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NicoMyers
56 abonnés
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4,0
Publiée le 1 juillet 2009
Premier film complètement personnel de Mario Bava (il n’avait signé que des co-réalisations jusqu’alors), Le Masque du démon reprend les codes des films de la Hammer, à savoir château hantée, vampires et morts vivants, landes embrumées, forêts terrifiantes… En s’appropriant ce genre américain, Bava réalise un chef d’œuvre du genre horreur et fantastique, qui sûrement a dû inspirer Tim Burton et bien d’autres. Mario Bava étant également au poste de chef opérateur, la photographie en noir et blanc est sublime, donnant à ce conte macabre une certaine poésie. L’ambiance très forte nous imprègne avec une incroyable rapidité, et Bava a su créer sans moyens énormes de multiples artifices pour que cette histoire fantastique ne tombe pas dans le ridicule avec le temps (la scène du vieillissement accéléré très réussie, par exemple). Petit défaut néanmoins : malgré que l’ambiance du film nous imprègne très rapidement et avec force, le dernier quart d’heure perd de son impact et laisse légèrement sur notre faim. Ma note : 9/10
Version latine des films de la Hammer,le Masque du Demon s'en démarque néanmoins par sa photographie en n&b très travaillé, ses prises de vue et ses cadrages d'une réelle beauté.Le film à certes un peu vieillie mais garde encore de nos jours un réel pouvoir de séduction, grâce notamment à l'érotisme latent d'une Barbara Steele envoûtante. Un classique du fantastique à voir au moins une fois dans sa vie.
Barbara Steele joue suberbement bien les deux roles qui lui sont confié, Les images sont très belles, ainsi que l'architecture gothique. J'aime beaucoup le moment ou les traits de Barbara Steele se viellise ou inversement.
Le Masque du démon est un excellent film d'horreur italien réalisé par Mario Bava, écrit par Ennio De Concini et Mario Serandrei d'après la nouvelle de Nicolas Gogol : Vij... qui met en scéne une histoire de malédiction et de possession avec l'excellente Barbara Steele qui joue le double role de Katia Vajda (la possédée) et la sorcière Asa Vajda qui lance la malediction... Mais aussi avec John Richardson qui joue le Dr. André Gorobec, Andrea Checchi qui joue le Dr. Thomas Kruvajan et Ivo Garrani (excellent) qui joue le terrible Prince Vajda (responsable de la malediction).... A noter que c'est le premier film où Mario Bava réalise seul et est crédité au générique... avant il était un grand directeur de la photographie et d'effets visuels (c'est a lui qu'on doit les effets visuels du film Les Vampires de Riccardo Freda et la photographie du très bon péplum Ulysse réalisé par Mario Camerini)... Et que l'effet visuel employé par Mario Bava pour corrompre les traits de Barbara Steele dans la séquence finale est exactement le même que celui utilisé par Rouben Mamoulian dans sa version de Docteur Jekyll et M. Hyde (1931), et longtemps resté secret : un savant jeu de lumières colorées filtrant des sinuosités dessinées sur le visage de l'actrice et dévoilées par un éclairage dégressif de même teinte (l'effet n'étant possible qu'en tournage photo noir et blanc).... Mais aussi et surtout le film fera de l'actrice Barbara Steele une grande star du cinéma d'horreur Européen ( La Chambre des tortures de Roger Corman, L'Effroyable secret du docteur Hichcock de Riccardo Freda, Danse macabre de Antonio Margheriti et La Sorcière sanglante de Antonio Margheriti... Quant au film c'est le chef d'oeuvre de Mario Bava et un grand film d'horreur a voir absolument.
Ce classique incontournable du cinéma fantastique de l’après guerre sonna aussi le coup d’envoi de la florissante carrière d’un de ses artisans européens les plus talentueux et les plus généreux. Jusqu’alors, Mario Bava, directeur de la photographie en vue, était venu en renfort de réalisateurs absents ou défaillants, ce qui lui avait valu la confiance des studios italiens qui décidèrent de lui confier son propre film. Déterminé à frapper un grand coup tout en assouvissant une passion sincère pour le fantastique, Bava décida de réaliser un film de sorcières et de revenants vampiriques, inspiré d’une légende slave rapportée par Nicolas Gogol (et récemment ré-adaptée en blockbuster russe sous son titre original, “Viy’). Le cinéaste cherche par tous les moyens à se distinguer de ses pairs : alors que la mode est au Technicolor, Bava tourne dans un noir et blanc magnifique, en hommage aux Monster-movies classiques des années 30 qu’il vénérait. Surtout, il tire le meilleur parti du peu de budget accordé à ce genre de productions : chargé et luxueux au possible, diffusant une atmosphère d’épouvante gothique tout bonnement incroyable, le résultat possède une personnalité et une esthétique qui lui sont propres, sans commune mesure avec l’autre référence vampirique de l’époque, le célèbre (mais faiblard) Dracula de Terrence Fisher sorti deux ans plus tôt. Il refuse également toute tentative d’humour déplacé, comme s’il avait déjà conscience de travailler là sur un Classique voué à résister au passage du temps et se tient à l’écart de toute héroïsation ou sentimentalisme trop appuyé chez ses personnages. En revanche, en bon italien adepte de certains excès graphiques, Bava concocte quelques images plus choquantes que ce que le public du début des années 60 était accoutumé à voir, comme ce sang qui gicle alors que l’on cloue le masque de bronze sur le visage de la sorcière, ou lorsque celle-ci entrouvre les pans de son manteau, dévoilant un corps en état de putréfaction avancé : cela valut au film d’être partiellement censuré aux Etats-unis et même banni pendant une poignée d’années en Angleterre. Mais ce qui contribua clairement à établir la légende et la pérennité du film fut la décision de Bava d’engager la débutante Barbara Steele pour le double-rôle principal de ce ‘Masque du démon’, sur la seule foi de sa beauté atypique : même si cette dernière mit du temps à admettre et à apprécier l’hommage, vexée du peu d’intérêt que suscitèrent ses passages ultérieurs chez de grands auteurs, elle reste considérée encore aujourd’hui comme la première grande star féminine du cinéma fantastique.
