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Charlotte28
123 abonnés
2 002 critiques
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3,5
Publiée le 6 octobre 2024
Une comédie romantique qui se plait à distiller quelque fantaisie (le road trip onirique) dans la romance attendue entre un gouailleur Jean-Paul Belmondo et une pudique Annie Girardot dont la caméra nous fait ressentir l'attirance grandissante pour un homme revendiquant une séduisante quoi qu'éphémère liberté. Semblant vouée à prendre fin, cette aventure tendrement charnelle se pare d'une atmosphère douce-amère illustrant le cynisme d'un destin qui organise des rencontres souvent illusoires. Classique par sa réalisation et son ambiance musicale, le récit use de pertinents dialogues, manifestant différents enjeux et interrogations pour chacun des deux partenaires. Un joli moment.
A Los Angeles, sur un plateau de cinéma, un homme et une femme, tous deux mariés, se rencontrent. Henri compose la musique du film dans lequel Françoise joue. Commence une aventure sympathique sur fond de cinéma et de paysages de western. Quoique les personnages et les décors ne sont pas tout à fait ordinaires pour une relation amoureuse à la française, l'histoire d'Henri et de Françoise se fonde, comme toutes les romances de Claude Lelouch, sur des situations naturelles, prosaïques et a priori anti-romanesques. Pour autant, la rencontre des deux personnages n'est pas déterminante dans le film car la mise en scène de Leclouch n'a pas la subtilité et la fantaisie qu'on lui connait par ailleurs. La sorte de lune de miel qui s'ébauche entre les deux amants a au moins le mérite d'affiner les portraits et d'introduire la question essentielle: quel avenir pour cette aventure entre un coureur et menteur sympathiques (à l'italienne) et unefemme sans doute plus conséquente mais usée par son mariage? Le réalisateur ne rend pas forcément bien compte de la frivolité de l'un et de la peur d'aimer de l'autre. La force du désir et de l'espérance de Françoise ne se devine qu'au dernier plan du film, terrible et fort, sur le visage d'Annie Girardot, moment qui décidera d'une nouvelle existence ou d'une cruelle désillusion.
Belmondo s'essaie dans cette fiction franco-française signé Lelouch se délocalisant à Hollywood, et fait inhabituel pour l'acteur en s'exprimant pour l'occasion dans un anglais tant bien que mal articulé et maîtrisé. S'en suit une pseudo romance avec Annie Girardot qui ne semble pas du tout crédible tant la nomenclature habituelle nous habitue à voir Bébel avec des femmes fatales. Donc 2 géants du cinéma réunis pour l'occasion n'est fait pas pour autant une film réussi. S'en suit une escapade romanesque à travers les Etats-Unis pour la beauté des paysages qui permet de combler les lacunes du film car le réalisateur n'a plus grand chose à raconter : s'en devient un road movie d'ouest en passant de Los Angeles avant d’aller passer une nuit à Las Vegas pour finir à la Nouvelle Orléans puis New York. En fait, c'est divertissant mais l'histoire n'a rien d'extraordinaire. La fin est prévisible. A oublier.
Belle histoire d'amour entre Bebel et Annie Girardot façon Lelouch. Entre Hôtels et aéroports, cet idylle nous fait voyager sur le sol américain. La fin du film est magnifique avec la musique de Francis Lai.
Et bien pour moi ce film et le film que j adore ! Tout me plais , tout est fort .Monsieur Lelouch a réalisé un chef d oeuvre , enjoué , romantique à souhait avec ce brin d interdit . Des acteurs merveilleux qui partagent tout avec nous , ongles aiment tant ❤️
Dans Un homme qui me plait, Lelouch film Girardot et Belmondo mais surtout l'Amérique. Peut-être était-ce sa motivation première que de nous faire partager cette escapade aux allures de carte postale entre Los Angeles et New York, en passant par Las Vegas, Monument Valley et La Nouvelle Orléans. Le scénario ? plutôt mince, Un homme et une femme en Amérique ou bien L'adultère c'est l'adultère. Une idylle de quelques jours, romantique forcément, au goût d'amertume avant même la fin de l'histoire. Si l'alchimie entre Belmondo et Girardot n'est pas évidente, leur performance n'en est pas moins probante, sur celle de la seconde, rêveuse, nostalgique et lumineuse.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 23 octobre 2021
Un homme qui me plait bien qu'il ait une intrigue est une histoire d'amour entre deux personnes mariées avec deux acteurs généralement sympathiques Belmondo et Annie Girardot qui travaillent toutes deux sur un film et qui joignent l'utile à l'agréable mais qui n'a pas grand-chose à voir avec le film. Belmondo le dit dans une de ses répliques dans ce film pourquoi faire un tel film. Il y a des gens riches dans de belles voitures qui dorment dans des hôtels de luxe mais qui s'en soucie et ce n'est pas très malin de sa part de nous proposer ça...
