de l'actrice et dévoilées par un éclairage dégressif de même teinte (l'effet n'étant possible qu'en tournage photo noir et blanc).... Mais aussi et surtout le film fera de l'actrice Barbara Steele une grande star du cinéma d'horreur Européen ( La Chambre des tortures de Roger Corman, L'Effroyable secret du docteur Hichcock de Riccardo Freda, Danse macabre de Antonio Margheriti et La Sorcière sanglante de Antonio Margheriti... Quant au film c'est le chef d'oeuvre de Mario Bava et un grand film d'horreur a voir absolument.
XVIIème siècle : La princesse Asa et son amant, accusés d'être des sorciers, sont tués à l'aide d'un masque du démon. Avant de mourir, elle promet de revenir hanté les futurs descendants. Deux siècles plus tard, les habitants du château de Vajda craignent un retour de la sorcière dont la ressemblance avec la princesse actuelle est troublante.
Dès le début avec cette (horrible) scène des masques du démon, Mario Bava donne le ton du film et on navigue entre crypte, démon, mort-vivant ou encore château ancien et hanté, ce que Bava le retranscrit très bien. D'abord mystérieux et intrigant, il instaure peu à peu une atmosphère macabre, surréaliste et prenante,
L'ensemble est sublimé par divers effets de style telle la fumée au ras du sol, ainsi que d'un jeu d'ombres efficace et adéquat, donnant là de beaux tableaux gothiques. La photographie en noir et blanc est de qualité, avec une image assez sombre et, à défaut d'avoir des seconds rôles toujours convaincant, Barbara Steele est aussi ambiguë qu'habitée dans un double rôles où les personnages sont diamétralement opposés.
Néanmoins, je regrette que le scénario soit de moins en moins convaincant plus on avance dans le récit et notamment dans la seconde partie du film, tombant dans un côté excessif et une surenchère un peu gênante. L'atmosphère perd aussi en puissance dans la seconde partie du film, c'est dommage même si l'ensemble reste tout de même bien efficace.
Bref, malgré une seconde partie qui m'a un peu laissé sur ma faim, c'est plutôt une belle réussite signée Mario Bava qui livre là un film macabre où les fantômes passés sont réveillés.
"Le masque du démon" est le tout premier film de Mario Bava. Et autant dire que pour un coup d’essai, c’est même un coup de maître de la part du réalisateur transalpin. Sa mise en scène est impeccable et grâce à des décors morbides et baroques et à une magnifique photographie en noir et blanc, ce film gothique marque clairement les esprits. Le scénario est également de très grande qualité et l’œuvre propose quelques moments fortement angoissants. Petit bémol tout de même concernant le casting, car à part l’envoûtante Barbara Steele, le reste de la distribution n’est pas toujours très convaincante. Mais bon "Le masque du démon" est clairement un long-métrage fascinant et s’impose d’ailleurs comme étant un des fleurons du cinéma d’horreur italien des années 1960.
Mario Bava nous livre un film de vampires dans la lignée des productions Hammer de l'époque, avec une ambiance gothique, une pointe d'érotisme, et une intrigue située au 19ème siècle. Toutefois, "La maschera del demonio" parvient à se démarquer de ses modèles britanniques, avec une photographie en noir et blanc plutôt soignée, à la différence des couleurs vives utilisées à l'époque par la Hammer. Cependant, le scénario contient quelques faiblesses, avec plusieurs chutes de rythme et des personnages peu malins (la palme revient au héros, interprété par un fade John Richardson). Heureusement, le film offre quelques très bonnes séquences, avec notamment une introduction qui mêle habilement violence graphique et suggérée, et des images assez explicites pour l'époque. A découvrir.
De beaux tableaux gothiques, des scènes "d'épouvantes" que je trouve réussi, mais des petits problèmes de rythme et un acteur limite (le jeune médecin), les quelques petites scènes "de romance" sont ridicules. Sinon globalement plaisir visuel et ambiance sympathique. et quand plaisir il y a il ne faut pas le bouder.