quel plaisir de revoir en version restauré le chef d'œuvre de mario Bava!!: Que d'invention et de génie dans ce travail photographique en noir et blanc de ce maitre du gothique! Barbara steele est toujours aussi magnifique et magnétique. Un seul bémol : impossible de savoir quelle en est la version originale? est ce en anglais ? en italien? le doublage est défaillant dans tous les cas!
De beaux tableaux gothiques, des scènes "d'épouvantes" que je trouve réussi, mais des petits problèmes de rythme et un acteur limite (le jeune médecin), les quelques petites scènes "de romance" sont ridicules. Sinon globalement plaisir visuel et ambiance sympathique. et quand plaisir il y a il ne faut pas le bouder.
Un chef d'oeuvre du cinema d'horreur gothique transalpin! meme si parfois les decors peuvent paraitre un peu cheapos je pardonne les debuts du maitre en temps que realisateur "solo"
Ce film tire son épingle du jeu grâce à une réalisation parfaite dont certains plans font penser aux slashers movies de notre époque car il faut l'avouer, ce film, grand classique du cinéma horrifique est parfait sur beaucoup de points ! La photographie, qui est absolument sublime, les décors avec les trainées de poussière, la fumée qui tourbillonne et les acteurs avec une Barbara Steele absolument éclatante ! Un grand film ! Certains effets, notamment ceux de la chauve-souris du début sont dépassés mais pour les autres, c'est pas mal ! Vraiment !
Ce n'est certes pas pour l'histoire ou pour le jeu des acteurs (mal dirigés qui plus est) que je donne 3 étoiles à ce film, mais pour l'image! ah l'image! noir profond, ombres, lumières et brouillard, sans compter quelques effets spéciaux qui font encore leur petit effet aujourd'hui (le visage de la sorcière qui se recompose!) A voir, en faisant abstraction du reste (pourquoi ne pas le visionner d'ailleurs en coupant le son, avec juste une musique d'ambiance?)
La mise en scène admirable de ce classique de l'épouvante gothique donne vie à un florilège d'images d'une beauté macabre rarement atteinte, éclipsant d'emblée la désuétude d'un scénario qui paraîtra aujourd'hui quelque peu naïf. Mario Bava ne déroge en aucun cas à sa réputation du plus grand des opérateurs italiens, et c'est avant tout de par sa teneur filmique quasi révolutionnaire (hallucinants travellings latéraux, progressifs ou régressifs, cadrages méticuleux, gros plans obsessionnels), son irréprochable photographie ainsi que ses jeux de lumières flamboyants (les contrastes entre ombre et luminosité sont d'une perfection visuelle indéfinissable) que LE MASQUE DU DEMON détient au fond de lui une dimension absolument intemporelle, du moins techniquement parlant, reléguant tous ses concurrents d'alors - en particulier les films d'épouvante de la Hammer, aux réalisations respectives pour la plupart du temps fort académiques et sans relief - au rang de simples productions de série B de l'époque, qui sembleront à lheure actuelle aussi monotones que bien dépassées. L'atmosphère somptueusement baroque de ce chef-d'uvre, symbolisée par les splendides décors gothiques d'un château, d'une crypte, d'un cimetière ou même d'une clairière de forêt, continue malgré le temps qui passe à posséder cet inextricable pouvoir d'envoûtement total, à l'image du charme particulier de Barbara Steele. On se rend désormais compte à quel point de grands cinéastes du genre tels que Lucio Fulci et Dario Argento doivent une part de leur talent à Mario Bava dans les périodes fastes de leurs filmographies: la fascination du morbide pour l'un, l'esthétisme baroque pour l'autre, puis la mise en image tirée au cordeau pour les deux. LE MASQUE DU DEMON ? Une sacré leçon de cinéma de genre, dont les cinéastes d'aujourdhui, leur pur appât du gain et leur incapacité à tenir une caméra correctement devraient prendre de la graine.
Ce film est génial, même s'il reprend tous les trucs classiques du film d'épouvante (sorcière, tombeau chateau hanté, vampire...). Mario Bava réalise son meilleur film et un classique du film d'épouvante.
J'ai trouvé ce film, malgré son ancienneté, prenant. Les acteurs sont très bons, et les thèmes musicaux aussi (cependant c'est du mono). L'histoire est à mon goût originale, mais elle n'est pas très effrayante. Comme en plus l'horreur ici se passe d'effusions de sang, cela fait de ce film une oeuvre visible même par des enfants. Un oeuvre excellente en bref.
Premier film de Mario Bava, son plus grand chef-d'œuvre... Malgré le temps je trouve que ce film n'a pas mal vieilli il est d'ailleurs pour moi l'un des plus grands films italiens jamais réalisé ! Avec son style gothique, noir et blanc et satanique nous nous plongeons immédiatement dans le cinéma d'horreur italien des années 60 (que j'appellerai timidement un Giallo) accompagné de Barbara Steele (grande actrice dans le cinéma d'horreur des ces années là) qui joue très bien au passage je vous le recommande si vous êtes fan du genre vous ne serez pas déçu !!