L'histoire de ce couple vivant une amourette sur fonds d'Amérique de carte postale est émouvante et Annie Girardot et Jean-Paul Belmondo sont plein de tendresses et de complexité. Mais le film est parfois un peu long et semble avoir vieilli
Deux immenses acteurs, des dialogues naturels, le talent du réalisateur mais aussi des acteurs donne une superbe abstraction de caméra rendant ce film encore meilleur. C'est un plaisir auditif et visuel. Que dire à part BELMONDO et GIRARDOT. (même si cela n'est pas toujours significatif d'un bon film)
En 1969, Claude Lelouch embarque avec lui deux monstres du cinéma français de l’époque pour tourner un film aux Etats-Unis. Dans cette histoire, le coup de foudre éphémère entre Annie Girardot et Jean-Paul Belmondo donne lieu à un road-trip un peu carte postale à travers ce pays. Avec une complicité évidente au sein du couple, on a le droit aux tribulations de l’amour entre appréhensions, pulsions et remords. Le réalisateur nous offre quelques scènes étonnantes (la poursuite en voiture avec les Indiens, etc.), des dialogues bien sentis et un final émouvant. Bref, il manque un petit brin de folie à cette comédie sentimentale qui demeure bien prévisible.
Une parenthèse romantique en Amérique pour Belmondo et Girardot. Deux acteurs sublimés sous la direction de Claude Lelouch. La partition musicale signée Francis Lai renforce la puissance émotionnelle de l'œuvre, surtout lors de la scène finale. Un très beau film !
Il faut quand même être sacrément fort pour nous scotcher devant notre écran pendant deux heures avec une histoire aussi minimaliste et convenue. Ce qui retient essentiellement l'attention c'est d'abord le jeu des acteurs excellemment dirigés qui s'expriment avec un naturel absolument saisissant. Annie Girardot, une actrice avec laquelle j'ai toujours eu des réticences est ici très bonne, mais Belmondo également prouvant s'il le fallait encore qu'il savait faire autre chose que ses pitreries et cascades de sa période "superflic". Prenant l'aspect d'un road-movie, le film sait retenir notre attention avec l'intégration de scènes désopilantes commespoiler: le serveur du restau fasciné par les billets français, ou surréaliste comme la poursuite des indiens imaginaires. La musique est également très efficace. On regrettera que le rôle de Farah Fawcett en escort-girl soit si court (elle est tout de même plus attirante que Girardot non ?), on ne peut pas tout avoir. Un mot sur la fin, que je n'ai pas trop apprécié, j'aurais préféré une fin ouverte où le film se serait terminéspoiler: juste avant l'atterrissage de l'avion. Du très bon cinéma et du grand Lelouch
Le road-movie est touchant, parfois amusant, le couple offre une jolie alchimie mais sans qu'on sache jamais si l'amour est vraiment de la partie. Lelouch en profite aussi pour visiter quelques lieux emblématiques du cinéma comme Monument Valley et en intégrant quelques séquences aussi onirique et fantasmé qu'une charge d'indiens après la voiture de nos tourtereaux ! Mais malgré cet idylle charnelle et romanesque on constate quelques étrangeté concernant le personnage de l'actrice. En effet, actrice, amante elle semble souvent très prude avec une Annie Girardot qui semble parfois peu à même de jouer les libertines. On est d'autant plus perplexe ou attentif que son amant la taquine fortement sur son côté "bourgeoise" et donc un tantinet "coincé". Et si, de surcroît, on sait que le couple Girardot/Lelouch périclite durant cette année 1969 on peut se demander si le réalisateur ne fait pas passer quelques messages subliminaux ?! Site : Selenie
Un film étonnant plutôt très réussi : photo exceptionnelle, réalisation, montage, jeu des acteurs, musiques ... remarquables. Belmondo est excellent dans un rôle presque intimiste joué à merveille. Lellouche arrive à capter des ambiances qu'on ne trouve qu'aux US. Les paysages sont souvent somptueux. Une pépite assez peu connue. Dommage que le scenario ne soit pas aussi tendu que Un homme Une femme. Mais bon .... Était-il possible de refaire aussi bien ?