Visiblement inspiré par les films Hammer à la différence qu'il est en noir et blanc, "Le Masque du démon" est généralement considéré comme un des meilleurs films d'épouvante italiens et la meilleure oeuvre de Mario Bava. Moi je suis nettement plus mitigé... La première scène avec le fameux masque est horrible à souhait par ce qu'elle montre et par ce qu'elle montre pas, et présage quelque chose de très bon pour la suite. Hélas cette dernière est décevante : le rythme avance aussi vite qu'un vampire coincé dans son cercueil, l'histoire tourne très vite en rond, n'arrive jamais à sortir de la convention très conventionnelle du château gothique avec ses couloirs secrets et ses trappes...bref sans surprise..., et l'interprétation, celle de la bizarrement sexy Barbara Steele comprise et je ne parle pas du fade John Richardson qui joue aussi bien qu'un boxeur après un KO (dire qu'il avait été envisagé pour le rôle de James Bond...!!!), est très médiocre. Reste un aspect technique maîtrisé avec des effets visuels toujours aussi convaincants, mais autrement pour une atmosphère captivante faut aller voir ailleurs...
Premier film d'horreur et surtout premier coup de maître du grand maître italien Mario Bava, "Le Masque du démon" est une oeuvre gothique sublime qui nous livre un lot de scène horrifiantes et tellement captivante. Dès les première seconde, Bava n'hésite pas à choquer le spectateur avec la fameuse scène du masque cloué sur le visage de la sorcière à coup de marteau (où l'on voit une légère éclaboussure qui a marqué le spectateur et faisant partis comme une des premières scènes gores depuis "Un chien andalou"). Entre les décors sublimes et l'histoire tellement captivante de ce conte gothique, rien ne manque à ce chef d'oeuvre. Certaines images restent terrifiantes (la découverte du cadavre de la sorcière, les dernières minutes du films), le noir et blanc est très ésthétique et arrive à nous laisser en éveil jusqu'au dénouement. Mario Bava montre tout son talent dans ce film sombre et lugubre, avec en accompagnement, des personnages très attachants et un exelent suspens. A voir et à revoir sans aucune hésitation, la vieillesse du film ne change absolument pas sa grande valeur et ne nous empeche pas de le savourer encore et encore ! 5/5
Superbe esthétique, noir et blanc léché, très bonnes lumières. Mais un scénario de série B, acteur mauvais.. rien à sauver à part cette image (très belle). Long, très long.
Mario Bava signe là un film d'angoisse qui n'a pas toujours très bien vieilli, mais sa mise en scène efficace, son ambiance mystérieuse de château hanté, ses décors et l'étrange double interprétation de Barbara Steele en font une œuvre singulière et sympathique, qui en plus a acquis un certain charme de par ses personnages et son final désuets.
Barbara Steele joue suberbement bien les deux roles qui lui sont confié, Les images sont très belles, ainsi que l'architecture gothique. J'aime beaucoup le moment ou les traits de Barbara Steele se viellise ou inversement.
Ce récit gothique est le plus célèbre film d'horreur italien. Réalisé par un chef opérateur de renom, Mario Bava, il mêle le fantastique des légendes médiévales à une qualité esthétique effrayante, qui amplifie le jeu angoissé, exubérant et ténébreux des acteurs. Un érotisme latent parcours le film, entre chacun des personnages, sans distinction entre morts et vivants. Mario Bava ne fera jamais mieux par la suite.
Vieux film d'horreur italien, le peu d'intérêt qu'on peut lui trouver en le regardant n'est pas imputable qu'à son grand âge. Le scénario frise le ridicule, mais c'est surtout le peu de conviction de l'ensemble des acteurs qui est tout à fait remarquable. Donc nous sommes bien en présence d'un navet plutôt pénible à regarder dont la vision peut n'être justifiée que par la curiosité cinéphilique.
Bava maître de l'horreur gothique transalpine signe là une oeuvre inoubliable qui prouve une fois de plus qu'il est un maître dans les atmosphères lugubres. Barbara Steele est troublante à souhait.
Un film qui repose entièrement sur son ambiance gothique extraordinairement bien travaillée. Le noir et blanc permet de créer des jeux de lumière fantastique et le visage de Barbara Steel s'harmonise avec ce jeu. Petit bémol : quelques longueurs, Bava s'attardant plus sur l'ambiance que le scénario et on s'égard pas mal du récit à certains moments. Mais le film reste à voir car c'est un must du film gothique italien.